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Société Publié le vendredi 26 août 2011 | Le Mandat

Bouaké / Tenue effective des examens, Les ex-enseignants volontaires du Mevci menacent

«Nous sommes fatigués, où sont passés les 1.800.000.000frs, papa Ado, sauve-nous, nous sommes des recrues directes et non des stagiaires », voici en quelques mots la protestation des ex-enseignants volontaires à l’endroit du gouvernement ivoirien. Ils l’ont exprimé à l’occasion d’une rencontre initiée par leur coordination nationale, la Cneevci. Dans une motion de protestation lue par le président de ladite coordination, en la personne de M. Dao Issa, professeur de droit au collège technique Cbcg de Bouaké. Ces enseignants réclament l’attribution de leurs numéros matricules, 17 mois d’arriérés de salaires et une prime, pour un montant global de 1.800.000.000frs CFA, comme convenu lors du séminaire de Yamoussoukro. C’était jeudi 25 août 2011, au cours d’un sit-in à la préfecture de Bouaké. Depuis mars 2010, les ex-enseignants volontaires ont été affectés sur tout l’ensemble du territoire national et, jusqu’à ce jour, rien n’a été défini les concernant. « Nous demandons, sans délai, le paiement de nos salaires et la mise à notre disposition des matricules. La clarification de statut car nous refusons d’être traités comme stagiaires, après 17 mois sur le terrain », a indiqué Dao Issa. Poursuivant, il a évoqué le problème de certains des leurs qui n’ont pu être intégrés à la Fonction publique, comme promis par les autorités en place aujourd’hui. Il serait donc impératif d’affecter ces personnes afin d’éviter, une fois de plus, des frustrés. « Nous voulons l’affectation sans délai de nos camarades», a affirmé le président des ex-enseignants volontaires. Relativement aux examens à venir, il s’est voulu clair. Pour lui, la tenue effective des examens sera la résultante du traitement qui sera fait de leurs revendications. « Pour que les examens se déroulent en toute sérénité, il va falloir que les autorités nous écoutent. Si cela n’est pas fait, il nous sera très difficile de participer à une quelconque opération d’examens », a déclaré Dao Issa. Notons que ce sont environ 2167 enseignants volontaires qui réclament leurs matricules et leurs 17 mois d’arriérés de salaires, et 121 autres qui revendiquent leur affectation. En l’absence du préfet de région, M. Aka Konin, c’est le secrétaire général de préfecture qui a reçu les ex-enseignants volontaires. Celui-ci leur a donné l’assurance que leur message serait transmis à qui de droit.
DH DE BRAZZA
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