Avec la fin des premières vacances gouvernementales sous le magister Ouattara, beaucoup de dossiers chauds attendent les 36 conquistadors de l’écurie Guillaume Soro. Au-delà des aspects sécuritaires, il reste évident que la réussite de l’organisation des élections législatives est le plus grand défi qui attend les autorités du pays après les 15 jours de vacances. De par leur importance, ces consultations permettront de jauger le véritable poids de chaque parti politique en Côte d’Ivoire. Mais si l’on y prend garde les vieux démons de la politique politicienne pourraient signer leur retour au cours de l’organisation de ces élections en enjeux énormes. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un regard critique sur les revendications de l’ancien parti au pouvoir. Les frontistes réclament urbi orbi la recomposition de la commission centrale de la Cei avant de prendre part aux élections les plus importantes après le scrutin présidentiel. Même si ces exigences pourraient paraître farfelues au regard de ce que l’ancien régime a commis comme tort en Côte d’Ivoire, le régime ne doit cependant pas minimiser les récriminations des frontistes. Même décapité, les capacités de nuisance de l’ancien régime sont encore intactes. Une non participation du Fpi pourrait jeter l’anathème sur les législatives que certains pourraient interpréter comme un recul de la démocratie. L’on a encore en mémoire le boycott de ces mêmes élections par le Rdr en 2000 après l’invalidation de la candidature d’Alassane Ouattara. Laurent Gbagbo a trainé comme un boulet rouge pendant les dix ans qu’il a passés au pouvoir cette non participation du Rdr à ces élections. Aujourd’hui la tendance est certes inversée, mais le Fpi qui n’a plus rien plus rien à gagner est prêt à tout gâter.
Après avoir contribué à chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, ces élections sont également beaucoup attendues par la communauté internationale. Le compte à rebours étant lancé, le gouvernement doit pleinement s’investir dans les préparatifs afin d’organiser ces joutes avant la fin de l’année 2011. Au-delà de l’équation Fpi, les calculs politiciens au sein de la famille houphouëtistes pourraient ébranler la cohésion au sein du Rhdp et par extension du gouvernement. Dans les états major des quatre partis qui constituent cette plate-forme, ce sont des sons discordants qui se font entendre. Si la tendance se confirme, les alliés d’hier deviendraient alors des adversaires dans les différentes circonscriptions électorales. Au Pdci Rda qui est un maillon fort du rassemblement a commencé déjà à évoluer en solo avec la mise sur pied d’une commission électorale dirigée par le général Ouassenan Gaston Koné.
Kra Bernard
Après avoir contribué à chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, ces élections sont également beaucoup attendues par la communauté internationale. Le compte à rebours étant lancé, le gouvernement doit pleinement s’investir dans les préparatifs afin d’organiser ces joutes avant la fin de l’année 2011. Au-delà de l’équation Fpi, les calculs politiciens au sein de la famille houphouëtistes pourraient ébranler la cohésion au sein du Rhdp et par extension du gouvernement. Dans les états major des quatre partis qui constituent cette plate-forme, ce sont des sons discordants qui se font entendre. Si la tendance se confirme, les alliés d’hier deviendraient alors des adversaires dans les différentes circonscriptions électorales. Au Pdci Rda qui est un maillon fort du rassemblement a commencé déjà à évoluer en solo avec la mise sur pied d’une commission électorale dirigée par le général Ouassenan Gaston Koné.
Kra Bernard