« On a beaucoup parlé de paix. Tant que tu n’es pas en conformité avec les règles de Dieu, l’on ne peut acquérir cette paix », a fait observer dans la nuit du 26 au 27 août 2011, à la mosquée d’Aghien, à Cocody, les Deux Plateaux, Cheick Aymar Boikary Fofana, président du Conseil supérieur des imams (Cosim)
Le guide de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire, a appelé également, ses coreligionnaires à s’approprier le processus de réconciliation nationale et à militer pour la construction d’une nouvelle Côte d’Ivoire.
De retour de la méga-qadr qui s’est tenue au parc des sports de Treichville, le Cheick Fofana est venu s’adresser aux membres de sa communauté à la mosquée d’Aghien, en leur demandant de se réconcilier d’abord avec Dieu en vue de rendre toute réconciliation avec son prochain facile.
« Il faut que la Côte d’Ivoire se réconcilie avec elle-même. La Côte d’Ivoire est une République. Cependant quand on regarde les Ivoiriens, on a l’impression que nous sommes dans une fédération de royaumes où à quelques kilomètres de son village, on est taxé d’étranger », a déclaré le guide religieux.
Pour lui, les Ivoiriens doivent revenir aux fondamentaux construits autour de leur devise (Union, Discipline, Travail). Des Ivoiriens ont travaillé en Côte d’Ivoire pour la division du pays au détriment de ces valeurs, a-t-il déploré.
Poursuivant, il a souligné que les Ivoiriens étaient arrivés à un stade où la discipline a disparu et que certains voulaient devenir milliardaires sans avoir jamais travaillé. C’est pourquoi, il a appelé les jeunes à la droiture et au respect d’une éthique que l’Etat s’est donnée.
« Lorsqu’on est droit et équitable, en quoi peut-on être dangereux pour les autres ? », s’est interrogé Cheick Fofana, pour qui un bon musulman est avant tout un homme de paix puisqu’il doit intégrer la repentance dans sa vie de tous les jours.
Pendant cette nuit méritoire qui vaut, selon le coran, 1000 mois d’adoration, il a révélé que Laïlatul qadr est aussi la nuit des comptes où les musulmans doivent se remettre en cause. C’est pourquoi, dira-t-il, les Ivoiriens doivent faire leur compte en se réconciliant.
Le président du Cosim a rappelé que la démocratie est le seul cadre dans lequel les ivoiriens doivent résoudre leurs différends.
Aussi, a-t-il fustigé tous ces « aventuriers » qui parlent encore d’une reprise de la guerre. « Ces derniers n’étaient vraiment pas au front. Sinon, cela ne leur traversera pas l’esprit », a-t-il conclu.
CHEICKNA D. Salif
salifdab.fratmat@gmail.com
Le guide de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire, a appelé également, ses coreligionnaires à s’approprier le processus de réconciliation nationale et à militer pour la construction d’une nouvelle Côte d’Ivoire.
De retour de la méga-qadr qui s’est tenue au parc des sports de Treichville, le Cheick Fofana est venu s’adresser aux membres de sa communauté à la mosquée d’Aghien, en leur demandant de se réconcilier d’abord avec Dieu en vue de rendre toute réconciliation avec son prochain facile.
« Il faut que la Côte d’Ivoire se réconcilie avec elle-même. La Côte d’Ivoire est une République. Cependant quand on regarde les Ivoiriens, on a l’impression que nous sommes dans une fédération de royaumes où à quelques kilomètres de son village, on est taxé d’étranger », a déclaré le guide religieux.
Pour lui, les Ivoiriens doivent revenir aux fondamentaux construits autour de leur devise (Union, Discipline, Travail). Des Ivoiriens ont travaillé en Côte d’Ivoire pour la division du pays au détriment de ces valeurs, a-t-il déploré.
Poursuivant, il a souligné que les Ivoiriens étaient arrivés à un stade où la discipline a disparu et que certains voulaient devenir milliardaires sans avoir jamais travaillé. C’est pourquoi, il a appelé les jeunes à la droiture et au respect d’une éthique que l’Etat s’est donnée.
« Lorsqu’on est droit et équitable, en quoi peut-on être dangereux pour les autres ? », s’est interrogé Cheick Fofana, pour qui un bon musulman est avant tout un homme de paix puisqu’il doit intégrer la repentance dans sa vie de tous les jours.
Pendant cette nuit méritoire qui vaut, selon le coran, 1000 mois d’adoration, il a révélé que Laïlatul qadr est aussi la nuit des comptes où les musulmans doivent se remettre en cause. C’est pourquoi, dira-t-il, les Ivoiriens doivent faire leur compte en se réconciliant.
Le président du Cosim a rappelé que la démocratie est le seul cadre dans lequel les ivoiriens doivent résoudre leurs différends.
Aussi, a-t-il fustigé tous ces « aventuriers » qui parlent encore d’une reprise de la guerre. « Ces derniers n’étaient vraiment pas au front. Sinon, cela ne leur traversera pas l’esprit », a-t-il conclu.
CHEICKNA D. Salif
salifdab.fratmat@gmail.com