Quelle est votre réaction suite à l’inculpation du président Gbagbo?
On a dit qu’on prenait acte de l’inculpation de Laurent Gbagbo. Dès qu’il a été mis en résidence surveillée, on savait qu’une inculpation suivrait. Maintenant qu’elle est lancée, nous prenons acte. Et puis le dossier est entre les mains des avocats, nous le suivons.
Le président Gbagbo est accusé de crimes économiques, en êtes-vous convaincu?
Les crimes économiques, que voulez-vous qu’on en dise. Ceux qui l’ont arrêté et qui l’ont mis en résidence surveillée, s’ils estiment que ce sont les griefs pour lesquels ils l’ont arrêté, nous, nous attendons que la justice suive son cours. Nous souhaitons qu’il n’y ait pas de justice du vainqueur contre le vaincu et que véritablement, les choses se déroulent selon les règles de l’Etat de droit.
Que dites-vous de la composition de la Cei?
Ce que nous disons, c’est que la Cei n’est pas exempte de reproche. C’est parce que les élections ont été mal gérées au niveau de la présidentielle que notre pays a connu la violence. Par exemple, au Burkina Faso, l’organisation des élections a été mal faite, les acteurs ont convenu qu’il fallait revoir la composition de la structure qui les a organisées.
Chez nous, il est évident que cette Cei est déséquilibrée, parce que sa mouture actuelle a été faite sur la base de l’accord de Linas Marcoussis où ceux qui composaient la rébellion avaient des représentants. Or, il se trouve qu’aujourd’hui, ce sont eux qui forment le Rhdp qui constitue les nouvelles autorités de ce pays. Donc, quand c’est ainsi, il va de soi que la composition de la Cei doit être revue. C’est là notre préoccupation. Si on tient à ce que la démocratie joue pleinement son rôle et qu’on ait des élections justes et transparentes, il faut revoir la composition de la Cei. Parce que le Fpi est mal représenté dans cette mouture de la Cei.
Maintenant, si votre revendication n’a pas été prise en compte quelle sera la décision du Fpi face aux élections à venir?
Mais écoutez, ce sont des questions qu’on ne pose pas. S’il se trouve que nous disons qu’il faut revoir la composition de la Cei, pour que les élections soient justes et transparentes et qu’on ne veut pas prendre en compte nos préoccupations, mais en plus on ne veut même pas nous associer aux discussions, mais nous aviserons. C’est sûr que nous allons aviser.
Est-ce à dire que le Fpi n’ira pas aux élections législatives ?
Cela est tellement logique. C’est dans l’ordre normal des choses. Il ne faut pas aller à des élections pour faire de la simple figuration.
Entretien réalisé par Sam-Wakouboué
On a dit qu’on prenait acte de l’inculpation de Laurent Gbagbo. Dès qu’il a été mis en résidence surveillée, on savait qu’une inculpation suivrait. Maintenant qu’elle est lancée, nous prenons acte. Et puis le dossier est entre les mains des avocats, nous le suivons.
Le président Gbagbo est accusé de crimes économiques, en êtes-vous convaincu?
Les crimes économiques, que voulez-vous qu’on en dise. Ceux qui l’ont arrêté et qui l’ont mis en résidence surveillée, s’ils estiment que ce sont les griefs pour lesquels ils l’ont arrêté, nous, nous attendons que la justice suive son cours. Nous souhaitons qu’il n’y ait pas de justice du vainqueur contre le vaincu et que véritablement, les choses se déroulent selon les règles de l’Etat de droit.
Que dites-vous de la composition de la Cei?
Ce que nous disons, c’est que la Cei n’est pas exempte de reproche. C’est parce que les élections ont été mal gérées au niveau de la présidentielle que notre pays a connu la violence. Par exemple, au Burkina Faso, l’organisation des élections a été mal faite, les acteurs ont convenu qu’il fallait revoir la composition de la structure qui les a organisées.
Chez nous, il est évident que cette Cei est déséquilibrée, parce que sa mouture actuelle a été faite sur la base de l’accord de Linas Marcoussis où ceux qui composaient la rébellion avaient des représentants. Or, il se trouve qu’aujourd’hui, ce sont eux qui forment le Rhdp qui constitue les nouvelles autorités de ce pays. Donc, quand c’est ainsi, il va de soi que la composition de la Cei doit être revue. C’est là notre préoccupation. Si on tient à ce que la démocratie joue pleinement son rôle et qu’on ait des élections justes et transparentes, il faut revoir la composition de la Cei. Parce que le Fpi est mal représenté dans cette mouture de la Cei.
Maintenant, si votre revendication n’a pas été prise en compte quelle sera la décision du Fpi face aux élections à venir?
Mais écoutez, ce sont des questions qu’on ne pose pas. S’il se trouve que nous disons qu’il faut revoir la composition de la Cei, pour que les élections soient justes et transparentes et qu’on ne veut pas prendre en compte nos préoccupations, mais en plus on ne veut même pas nous associer aux discussions, mais nous aviserons. C’est sûr que nous allons aviser.
Est-ce à dire que le Fpi n’ira pas aux élections législatives ?
Cela est tellement logique. C’est dans l’ordre normal des choses. Il ne faut pas aller à des élections pour faire de la simple figuration.
Entretien réalisé par Sam-Wakouboué