Pour la première fois, depuis le 11 avril, les militants du Front populaire ivoirien (Fpi) sont sortis nombreux pour une activité de leur parti. C’était à la faveur de l’assemblée générale de la JFPI, samedi dernier, à Bonoua.
Exécution de l’hymne du Front populaire ivoirien (Fpi) ; certains militants vêtus de pagnes commémorant la Fête de la liberté ; d’autres arborant des T-shirts à l’effigie de Laurent Gbagbo ; les deux doigts de la victoire en l’air… Le ton était à l’émotion et aux retrouvailles, samedi dernier, dans la grande salle des services techniques du Conseil général de Grand-Bassam, localisé à Bonoua. C’était à la faveur de l’assemblée générale de la jeunesse du Fpi. Première étape de la tournée du Bureau de la JFPI dans les fédérations du sud. Quatre mois après le coup d’Etat de la France contre le régime Gbagbo, c’était la première fois que les militants de la fédération Bassam-Bonoua se retrouvaient dans le cadre d’une activité politique. Malgré les menaces d’arrestations, ils sont sortis en grand nombre. La salle était pleine au 3/4. Les adultes dont de nombreuses femmes étaient les plus nombreux. Elles ont abandonné momentanément leurs occupations pour venir écouter le message de la direction du Fpi. Justin Koua, le secrétaire national intérimaire de la JFPI, a demandé aux militants de tuer, en eux, la peur. Il a demandé aux uns et aux autres de se souvenir des périodes chaudes de la lutte, pendant la clandestinité en 1982, et pendant les premières heures du multipartisme en 1990. Les militants du FPI étaient victimes de toutes sortes d’abus. Laurent Gbagbo et les autres membres de la direction ont été jetés en prison, mais cela n’a pas empêché le parti d’avancer et d’arriver au pouvoir. De même aujourd’hui, les militants doivent se serrer les coudes pour que le parti résiste et revienne au pouvoir. Justin Koua a souligné la hauteur de la responsabilité d’autant plus que les adversaires sont de véritables antidémocrates. « Nous sommes dans le despotisme où le chef a toujours son épée pour frapper tous ceux qui vont contre sa volonté », a-t-il dit. Avant d’ajouter que «ce qui arrive à Gbagbo, c’est ce qui arrive aux grands qui choisissent à défendre les intérêts de leur peuple ». Innocent Akoï, président du Conseil général de Bassam, a ressassé les difficultés des militants pendant la crise avant de féliciter les uns et les autres pour leur courage. Le président du Conseil général a demandé aux militants d’éviter d’affaiblir le parti, en se prêtant au jeu de dénigrements à l’encontre des responsables du parti. Innocent AkoÏ a indiqué que l’heure doit être à l’union et la solidarité. L e fédéral Fpi, Athanase Miessan, et le responsable des jeunes, Alphonse Nogbou, ont rendu hommage à Justin Koua, pour le travail qu’il abat. « C’est une tâche lourde, mais exaltante, puisque vous devez assurer l’intérim de Konaté Navigué. Nous sommes sûrs que vous réussirez parce que vous avez côtoyé l’homme », a soutenu Miessan. Pour sa part, le maire de Bonoua, Faustin Bohi, a souligné la responsabilité de la jeunesse dans la lutte pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire. L’intervention de Justin Koua a été suivie d’un tonnerre d’applaudissements. Cela traduit à la fois, les satisfactions et les déterminations des militants. La prochaine étape de la tournée aura lieu, samedi prochain, dans la fédération des Lagunes. Justin Koua était accompagné du secrétaire nationale aux finances, Jocelyne Ipou.
César Ebrokié
ebrokie2@yahoo.fr
(envoyé spécial à Bonoua)
Exécution de l’hymne du Front populaire ivoirien (Fpi) ; certains militants vêtus de pagnes commémorant la Fête de la liberté ; d’autres arborant des T-shirts à l’effigie de Laurent Gbagbo ; les deux doigts de la victoire en l’air… Le ton était à l’émotion et aux retrouvailles, samedi dernier, dans la grande salle des services techniques du Conseil général de Grand-Bassam, localisé à Bonoua. C’était à la faveur de l’assemblée générale de la jeunesse du Fpi. Première étape de la tournée du Bureau de la JFPI dans les fédérations du sud. Quatre mois après le coup d’Etat de la France contre le régime Gbagbo, c’était la première fois que les militants de la fédération Bassam-Bonoua se retrouvaient dans le cadre d’une activité politique. Malgré les menaces d’arrestations, ils sont sortis en grand nombre. La salle était pleine au 3/4. Les adultes dont de nombreuses femmes étaient les plus nombreux. Elles ont abandonné momentanément leurs occupations pour venir écouter le message de la direction du Fpi. Justin Koua, le secrétaire national intérimaire de la JFPI, a demandé aux militants de tuer, en eux, la peur. Il a demandé aux uns et aux autres de se souvenir des périodes chaudes de la lutte, pendant la clandestinité en 1982, et pendant les premières heures du multipartisme en 1990. Les militants du FPI étaient victimes de toutes sortes d’abus. Laurent Gbagbo et les autres membres de la direction ont été jetés en prison, mais cela n’a pas empêché le parti d’avancer et d’arriver au pouvoir. De même aujourd’hui, les militants doivent se serrer les coudes pour que le parti résiste et revienne au pouvoir. Justin Koua a souligné la hauteur de la responsabilité d’autant plus que les adversaires sont de véritables antidémocrates. « Nous sommes dans le despotisme où le chef a toujours son épée pour frapper tous ceux qui vont contre sa volonté », a-t-il dit. Avant d’ajouter que «ce qui arrive à Gbagbo, c’est ce qui arrive aux grands qui choisissent à défendre les intérêts de leur peuple ». Innocent Akoï, président du Conseil général de Bassam, a ressassé les difficultés des militants pendant la crise avant de féliciter les uns et les autres pour leur courage. Le président du Conseil général a demandé aux militants d’éviter d’affaiblir le parti, en se prêtant au jeu de dénigrements à l’encontre des responsables du parti. Innocent AkoÏ a indiqué que l’heure doit être à l’union et la solidarité. L e fédéral Fpi, Athanase Miessan, et le responsable des jeunes, Alphonse Nogbou, ont rendu hommage à Justin Koua, pour le travail qu’il abat. « C’est une tâche lourde, mais exaltante, puisque vous devez assurer l’intérim de Konaté Navigué. Nous sommes sûrs que vous réussirez parce que vous avez côtoyé l’homme », a soutenu Miessan. Pour sa part, le maire de Bonoua, Faustin Bohi, a souligné la responsabilité de la jeunesse dans la lutte pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire. L’intervention de Justin Koua a été suivie d’un tonnerre d’applaudissements. Cela traduit à la fois, les satisfactions et les déterminations des militants. La prochaine étape de la tournée aura lieu, samedi prochain, dans la fédération des Lagunes. Justin Koua était accompagné du secrétaire nationale aux finances, Jocelyne Ipou.
César Ebrokié
ebrokie2@yahoo.fr
(envoyé spécial à Bonoua)
