Je ne saurai comment expliquer le fait que le ministre de la Culture et de la Francophonie soit venu au maquis ‘’Jackpot’’ à la Rue princesse, accompagné des membres de son cabinet et des agents du Burida et qu’on détruise par la suite la Rue princesse. Ils sont venus pour l’identification des espaces de divertissement, les Maquis et Bars de Côte d’Ivoire, à commencer par la Rue princesse. Qui est un espace culturel et touristique. Il y a eu un dysfonctionnement entre les membres du gouvernement ou même entre les deux ministères. Parce qu’on ne peut pas venir nous donner espoir dans nos business et une semaine plus tard, venir tout détruire. Le motif brandi, c’est que les Maquis et Bars occupent un espace qui relève du domaine public, donc, de l’ODP (Occupation du domaine public). Je ne sais pas quoi dire ! En ce qui me concerne, ce sont des millions, environ 70 millions de francs CFA, que j’ai investis dans mon Maquis. Ce sont des emplois perdus pour des jeunes qui travaillaient à la Rue princesse. Nous sommes en train de prendre des mesures pour reprendre du service. Et surtout pour payer nos dettes pour ne pas qu’on se retrouve à la Maca. Des gens du ministère de la Salubrité Urbaine nous ont dit de nous remettre au travail parce qu’il y avait de l’anarchie dans ce que nous avons fait. C’est pour cette raison que la destruction s’est imposée. Respectez les normes et tout ira bien’’, ont-ils dit. Que le ministère de la Culture et de la Francophonie nous aide à nous installer honnêtement et véritablement dans ce que les producteurs et managers veulent faire. Madame la ministre Anne Ouloto fait son boulot. On voit bien la pression qu’il y a sur les membres du gouvernent. C’est normal parce qu’elle fait son travail. Si tu exerces sur un domaine public, on te demande de partir. Tu déguerpis c’est clair et net. La seule chose qu’on a déplorée, c’est qu’on devait nous laisser faire les fêtes de l’indépendance. Parce que toutes les commandes de boissons qu’on a passées, sont stockées dans nos Maquis et Bars. On aurait dû nous laisser faire aussi les fêtes de fin d’année. Ce qui aurait pu nous permettre d’amortir les investissements. Tout ce qu’on souhaite c’est que tout se passe bien et qu’il n’y ait pas de débordements ».
Propos recueillis par P. Kou
Propos recueillis par P. Kou