Le 25 juillet 2011, le Greffe de la Cour de Justice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest a enregistré des plaintes de Sem le Président Laurent Gbagbo, de son épouse Mme Simone Ehivet Gbagbo et de l’Universitaire Michel Gbagbo, lesquelles sont dirigées contre l’Etat de Côte d’ivoire et Sem Alassane Ouattara. Les plaintes ont été officiellement portées à la connaissance de l’Etat de Côte d’ivoire par le Conseil de la famille par voie d’Huissier depuis le 3 août 2011, et par la Haute Juridiction communautaire elle-même le 8 août 2011 conformément à son Règlement. L’Etat de Côte d’ivoire étant obligé de produire ses moyens de défense dans le délai imparti par le règlement de procédure de la Juridiction communautaire et de venir justifier devant les juges les raisons de l’enlèvement et de la séquestration du couple Gbagbo auquel il fait subir depuis le 11 avril 2011 un traitement inhumain et dégradant, méprisant tous leurs droits y compris le droit élémentaire de visite de leurs propres enfants, n’a trouvé mieux que de se pré-fabriquer une fausse base légale de détention avec des inculpations en violation des immunités et privilèges consacrés par le droit interne de côte d’ivoire et le droit international. Les autorités de Côte d’ivoire se savaient coincées par les plaintes car il n’y a jamais eu un quelconque décret d’assignation à résidence, pour la simple raison que c’était juridiquement impossible Sem Laurent Gbagbo étant le 12 avril 2011 seul investi Président de la République de Côte d’ivoire par le Conseil Constitutionnel, organe ayant compétence exclusive pour la proclamation définitive des résultats. Acculé par la défense et les échéances procédurales devant la Cour de Justice de la Cedeao, l’Etat de Côte d’ivoire a finalement jeté le masque.
Les inculpations viennent ainsi prouver que Sem le Président Laurent Gbagbo, sa famille et ses collaborateurs étaient bien détenus sans titre administratif ou judiciaire, et que la mesure d’assignation à résidence que la défense dénonçait comme une grave mesure de séquestration, était un leurre illégal et sans support matériel. Les Nations unies, l’Union européenne, l’Union Africaine, les Organisations des Droits de l’Homme le savaient pertinemment. Elles savaient que des personnes étaient maintenues sous la torture parce que arrêtées et détenues sans titre administratif ou judicaire, et en violation manifeste de tous leurs Droits de l’Homme, du principe élémentaire de la présomption d’innocence et du droit à l’exercice d’un recours effectif consacrés par les Conventions, Traités, Accords et normes internationales ratifiés par l’Etat de Côte d’ivoire. Sans les plaintes déposées devant la Juridiction communautaire, cette situation d’une extrême illégalité et de pure barbarie aurait pu encore durer une éternité, sans choquer, et sans dénonciation par ceux-là mêmes qui font croire à l’humanité être investis de la mission divine d’assurer la promotion et la protection des Droits de l’Homme sur terre.
Dénoncée par toutes les formes de communications (Transmissions de courriels, communiqués, interviews, lettres ouvertes….), les organisations ou institutions de Droits de l’Homme se sont bouchées les orifices auditifs, même lorsque ce n’était que les enfants qui sollicitaient leur appui pour exercer un tout petit droit de visite à leurs parents. Les inculpations ne semblent choquer ni les juristes de ces organisations ou institutions, encore moins les champions de la défense des droits de l’homme prompts à diaboliser les chefs d’Etats africains indexés par l’occident, à savoir qu’un chef d’Etat soit inculpé par absurdité et arrogance pour vol à mains armées, parce que c’est un Africain. Que les médecins du couple présidentiel requis pour simple assistance finissent par être inculpés parce qu’ils avaient au début du mois d’août 2011dénoncé auprès du ministère chargé des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire les violations des droits élémentaires de l’Homme dont ils étaient victimes, notamment le droit de téléphoner à leurs familles et à leur ordre professionnel, ne choquerait aussi personne. Ce qui est inimaginable en Europe est en train de se passer en Afrique. La victime du jour, c’est la famille du Président Laurent Gbagbo. Quelle famille de chef d’Etat africain sera la prochaine victime ?
Dakar, le 20 août 2011
Maître Ciré Clédor LY, Avocat du Président Laurent Gbagbo, de L’Honorable, Députée Simone Ehivet Gbagbo et de Michel Gbagbo
Les inculpations viennent ainsi prouver que Sem le Président Laurent Gbagbo, sa famille et ses collaborateurs étaient bien détenus sans titre administratif ou judiciaire, et que la mesure d’assignation à résidence que la défense dénonçait comme une grave mesure de séquestration, était un leurre illégal et sans support matériel. Les Nations unies, l’Union européenne, l’Union Africaine, les Organisations des Droits de l’Homme le savaient pertinemment. Elles savaient que des personnes étaient maintenues sous la torture parce que arrêtées et détenues sans titre administratif ou judicaire, et en violation manifeste de tous leurs Droits de l’Homme, du principe élémentaire de la présomption d’innocence et du droit à l’exercice d’un recours effectif consacrés par les Conventions, Traités, Accords et normes internationales ratifiés par l’Etat de Côte d’ivoire. Sans les plaintes déposées devant la Juridiction communautaire, cette situation d’une extrême illégalité et de pure barbarie aurait pu encore durer une éternité, sans choquer, et sans dénonciation par ceux-là mêmes qui font croire à l’humanité être investis de la mission divine d’assurer la promotion et la protection des Droits de l’Homme sur terre.
Dénoncée par toutes les formes de communications (Transmissions de courriels, communiqués, interviews, lettres ouvertes….), les organisations ou institutions de Droits de l’Homme se sont bouchées les orifices auditifs, même lorsque ce n’était que les enfants qui sollicitaient leur appui pour exercer un tout petit droit de visite à leurs parents. Les inculpations ne semblent choquer ni les juristes de ces organisations ou institutions, encore moins les champions de la défense des droits de l’homme prompts à diaboliser les chefs d’Etats africains indexés par l’occident, à savoir qu’un chef d’Etat soit inculpé par absurdité et arrogance pour vol à mains armées, parce que c’est un Africain. Que les médecins du couple présidentiel requis pour simple assistance finissent par être inculpés parce qu’ils avaient au début du mois d’août 2011dénoncé auprès du ministère chargé des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire les violations des droits élémentaires de l’Homme dont ils étaient victimes, notamment le droit de téléphoner à leurs familles et à leur ordre professionnel, ne choquerait aussi personne. Ce qui est inimaginable en Europe est en train de se passer en Afrique. La victime du jour, c’est la famille du Président Laurent Gbagbo. Quelle famille de chef d’Etat africain sera la prochaine victime ?
Dakar, le 20 août 2011
Maître Ciré Clédor LY, Avocat du Président Laurent Gbagbo, de L’Honorable, Députée Simone Ehivet Gbagbo et de Michel Gbagbo