Le président de la CEI a, dans son discours, replacé le débat relatif à la recomposition de la CEI demandée par le FPI, dans son contexte. Nous vous proposons de larges extraits de sa déclaration.
«Notre pays a engagé depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, le 04 mars 2007, un vaste programme de sortie de crise dont l’élection présidentielle d’octobre et novembre 2010 a constitué le volet majeur de la première étape.
Je voudrais ici saisir l’occasion de cette rencontre, pour présenter la reconnaissance ainsi que les remerciements de la Commission Electorale Indépendante, pour le soutien politique et la contribution matérielle et financière que vos pays respectifs ont bien voulu nous apporter à la conduite de ce programme au cours de cette période, et notamment à la réussite de l’élection du Président de la République.
A présent, la Commission Electorale Indépendante s’attèle à organiser les élections législatives avant la fin de l’année 2011 afin de doter notre pays d’un parlement.
D’ores et déjà, en raison des changements politiques intervenus, nous avons adressé aux institutions, administrations et partis politiques représentés à la CEI, une correspondance à l’effet de les inviter à confirmer ou infirmer leurs représentants à la Commission Centrale de notre Institution.
C’est sur la base des réponses obtenues que nous avons soumis au Président de la
République un projet de décret aux fins de nomination des quatorze nouvelles personnalités désignées par leurs mandants.
Le décret a été signé le 10 août, et les personnalités nommées sont sur le point de prêter serment le 29 août prochain devant le Conseil Constitutionnel.
C’est d’ailleurs le lieu de rappeler que la composition de la Commission Electorale Indépendante est restée conforme à la lettre et l’esprit de l’Accord de Pretoria.
Toutes les sensibilités politiques y demeurent tant dans les organes délibérants que dans les organes exécutifs.
Nous allons donc pouvoir poursuivre notre tâche avec l’ensemble des commissaires.
Les préparatifs des élections législatives sont engagés.
Les différents jalons sont connus et les coûts des opérations sont déterminés.
Je voudrais souligner, par ailleurs, que la Commission Electorale Indépendante a elle aussi hélas, fait les frais des pillages commis lors des évènements malheureux, consécutifs à la crise postélectorale qui a secoué notre pays.
Elle a fait l’évaluation des dommages subis, avec le concours de l’ONUCI, tant sur ses installations à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.
Les préjudices sont énormes et nous pourrons vous communiquer les chiffres estimatifs ainsi que ceux des opérations électorales proprement dites au cours de la séance de travail qui va suivre.
Aussi, notre Institution voudrait-elle pouvoir compter encore une fois sur vous, ses partenaires pour relever le défi de la tenue des législatives 2011, avant la fin de l’année. »
«Notre pays a engagé depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, le 04 mars 2007, un vaste programme de sortie de crise dont l’élection présidentielle d’octobre et novembre 2010 a constitué le volet majeur de la première étape.
Je voudrais ici saisir l’occasion de cette rencontre, pour présenter la reconnaissance ainsi que les remerciements de la Commission Electorale Indépendante, pour le soutien politique et la contribution matérielle et financière que vos pays respectifs ont bien voulu nous apporter à la conduite de ce programme au cours de cette période, et notamment à la réussite de l’élection du Président de la République.
A présent, la Commission Electorale Indépendante s’attèle à organiser les élections législatives avant la fin de l’année 2011 afin de doter notre pays d’un parlement.
D’ores et déjà, en raison des changements politiques intervenus, nous avons adressé aux institutions, administrations et partis politiques représentés à la CEI, une correspondance à l’effet de les inviter à confirmer ou infirmer leurs représentants à la Commission Centrale de notre Institution.
C’est sur la base des réponses obtenues que nous avons soumis au Président de la
République un projet de décret aux fins de nomination des quatorze nouvelles personnalités désignées par leurs mandants.
Le décret a été signé le 10 août, et les personnalités nommées sont sur le point de prêter serment le 29 août prochain devant le Conseil Constitutionnel.
C’est d’ailleurs le lieu de rappeler que la composition de la Commission Electorale Indépendante est restée conforme à la lettre et l’esprit de l’Accord de Pretoria.
Toutes les sensibilités politiques y demeurent tant dans les organes délibérants que dans les organes exécutifs.
Nous allons donc pouvoir poursuivre notre tâche avec l’ensemble des commissaires.
Les préparatifs des élections législatives sont engagés.
Les différents jalons sont connus et les coûts des opérations sont déterminés.
Je voudrais souligner, par ailleurs, que la Commission Electorale Indépendante a elle aussi hélas, fait les frais des pillages commis lors des évènements malheureux, consécutifs à la crise postélectorale qui a secoué notre pays.
Elle a fait l’évaluation des dommages subis, avec le concours de l’ONUCI, tant sur ses installations à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.
Les préjudices sont énormes et nous pourrons vous communiquer les chiffres estimatifs ainsi que ceux des opérations électorales proprement dites au cours de la séance de travail qui va suivre.
Aussi, notre Institution voudrait-elle pouvoir compter encore une fois sur vous, ses partenaires pour relever le défi de la tenue des législatives 2011, avant la fin de l’année. »