Dans un courriel dont L’Intelligent d’Abidjan a reçu copie, des étudiants ivoiriens résidant en Inde décrivent le traitement anormal à eux infligé par l’ambassade de Côte d’Ivoire. Ils interpellent les autorités ivoiriennes, notamment leur tutelle, pour régler leurs bourses afin de faire face au problème de scolarité. Ci-devant la substance du courriel « Les gens qui sont chargés des boursiers à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en Inde ne sont pas bons. Ils gèrent mal les boursiers. Ils ne nous donnent pas tout l’argent qui doit nous revenir. Cette année, le responsable chargé des bourses nous a confirmé qu’il dispose de 50 millions de Fcfa pour les boursiers de l'Inde. Nous sommes 35 boursiers mais chacun n’a reçu qu’un (1) million de Fcfa. Mais quand nous leur demandons, personne n’est à mesure de donner une réponse. Or j’ai sur moi mon attestation de bourse sur laquelle il est écrit 3 millions de FCFA. Alors nous voulons que cela soit vraiment vérifié si c'est 50 millions de FCFA, qui ont été versés. Puisque même avec les 50 millions de Fcfa déclarés, chacun aurait pu percevoir un peu plus, selon les calculs ; ce qui n’est pas le cas. Cette situation nous crée des difficultés de scolarité dans nos différents établissements ». Le directeur des bourses d’étude, Seydou Diaby, approché pour savoir davantage sur cette affaire, nous a renseigné sur le processus d’octroi des bourses et les montants y afférents. « Les étudiants à l’étranger ont soit une bourse de l’Enseignement supérieur, département dont il dépend soit une bourse de l’enseignement technique. En ce qui concerne l’Enseignement supérieur, il y a deux catégories de bénéficiaires de l’aide de l’Etat. Il y a ceux qui ont une allocation trimestrielle et ceux qui bénéficient d’une aide financière. Pour cette dernière catégorie, le bénéficiaire a droit à un montant fixe qui est payé une seule fois. Chez nous, les boursiers bénéficient d’une allocation qui est versée trimestriellement et des frais annexes qui comprennent la scolarité, l’assurance santé et le rapatriement à la fin de la formation. Au niveau de l’Enseignement supérieur, nos étudiants ont 4,8 millions de Fcfa sans les frais de scolarité ni assurance santé. Les factures de scolarité sont déposées à l’ambassade et c’est le payeur qui les règle. Mais si l’étudiant par anticipation, a pu régler les factures lui-même et s’il a les reçus pour l’attester, on lui rembourse. Mais que les étudiants sachent qu’il y a souvent des arriérés qu’il faut régler et il appartient au payeur de procéder, en fonction des urgences. Nos étudiants boursiers en Inde sont au nombre de cinq. Les secours financiers ne concernent que moins de dix personnes. Les autres doivent certainement dépendre du ministère de l’Enseignement technique dont j’ignore le mode de fonctionnement», a expliqué le directeur des bourses d’étude. Avant de les inviter à la patience.
N.E
N.E