Le secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) était l’invité de Onuci-Fm le mardi 23 août 2011. Dans cet entretien, Alphonse Djédjé Mady a marqué son opposition vis-à-vis de la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei).
Selon le professeur Alphonse Djédjé Mady, la configuration de la Commission électorale indépendante (Cei) pour la tenue des élections présidentielles et législatives a été déjà définie par les accords de Pretoria 2. Qui stipule que les signataires de Linas Marcoussis ont un quota en raison de deux représentants par signataires. « Le président de la République a un représentant. Il en est de même pour le président de l’Assemblée nationale. Certaines structures de l’Etat doivent être représentées. Soit on a une voix consultative ou délibérative. Cela est connu. Après les élections présidentielles, il y a eu un nouveau président. On ne va pas nous dire que le représentant du président Ouattara doit être celui qui représentait le président Gbagbo. Le président Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, s’il veut maintenir son représentant, il le maintient. Le représentant de l’ancien ministre de l’Intérieur ne peut être celui du ministre Hamed Bakayoko», a déclaré le président du directoire du Rhdp. Pour qui ‘‘on ne change pas les règles du jeu pendant le jeu’’. Les choses, à l’en croire, sont bien définies. Il a fait savoir également que son parti a reconduit ses deux représentants. Par ailleurs, le secretaire général du Pdci dit ne pas être favorable à une reprise de l’opération d’identification. « Il avait été convenu que ceux qui étaient sur la liste grise et qui n’ont pas été pris en compte aux élections présidentielles, le seraient pour les élections législatives s’ils prouvaient leur appartenance à la nationalité ivoirienne. C’est une promesse qui a été faite. Maintenant s’il faut faire une nouvelle identification, je pense que c’est aussi aller chercher des poux sur la tête de la Commission électorale indépendante », a-t-il souligné.
Touré Abdoulaye
Selon le professeur Alphonse Djédjé Mady, la configuration de la Commission électorale indépendante (Cei) pour la tenue des élections présidentielles et législatives a été déjà définie par les accords de Pretoria 2. Qui stipule que les signataires de Linas Marcoussis ont un quota en raison de deux représentants par signataires. « Le président de la République a un représentant. Il en est de même pour le président de l’Assemblée nationale. Certaines structures de l’Etat doivent être représentées. Soit on a une voix consultative ou délibérative. Cela est connu. Après les élections présidentielles, il y a eu un nouveau président. On ne va pas nous dire que le représentant du président Ouattara doit être celui qui représentait le président Gbagbo. Le président Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, s’il veut maintenir son représentant, il le maintient. Le représentant de l’ancien ministre de l’Intérieur ne peut être celui du ministre Hamed Bakayoko», a déclaré le président du directoire du Rhdp. Pour qui ‘‘on ne change pas les règles du jeu pendant le jeu’’. Les choses, à l’en croire, sont bien définies. Il a fait savoir également que son parti a reconduit ses deux représentants. Par ailleurs, le secretaire général du Pdci dit ne pas être favorable à une reprise de l’opération d’identification. « Il avait été convenu que ceux qui étaient sur la liste grise et qui n’ont pas été pris en compte aux élections présidentielles, le seraient pour les élections législatives s’ils prouvaient leur appartenance à la nationalité ivoirienne. C’est une promesse qui a été faite. Maintenant s’il faut faire une nouvelle identification, je pense que c’est aussi aller chercher des poux sur la tête de la Commission électorale indépendante », a-t-il souligné.
Touré Abdoulaye