Viande de bœuf et de mouton : Le kilo passe, respectivement, à 3000 et 4800 Fcfa
Lors de la campagne présidentielle, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) soutenu par un de ses chansonniers, N’Guessan Bon sens, dénonçaient l’augmentation des coûts des denrées alimentaires sur le marché. Ils indiquaient que sous la refondation, le kilogramme de la viande de bœuf était à 1800 Fcfa. Ils dénonçaient également les prix de certains produits tels que l’huile, le sucre, le lait, le savon… Ils indiquaient qu’une fois au pouvoir, les Ivoiriens verront leur condition sociale et le panier de la ménagère s’améliorer. Plus de cinq mois après la prise du pouvoir, le « miracle » tarde à venir. Pire, les coûts des denrées alimentaires, notamment le riz flambe, en dépit des incessants appels lancés par Dagobert Banzio, ministre du Commerce. Aujourd’hui, c’est le kilogramme de la viande de bœuf qui va connaître une augmentation sans précédent. En tout cas, c’est ce qu’entendent faire d’ici la fin de ce mois d’août, les bouchers. Lors d’une réunion convoquée vendredi dernier par le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, les importateurs de bétail ont exprimé leur souhait d’augmenter les jours à venir, le prix du kilogramme de la viande de bœuf sur les différents marchés d’Abidjan. Ainsi, de 2000 Fcfa, le kilogramme de la viande de bœuf va passer à 3000 Fcfa. « Nous sommes obligés de vendre le kilogramme de la viande de bœuf à 3000 Fcfa », a indiqué Souleymane Lingani, le Président du syndicat des bouchers professionnels. Ces opérateurs économiques et autres acteurs du bétail ont fait savoir à leur interlocuteur, Dagobert Banzio que cette décision est due aux nombreuses tracasseries routières et autres « faux frais » qu’ils payent le long du corridor du pays. Ces derniers indiquent que de Pogo à Abidjan, ils déboursent près de 700 000 Fcfa par camion. Ils sont également obligés de verser 300 autres mille francs à la Centrale, la « caisse noire » des ex-Forces nouvelles. Qui, malgré sa disparition annoncée continue toujours ses activités. Les opérateurs économiques de ce secteur ont fait remarquer au ministre du Commerce que cette décision n’est pas à négocier. « Nous accepterons de revoir ces prix si cessent ces impôts et autres frais que nous payons sur les routes », ont-ils dit. Outre le kilogramme de la viande de bœuf, celui du mouton va subir également une augmentation. De 2400 Fcfa, le kilogramme de la viande de mouton va être multiplié par deux pour atteindre 4800 Fcfa. « Nous sommes victimes sur la route. Si l’administration douanière ne s’installe pas dans les villes du nord, il sera difficile pour nous de continuer à importer le bétail en Côte d’Ivoire », a indiqué un autre opérateur économique. Face à cette situation, Dagobert Banzio a décidé de prendre le taureau par les cornes. Il entend saisir dès le retour des vacances des ministres, l’ensemble du gouvernement pour une analyse approfondie de la situation.
Joseph Atoumgbré (attjoseph@yahoo.fr)
Lors de la campagne présidentielle, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) soutenu par un de ses chansonniers, N’Guessan Bon sens, dénonçaient l’augmentation des coûts des denrées alimentaires sur le marché. Ils indiquaient que sous la refondation, le kilogramme de la viande de bœuf était à 1800 Fcfa. Ils dénonçaient également les prix de certains produits tels que l’huile, le sucre, le lait, le savon… Ils indiquaient qu’une fois au pouvoir, les Ivoiriens verront leur condition sociale et le panier de la ménagère s’améliorer. Plus de cinq mois après la prise du pouvoir, le « miracle » tarde à venir. Pire, les coûts des denrées alimentaires, notamment le riz flambe, en dépit des incessants appels lancés par Dagobert Banzio, ministre du Commerce. Aujourd’hui, c’est le kilogramme de la viande de bœuf qui va connaître une augmentation sans précédent. En tout cas, c’est ce qu’entendent faire d’ici la fin de ce mois d’août, les bouchers. Lors d’une réunion convoquée vendredi dernier par le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, les importateurs de bétail ont exprimé leur souhait d’augmenter les jours à venir, le prix du kilogramme de la viande de bœuf sur les différents marchés d’Abidjan. Ainsi, de 2000 Fcfa, le kilogramme de la viande de bœuf va passer à 3000 Fcfa. « Nous sommes obligés de vendre le kilogramme de la viande de bœuf à 3000 Fcfa », a indiqué Souleymane Lingani, le Président du syndicat des bouchers professionnels. Ces opérateurs économiques et autres acteurs du bétail ont fait savoir à leur interlocuteur, Dagobert Banzio que cette décision est due aux nombreuses tracasseries routières et autres « faux frais » qu’ils payent le long du corridor du pays. Ces derniers indiquent que de Pogo à Abidjan, ils déboursent près de 700 000 Fcfa par camion. Ils sont également obligés de verser 300 autres mille francs à la Centrale, la « caisse noire » des ex-Forces nouvelles. Qui, malgré sa disparition annoncée continue toujours ses activités. Les opérateurs économiques de ce secteur ont fait remarquer au ministre du Commerce que cette décision n’est pas à négocier. « Nous accepterons de revoir ces prix si cessent ces impôts et autres frais que nous payons sur les routes », ont-ils dit. Outre le kilogramme de la viande de bœuf, celui du mouton va subir également une augmentation. De 2400 Fcfa, le kilogramme de la viande de mouton va être multiplié par deux pour atteindre 4800 Fcfa. « Nous sommes victimes sur la route. Si l’administration douanière ne s’installe pas dans les villes du nord, il sera difficile pour nous de continuer à importer le bétail en Côte d’Ivoire », a indiqué un autre opérateur économique. Face à cette situation, Dagobert Banzio a décidé de prendre le taureau par les cornes. Il entend saisir dès le retour des vacances des ministres, l’ensemble du gouvernement pour une analyse approfondie de la situation.
Joseph Atoumgbré (attjoseph@yahoo.fr)
