Le Secrétaire général et porte-parole du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnel de Côte d’Ivoire, Nanan N’Dépo, estime que l’accident du bus sur le pont Houphouët-Boigny est la conséquence des actes odieux posés ces dernières années.
La rencontre organisée, hier, à l’Université Charles Louis de Montesquieu, a permis aux rois et chefs traditionnels de lever un coin du voile sur le drame survenu le 5 août sur le pont Félix Houphouët-Boigny. Pour Nanan Dodo N’Dépo Didace, Secrétaire général et porte-parole du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnel de Côte d’Ivoire, cette catastrophe n’est rien d’autre que la conséquence des agissements odieux qui ont émaillé l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. «Chaque événement dans ce pays a une signification. Depuis 2002, il y a beaucoup de sang qui a coulé en Côte d’Ivoire. En tant que chefs traditionnels, nous avons souhaité qu’il y ait une purification pour laver ce sang. On ne nous a jamais compris. Le président Laurent Gbagbo voulait le faire mais curieusement, les dossiers ont disparu. Ensuite, on est allé d’étapes en étapes pour organiser une petite cérémonie à Man», a-t-il indiqué. Le dépositaire de la tradition a ensuite révélé que l’autobus est tombé à l’endroit où les otages enlevés au Novotel, au plus fort de la crise armée, ont été exécutés et jetés. «Le lieu où le bus est tombé dans la lagune est le lieu où les blancs enlevés ont été et jetés dans la lagune. Nous avons tous suivi ce qui s’est passé dans ce pays. Il ya eu des tueries et des morts qu’on a jetés dans la lagune. La lagune n’a jamais voulu avoir des gens qu’on tue et qu’on jette. C’est une insulte», a expliqué Nanan Dodo N’Dépo. La solution à ce genre de catastrophes résiderait, à l’en croire, dans la purification de tout le territoire national et dans un retour aux sources des africains. «Il faut faire en sorte que la terre de la Côte d’Ivoire soit purifiée. Ce n’est pas du folklore», a-t- martelé. Avant d’indiqué que pareille tentative avait été faite en 2002 et qu’il n’y a jamais eu de suite. «Nous avons essayé, en 2002, d’immoler un bœuf noir au Plateau. Certains ont pensé qu’on était en train de maudire des gens. Si on avait eu les moyens, c’est 19 bœufs qu’on aurait dû immoler. Ce qu’on a fait n’a pas pu arrêter ce qui est arrivé. Qu’on nous permette, aujourd’hui, de faire cette purification dans toute la Côte d’Ivoire et le résultat suivra», a conclu la tête couronnée.
M’Bah A.
La rencontre organisée, hier, à l’Université Charles Louis de Montesquieu, a permis aux rois et chefs traditionnels de lever un coin du voile sur le drame survenu le 5 août sur le pont Félix Houphouët-Boigny. Pour Nanan Dodo N’Dépo Didace, Secrétaire général et porte-parole du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnel de Côte d’Ivoire, cette catastrophe n’est rien d’autre que la conséquence des agissements odieux qui ont émaillé l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. «Chaque événement dans ce pays a une signification. Depuis 2002, il y a beaucoup de sang qui a coulé en Côte d’Ivoire. En tant que chefs traditionnels, nous avons souhaité qu’il y ait une purification pour laver ce sang. On ne nous a jamais compris. Le président Laurent Gbagbo voulait le faire mais curieusement, les dossiers ont disparu. Ensuite, on est allé d’étapes en étapes pour organiser une petite cérémonie à Man», a-t-il indiqué. Le dépositaire de la tradition a ensuite révélé que l’autobus est tombé à l’endroit où les otages enlevés au Novotel, au plus fort de la crise armée, ont été exécutés et jetés. «Le lieu où le bus est tombé dans la lagune est le lieu où les blancs enlevés ont été et jetés dans la lagune. Nous avons tous suivi ce qui s’est passé dans ce pays. Il ya eu des tueries et des morts qu’on a jetés dans la lagune. La lagune n’a jamais voulu avoir des gens qu’on tue et qu’on jette. C’est une insulte», a expliqué Nanan Dodo N’Dépo. La solution à ce genre de catastrophes résiderait, à l’en croire, dans la purification de tout le territoire national et dans un retour aux sources des africains. «Il faut faire en sorte que la terre de la Côte d’Ivoire soit purifiée. Ce n’est pas du folklore», a-t- martelé. Avant d’indiqué que pareille tentative avait été faite en 2002 et qu’il n’y a jamais eu de suite. «Nous avons essayé, en 2002, d’immoler un bœuf noir au Plateau. Certains ont pensé qu’on était en train de maudire des gens. Si on avait eu les moyens, c’est 19 bœufs qu’on aurait dû immoler. Ce qu’on a fait n’a pas pu arrêter ce qui est arrivé. Qu’on nous permette, aujourd’hui, de faire cette purification dans toute la Côte d’Ivoire et le résultat suivra», a conclu la tête couronnée.
M’Bah A.
