Les rumeurs les plus folles courent à son sujet actuellement. Auteur d’une chanson qui parle des forces républicaines, l’humoriste-chanteur, Le Magnific, entre émission radio (Treichville) et prestations (Yopougon), parle de cette chanson. Il dit être en de bons termes avec les Frci. Le désormais commandant Moriba explique.
Comment vous portez-vous ?
Je vais très bien. Je dirais en pleine forme. Je suis actuellement un peu partout en spectacle, toujours inspiré.
Aujourd’hui, vous vous faites appeler commandant Moriba, membre des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Comment êtes-vous en arrivé là ?
Dans l’humour, il faut dédramatiser certaines situations. Il faut les banaliser. L’humour évoluant avec l’actualité, c’est dans ce cadre que j’ai composé une chanson dédiée aux Frci, intitulée Commandant Moriba, qui figure sur un album de sept titres.
Désormais faut-il vous appeler commandant Moriba ?
Effectivement. Je suis le commandant Moriba. Matricule .005750 (lire en malinké : fohi-fohi wakélé ni kêmin ni bilorou).
Comment se comporte l’album sur le marché ?
Les CD se vendent bien. Mais, il faut le dire, les pirates aussi en vendent beaucoup. Sur cet opus, je suis revenu sur certaines de mes chansons que les mélomanes ont appréciées. Telles que ‘’Plateau Dokui’’, ‘’Encaissement’’, ‘’En global’’…
Quels rapports entretenez-vous à ce jour avec les éléments des Frci ? Car, des rumeurs circulent en ce moment.
Honnêtement devant Dieu et les hommes, j’entretiens de très bons rapports avec les Frci. Ce sont mes plus grands clients, donc mes plus grands fans. Ce sont mes amis. Je sais qu’il y a des rumeurs qui disent que j’ai été battu, ce n’est pas vrai. Qu’on arrête la médisance. Je suis tout le temps avec elles. Ma musique constitue la sonnerie de leurs téléphones portables. Les Frci jouent tout le temps ma chanson dans leurs voitures. Je me rends dans les différents commissariats et camps militaires sans problème.
Vous n’avez eu aucune altercation avec un élément des forces républicaines ?
Aucune. Même pas de menace verbale. Au contraire, ils admirent mon sens de création et m’encouragent. Il faut dire que la rumeur me crée beaucoup de torts. J’ai des parents qui m’appellent, en prétendant que j’ai été frappé. D’aucuns veulent savoir si je me suis vraiment exilé au Ghana. Qu’on arrête cela. Je suis à Abidjan et je me porte bien.
Vous demandez des excuses et précisez que c’est juste pour plaisanter dans la chanson. Avez-vous eu peur de la réaction de certains éléments au départ ?
Je n’ai jamais eu peur. Un artiste doit avoir la capacité de dédramatiser les choses. Les Frci, c’est l’armée. La population doit être en complicité avec son armée pour que celle-ci soit efficace. Nous avons remarqué qu’après la crise post-électorale, il y avait des méfiances à l’égard de ces soldats. Quand ils arrivaient dans un restaurant, chacun filait à l’anglaise. Il fallait ramener la confiance.
Mais vous les titillez quand-même ?
Il était dit que les policiers rackettaient les automobilistes dans le temps, nous l’avons critiqué. Quand certains éléments Frci sont arrivés, ils portaient des sandales (tapettes) sous les treillis. Ils chaussaient des ‘’Lèkin’’. Mais aujourd’hui, ils sont devenus ‘’choco’’ (bien mis). Aussi, y avait-il des commandants dans tous les secteurs. Aujourd’hui, il y a de l’ordre. Des choses qu’on met en chanson pour qu’ils s’améliorent, pour rigoler, déstresser et aller à la réconciliation.
Les Frci aussi ne sont pas sans reproches. Que pouvez-vous leur dire ?
Le seul mot que j’ai à dire, c’est de remercier les autorités des Frci. Parce qu’elles ont bien accueilli ma chanson. Elles parrainent mes prestations aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.
Entretien réalisé par Sanou A.
Comment vous portez-vous ?
Je vais très bien. Je dirais en pleine forme. Je suis actuellement un peu partout en spectacle, toujours inspiré.
Aujourd’hui, vous vous faites appeler commandant Moriba, membre des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Comment êtes-vous en arrivé là ?
Dans l’humour, il faut dédramatiser certaines situations. Il faut les banaliser. L’humour évoluant avec l’actualité, c’est dans ce cadre que j’ai composé une chanson dédiée aux Frci, intitulée Commandant Moriba, qui figure sur un album de sept titres.
Désormais faut-il vous appeler commandant Moriba ?
Effectivement. Je suis le commandant Moriba. Matricule .005750 (lire en malinké : fohi-fohi wakélé ni kêmin ni bilorou).
Comment se comporte l’album sur le marché ?
Les CD se vendent bien. Mais, il faut le dire, les pirates aussi en vendent beaucoup. Sur cet opus, je suis revenu sur certaines de mes chansons que les mélomanes ont appréciées. Telles que ‘’Plateau Dokui’’, ‘’Encaissement’’, ‘’En global’’…
Quels rapports entretenez-vous à ce jour avec les éléments des Frci ? Car, des rumeurs circulent en ce moment.
Honnêtement devant Dieu et les hommes, j’entretiens de très bons rapports avec les Frci. Ce sont mes plus grands clients, donc mes plus grands fans. Ce sont mes amis. Je sais qu’il y a des rumeurs qui disent que j’ai été battu, ce n’est pas vrai. Qu’on arrête la médisance. Je suis tout le temps avec elles. Ma musique constitue la sonnerie de leurs téléphones portables. Les Frci jouent tout le temps ma chanson dans leurs voitures. Je me rends dans les différents commissariats et camps militaires sans problème.
Vous n’avez eu aucune altercation avec un élément des forces républicaines ?
Aucune. Même pas de menace verbale. Au contraire, ils admirent mon sens de création et m’encouragent. Il faut dire que la rumeur me crée beaucoup de torts. J’ai des parents qui m’appellent, en prétendant que j’ai été frappé. D’aucuns veulent savoir si je me suis vraiment exilé au Ghana. Qu’on arrête cela. Je suis à Abidjan et je me porte bien.
Vous demandez des excuses et précisez que c’est juste pour plaisanter dans la chanson. Avez-vous eu peur de la réaction de certains éléments au départ ?
Je n’ai jamais eu peur. Un artiste doit avoir la capacité de dédramatiser les choses. Les Frci, c’est l’armée. La population doit être en complicité avec son armée pour que celle-ci soit efficace. Nous avons remarqué qu’après la crise post-électorale, il y avait des méfiances à l’égard de ces soldats. Quand ils arrivaient dans un restaurant, chacun filait à l’anglaise. Il fallait ramener la confiance.
Mais vous les titillez quand-même ?
Il était dit que les policiers rackettaient les automobilistes dans le temps, nous l’avons critiqué. Quand certains éléments Frci sont arrivés, ils portaient des sandales (tapettes) sous les treillis. Ils chaussaient des ‘’Lèkin’’. Mais aujourd’hui, ils sont devenus ‘’choco’’ (bien mis). Aussi, y avait-il des commandants dans tous les secteurs. Aujourd’hui, il y a de l’ordre. Des choses qu’on met en chanson pour qu’ils s’améliorent, pour rigoler, déstresser et aller à la réconciliation.
Les Frci aussi ne sont pas sans reproches. Que pouvez-vous leur dire ?
Le seul mot que j’ai à dire, c’est de remercier les autorités des Frci. Parce qu’elles ont bien accueilli ma chanson. Elles parrainent mes prestations aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.
Entretien réalisé par Sanou A.
