Des gendarmes, au nombre de cinq, sont cités dans l’affaire des exécutions sommaires signalées à l’école de la gendarmerie nationale.
Le général de division Georges Guiai Bi Poin a été écroué au camp commando de Koumassi, depuis samedi dernier. Après son arrestation, les langues se délient à l’école de gendarmerie. Cinq de ses proches collaborateurs dont le commandant Séka Séka (en cavale, ndlr), le sous-lieutenant Charles Christophe Djédjé dit ‘’œil de Moscou’’, le sous-lieutenant Firmin Coulibaly, l’adjudant Nassé Guédé alias ‘’chef de guerre’’ et le Mdl Julien Konan de l’ex-Cecos, sont cités dans les massacres et exécutions sommaires qui ont eu lieu à l’école de gendarmerie, placée alors sous le commandement du général de division Georges Guiai Bi Poin connu encore sous le sobriquet de ‘’faucon rouge’’. Lors des combats, le sous-lieutenant Likoné Bi Djo a été tué. Comme lui, les cinq gendarmes impliqués étaient à la tête des différents groupes de miliciens basés à l’école. Tout a commencé le 16 décembre 2010. Suite à l’appel du Premier ministre, Guillaume Soro, les populations sont sorties pour aller installer le nouveau directeur général d’alors de la télévision nationale, Pascal Brou Aka. Les chiens de guerre commandés par le ‘’faucon rouge’’ et encadrés par les officiers et sous-officiers, cités plus haut, ont ouvert le feu sur la masse. Des personnes ont été arrêtées puis conduites manu militari à l’école de gendarmerie, transformée en camp de concentration. Ces individus, en majorité des militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont été purement et simplement mis au poteau par la bande armée. C’est au sous-bois, que les partisans du président démocratiquement élu, Alassane Ouattara, ont été tués. Après les avoir exécutés, les miliciens et les élèves gendarmes fidèles à l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo, ont enterré dans une fosse commune les pauvres gens. Un élève-officier de l’Envr (école nationale à vocation régionale, ndlr) basée à l’école de gendarmerie soutient que lors de la crise post-électorale, les consignes étaient claires comme l’eau de roche : «Tout élève sous-officier de l’école de gendarmerie et officiers de l’Envr qui n’étaient pas engagés dans le combat pour soutenir le régime de Laurent Gbagbo étaient priés de quitter l’école ». « A défaut, ceux-ci devaient être abattus par leurs frères d’armes. C’est vrai que le Cdt Séka Séka contrôlait les miliciens et sa prétendue force spéciale qu’il formait à l’école mais, le Gal Guiai Bi Poin était informé de toutes les exactions commises au sein de l’école de gendarmerie », a renchéri notre interlocuteur. Depuis le 16 décembre 2010, les hommes de l’ancien patron du Cecos ont enlevé puis exécuté des centaines de personnes soupçonnées être des partisans du Rhdp dans les différentes communes d’Abidjan. Tous les raflés étaient mis à poil, torturés, puis froidement abattu au fameux sous-bois. L’adjudant Nassé Guédé dit chef de guerre s’occupait « personnellement » des personnes arrêtées et portant des gris-gris. Selon nos sources, Nassé Guédé attachait les infortunés contre un arbre puis il montait à bord d’un véhicule de ramassage de troupes. Le sous-officier démarrait en trombe et venait percuter l’individu ligoté à l’arbre. L’objectif : donner une mort cruelle. Les auteurs de ces exécutions sommaires, connus de tous les gendarmes, pavanent en ce moment dans les couloirs de l’école de gendarmerie.
Bahi K.
Le général de division Georges Guiai Bi Poin a été écroué au camp commando de Koumassi, depuis samedi dernier. Après son arrestation, les langues se délient à l’école de gendarmerie. Cinq de ses proches collaborateurs dont le commandant Séka Séka (en cavale, ndlr), le sous-lieutenant Charles Christophe Djédjé dit ‘’œil de Moscou’’, le sous-lieutenant Firmin Coulibaly, l’adjudant Nassé Guédé alias ‘’chef de guerre’’ et le Mdl Julien Konan de l’ex-Cecos, sont cités dans les massacres et exécutions sommaires qui ont eu lieu à l’école de gendarmerie, placée alors sous le commandement du général de division Georges Guiai Bi Poin connu encore sous le sobriquet de ‘’faucon rouge’’. Lors des combats, le sous-lieutenant Likoné Bi Djo a été tué. Comme lui, les cinq gendarmes impliqués étaient à la tête des différents groupes de miliciens basés à l’école. Tout a commencé le 16 décembre 2010. Suite à l’appel du Premier ministre, Guillaume Soro, les populations sont sorties pour aller installer le nouveau directeur général d’alors de la télévision nationale, Pascal Brou Aka. Les chiens de guerre commandés par le ‘’faucon rouge’’ et encadrés par les officiers et sous-officiers, cités plus haut, ont ouvert le feu sur la masse. Des personnes ont été arrêtées puis conduites manu militari à l’école de gendarmerie, transformée en camp de concentration. Ces individus, en majorité des militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont été purement et simplement mis au poteau par la bande armée. C’est au sous-bois, que les partisans du président démocratiquement élu, Alassane Ouattara, ont été tués. Après les avoir exécutés, les miliciens et les élèves gendarmes fidèles à l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo, ont enterré dans une fosse commune les pauvres gens. Un élève-officier de l’Envr (école nationale à vocation régionale, ndlr) basée à l’école de gendarmerie soutient que lors de la crise post-électorale, les consignes étaient claires comme l’eau de roche : «Tout élève sous-officier de l’école de gendarmerie et officiers de l’Envr qui n’étaient pas engagés dans le combat pour soutenir le régime de Laurent Gbagbo étaient priés de quitter l’école ». « A défaut, ceux-ci devaient être abattus par leurs frères d’armes. C’est vrai que le Cdt Séka Séka contrôlait les miliciens et sa prétendue force spéciale qu’il formait à l’école mais, le Gal Guiai Bi Poin était informé de toutes les exactions commises au sein de l’école de gendarmerie », a renchéri notre interlocuteur. Depuis le 16 décembre 2010, les hommes de l’ancien patron du Cecos ont enlevé puis exécuté des centaines de personnes soupçonnées être des partisans du Rhdp dans les différentes communes d’Abidjan. Tous les raflés étaient mis à poil, torturés, puis froidement abattu au fameux sous-bois. L’adjudant Nassé Guédé dit chef de guerre s’occupait « personnellement » des personnes arrêtées et portant des gris-gris. Selon nos sources, Nassé Guédé attachait les infortunés contre un arbre puis il montait à bord d’un véhicule de ramassage de troupes. Le sous-officier démarrait en trombe et venait percuter l’individu ligoté à l’arbre. L’objectif : donner une mort cruelle. Les auteurs de ces exécutions sommaires, connus de tous les gendarmes, pavanent en ce moment dans les couloirs de l’école de gendarmerie.
Bahi K.
