La compagnie aérienne devant assurer le transport des pèlerins ivoiriens à La Mecque a été choisie par appel d’of fres. L’hébergement et la restauration ont été préfinancés à 70% par l’Etat. Les inscriptions ont débuté dans les différentes agences du trésor public. Le commissaire du hadj, El hadj Krouma Mamadou, invite les candidats à suivre la procédure officielle et à éviter les voies parallèles.
Le commissaire du hadj s’est élevé samedi contre les spots publicitaires sur le hadj diffusés, ces derniers jours, par la télévision nationale. Krouma Mamadou qui est aussi officier de police affirme avoir saisi sa tutelle, le ministère de l’Intérieur et les organes compétents de la communication audio-visuelle pour faire arrêter ces publicités. Il se réserve le droit de poursuivre en justice tout organisateur fictif qui prendra de l’argent à un candidat. «Ce sont des actes infractionnels. Ce qu’ils font est de l’escroquerie. Or, l’escroquerie est punie par la loi pénale », a averti le commissaire divisionnaire-major. Là-dessus, l’article 403 prévoit une peine d’emprisonnement d’un à cinq ans, et une amende de 300.000 à 3.000.000 Fcfa.
Le commissaire Krouma qui était face à la presse à la mosquée Adja Mariam Doumbia d’Angré Château, a longuement dénoncé les méfaits des organisateurs parallèles qui font vivre des mésaventures à leurs clients. Il a cité l’exemple de ces pèlerins ivoiriens arrêtés l’an dernier à Djeddah avec de faux visas saoudiens. L’Arabie saoudite leur a interdit le hadj pour 5 ans. Même s’ils déboursent toutes les fortunes du monde, ils n’auront pas droit à la terre sainte avant 2015. C’est le moindre mal pour la trentaine d’entre eux qui s’est déclarée au commissariat du hadj, espérant pouvoir compter sur son aide. L’organisation du pèlerinage à La Mecque relève, depuis quelques années, du ressort exclusif de l’Etat en Côte d’Ivoire. C’est lui et lui seul qui doit collecter les frais du voyage et se charger de toutes les prestations. Hormis de rares cas exceptionnels, aucun pèlerin ne peut valablement obtenir un visa pour le hadj en dehors de ce circuit. Cependant, chaque année, à côté de l’organisation officielle, des privés proposent le même service aux candidats. Ils leur promettent un hadj ordinaire à moins de 1,5 million de FCFA, le tarif de l’Etat, ou leur proposent des formules Vip. En réalité, ces opérateurs privés ne délivrent généralement que des documents frauduleux.
Le commissaire du hadj a par ailleurs déconseillé la recherche du visa du hadj dans les pays voisins. Après avoir déboursé des millions de Fcfa pour être en Arabie Saoudite, des personnes ayant emprunté cette voie reviennent au pays sans avoir participé aux rites du 5e pilier de l’islam. Elles n’ont pas accès aux sites du hadj parce qu’elles ne sont pas venues avec les délégations de leur pays de résidence.
Les inscriptions sont ouvertes depuis le 25 juillet. Elles prennent fin le 20 septembre. Pour éviter toute mauvaise surprise, les candidats ou leurs proches sont appelés à remplir les formalités le plus tôt possible. L’inscription commence par une consultation médicale qui permet de déclarer le voyageur physiquement et psychiquement apte. Le 20 août, 1341 consultations avaient été enregistrées. 765 candidats ont été déclarés aptes. Quelques uns ont été recalés pour des problèmes de santé assez graves. 572 personnes chez qui des anomalies moins graves ont été décelées ont été référées à des spécialistes qui diront en définitive s’ils peuvent effectuer le voyage sans risque. Dr Cissé Losséni, vice-président du commissariat au hadj, exhorte les can didats ayant souffert de maladies mentales de ne pas les occulter lors des consultations. « De plus en plus de pèlerins décompensent à La Mecque et à Médine. Ce sont des personnes qui nous boxent et que nous passons le temps à maîtriser au lieu de nous occuper des autres cas de maladie. Que ceux qui ont eu des problèmes psychiques dans le passé les signalent afin que nous puissions faire les traitements adéquats avant le voyage », recommande le médecin.
Cissé Sindou
Le commissaire du hadj s’est élevé samedi contre les spots publicitaires sur le hadj diffusés, ces derniers jours, par la télévision nationale. Krouma Mamadou qui est aussi officier de police affirme avoir saisi sa tutelle, le ministère de l’Intérieur et les organes compétents de la communication audio-visuelle pour faire arrêter ces publicités. Il se réserve le droit de poursuivre en justice tout organisateur fictif qui prendra de l’argent à un candidat. «Ce sont des actes infractionnels. Ce qu’ils font est de l’escroquerie. Or, l’escroquerie est punie par la loi pénale », a averti le commissaire divisionnaire-major. Là-dessus, l’article 403 prévoit une peine d’emprisonnement d’un à cinq ans, et une amende de 300.000 à 3.000.000 Fcfa.
Le commissaire Krouma qui était face à la presse à la mosquée Adja Mariam Doumbia d’Angré Château, a longuement dénoncé les méfaits des organisateurs parallèles qui font vivre des mésaventures à leurs clients. Il a cité l’exemple de ces pèlerins ivoiriens arrêtés l’an dernier à Djeddah avec de faux visas saoudiens. L’Arabie saoudite leur a interdit le hadj pour 5 ans. Même s’ils déboursent toutes les fortunes du monde, ils n’auront pas droit à la terre sainte avant 2015. C’est le moindre mal pour la trentaine d’entre eux qui s’est déclarée au commissariat du hadj, espérant pouvoir compter sur son aide. L’organisation du pèlerinage à La Mecque relève, depuis quelques années, du ressort exclusif de l’Etat en Côte d’Ivoire. C’est lui et lui seul qui doit collecter les frais du voyage et se charger de toutes les prestations. Hormis de rares cas exceptionnels, aucun pèlerin ne peut valablement obtenir un visa pour le hadj en dehors de ce circuit. Cependant, chaque année, à côté de l’organisation officielle, des privés proposent le même service aux candidats. Ils leur promettent un hadj ordinaire à moins de 1,5 million de FCFA, le tarif de l’Etat, ou leur proposent des formules Vip. En réalité, ces opérateurs privés ne délivrent généralement que des documents frauduleux.
Le commissaire du hadj a par ailleurs déconseillé la recherche du visa du hadj dans les pays voisins. Après avoir déboursé des millions de Fcfa pour être en Arabie Saoudite, des personnes ayant emprunté cette voie reviennent au pays sans avoir participé aux rites du 5e pilier de l’islam. Elles n’ont pas accès aux sites du hadj parce qu’elles ne sont pas venues avec les délégations de leur pays de résidence.
Les inscriptions sont ouvertes depuis le 25 juillet. Elles prennent fin le 20 septembre. Pour éviter toute mauvaise surprise, les candidats ou leurs proches sont appelés à remplir les formalités le plus tôt possible. L’inscription commence par une consultation médicale qui permet de déclarer le voyageur physiquement et psychiquement apte. Le 20 août, 1341 consultations avaient été enregistrées. 765 candidats ont été déclarés aptes. Quelques uns ont été recalés pour des problèmes de santé assez graves. 572 personnes chez qui des anomalies moins graves ont été décelées ont été référées à des spécialistes qui diront en définitive s’ils peuvent effectuer le voyage sans risque. Dr Cissé Losséni, vice-président du commissariat au hadj, exhorte les can didats ayant souffert de maladies mentales de ne pas les occulter lors des consultations. « De plus en plus de pèlerins décompensent à La Mecque et à Médine. Ce sont des personnes qui nous boxent et que nous passons le temps à maîtriser au lieu de nous occuper des autres cas de maladie. Que ceux qui ont eu des problèmes psychiques dans le passé les signalent afin que nous puissions faire les traitements adéquats avant le voyage », recommande le médecin.
Cissé Sindou
