Abobo / Adama Toungara exhorte à la réconciliation : «Nous devons reconstruire notre ville»
Hier mardi, la communauté musulmane d’Abobo était au rythme de la fête du ramadan. A la grande mosquée Siaka Koné, les fidèles musulmans ont afflué. Et c’est cette maison de Dieu que le maire Adama Toungara, par ailleurs Ministre des Mines, du Pétrole et de
l’Energie a choisie pour prier aux côtés de ses coreligionnaires, comme à ses habitudes. Dans son intervention, le premier magistrat de la commune d’Abobo a dit être venu se joindre à ses frères de la grande mosquée Siaka Koné. «Nous avons prié ensemble, pour demander à Dieu d’accorder sa miséricorde à nos frères qui ont été arrachés à notre affection. Nous avons prié aussi pour que le pays retrouve la paix. L’imam nous a engagés dans la voie de la réconciliation. Il a prié pour que les Ivoiriens se réconcilient eux-mêmes (...) Et que nous prions pour que Dieu assiste et le protège notre Président, le Chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara, afin que notre pays s’engage résolument dans la voie du développement», a indiqué Toungara. Il a, en outre, présenté ses vœux de nouvel an et de bonheur à toute la communauté d’Abobo : les musulmans, les chrétiens et les protestants. «Je demande qu’ensemble, nous reconstruisions notre ville qui a été martyrisée, que nous arrivions à nous pardonner mutuellement comme le recommande le saint Coran», a-t-il exhorté.
El Hadj Seydou Sylla, Imam central de Yamoussoukro): «Il faut pardonner aux bourreaux d’hier pour ne pas être les bourreaux d’aujourd’hui»
«Nous sommes à ce jour au terme d’un mois de spiritualité. Nous avons fait preuve d’endurance pour plaire à Dieu. Nous nous sommes interdits de faire du mal ou de penser du mal de notre prochain. Ce sont des qualités que le messager de Dieu nous a recommandées. Et il nous appartient de suivre cet exemple. C’est pourquoi je déplore que des gens de notre communauté, parce que leurs commerces qui occupaient les trottoirs, ont été cassés dans le cadre de l’opération pays propre s’adonnent à des propos de malédiction à l’égard de nos autorités. Tout changement entraîne des mécontentements. Mais cela ne doit pas nous amener à nous écarter de la voie de Dieu avec la calomnie, la médisance, l’irrespect des lois et l’appel à la malédiction contre des autorités. Il faut plutôt prier pour que les gouvernants trouvent des sites d’accueil et non les maudire. Soyons tolérants, patients et conjuguons nos efforts et nos prières pour éviter de nouveaux fitinan (calamités) à notre pays. Il faut pardonner aux bourreaux d’hier pour ne pas être les bourreaux d’aujourd’hui et de demain. Toutefois, la justice doit faire son travail pour soulager les victimes qui ne doivent pas être les sacrifiés de la réconciliation nationale».
Yopougon /Idriss Koudouss: «La réconciliation doit commencer par Alassane Ouattara lui-même»
A l’occasion de la fête de l’Aïd el Fitr ou de Ramadan marquant la rupture du jeûne, l’Imam Idriss Koudouss lors de son sermon prononcé dans son fief de Yopougon Port-Bouët II, a lancé un appel au Président Ouattara, l’exhortant en tant qu’initiateur, garant et bénéficiaire de la réconciliation, à s’impliquer personnellement à sa réussite. Pour lui, cet acte d’immense amour doit se faire nécessairement entre deux personnes. « Le sens de la réconciliation se fera entre deux entités, mais concernera tous les Ivoiriens», a indiqué le Cheick. Il y a toutefois, précise-t-il, des conditions. Il s’agit d’abord pour la personne qui veut la réconciliation, de se réconcilier surtout avec elle- même. « Enlève la haine, la jalousie, la colère et la rancœur de ton cœur avant de vouloir réconcilier les autres», a dit Koudouss à l’endroit de tous ceux qui sont chargés de promouvoir ce concept. « La réconciliation doit commencer par Alassane Ouattara lui-même, car c’est lui qui en est l’initiateur », a-t-il conseillé. Il sera ensuite question pour les initiateurs de se réconcilier avec Allah et après quoi, ils pourront le faire avec tous les Etres. Et d’assurer que si les Ivoiriens y mettent du sien, la réconciliation se fera aisément, à condition de pardonner. Selon lui, le ramadan a trois sens : le spirituel comme devoir obligatoire, car 4ème pilier de l’Islam ; l’humanitaire où le fidèle se doit de partager avec les pauvres et les nécessiteux ; et le social, car il est recommandé d’avoir de bonnes œuvres envers tout le monde. Pour finir, il a remercié les autorités et autres anonymes qui ont contribué à la réussite de ce mois de pénitence».
Yopougon / Cheikh Ibrahim Brédji, Imam de la MACA: «Que l’esprit de paix du Ramadan habite tous les cœurs»
«Le ramadan est le mois de grâces par excellence de Dieu. En sortant de ce mois, chaque musulman s’est imposé une discipline spirituelle. J’ai l’habitude de dire que chaque fidèle a rechargé sa batterie de foi. Il ne faut pas que la recharge spirituelle diminue.
Il faut toujours l’alimenter de prières, de zikr, de compassion pour les nécessiteux. En ce jour saint, nous formulons des prières pour que Dieu éloigne de nous les esprits du mal. Il faut que l’esprit du Ramadan, qui est l’ouverture à son prochain, la réconciliation avec soi-même, avec Dieu et son semblable habite tous les cœurs des Ivoiriens. J’en appelle à la réconciliation vraie. Brisons le mur de méfiance et de défiance entre nous».
Abobo / Imam Cheick Sylla Aboubacar à ses fidèles: «Ayez la crainte de Dieu»
Le terrain de football de la gare de train d’Abobo a, le mardi 30 août 2011, abrité la prière marquant la fin du ramadan. Après les deux rakats, le Cheick Sylla Aboubacar, imam principal de la mosquée Adja Mariam Sangaré, a saisi l’occasion pour prier pour la Côte d’Ivoire ainsi que de ses dirigeants. A la communauté musulmane ainsi qu’aux autres confessions religieuses, il a dit ceci : «Ayez la crainte de Dieu et priez conformément à ses préceptes car cela vous épargnera de l’enfer». Aussi, s’est-il appesanti sur la portée positive du pèlerinage qui fait du musulman un homme nouveau, débarrassé de tout péché antérieur. L’imam Sylla a formulé des bénédictions de mariage pour les célibataires, réussite scolaire pour les élèves et étudiants, prospérité et santé pour tout le monde et surtout paix pour toute la Côte d’Ivoire. Après la prière, les musulmans se sont salués fraternellement et ont formulé des vœux pour une année 2011 plus prospère et paisible».
Olivier Guédé, M. Ouattara, et MTT
Hier mardi, la communauté musulmane d’Abobo était au rythme de la fête du ramadan. A la grande mosquée Siaka Koné, les fidèles musulmans ont afflué. Et c’est cette maison de Dieu que le maire Adama Toungara, par ailleurs Ministre des Mines, du Pétrole et de
l’Energie a choisie pour prier aux côtés de ses coreligionnaires, comme à ses habitudes. Dans son intervention, le premier magistrat de la commune d’Abobo a dit être venu se joindre à ses frères de la grande mosquée Siaka Koné. «Nous avons prié ensemble, pour demander à Dieu d’accorder sa miséricorde à nos frères qui ont été arrachés à notre affection. Nous avons prié aussi pour que le pays retrouve la paix. L’imam nous a engagés dans la voie de la réconciliation. Il a prié pour que les Ivoiriens se réconcilient eux-mêmes (...) Et que nous prions pour que Dieu assiste et le protège notre Président, le Chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara, afin que notre pays s’engage résolument dans la voie du développement», a indiqué Toungara. Il a, en outre, présenté ses vœux de nouvel an et de bonheur à toute la communauté d’Abobo : les musulmans, les chrétiens et les protestants. «Je demande qu’ensemble, nous reconstruisions notre ville qui a été martyrisée, que nous arrivions à nous pardonner mutuellement comme le recommande le saint Coran», a-t-il exhorté.
El Hadj Seydou Sylla, Imam central de Yamoussoukro): «Il faut pardonner aux bourreaux d’hier pour ne pas être les bourreaux d’aujourd’hui»
«Nous sommes à ce jour au terme d’un mois de spiritualité. Nous avons fait preuve d’endurance pour plaire à Dieu. Nous nous sommes interdits de faire du mal ou de penser du mal de notre prochain. Ce sont des qualités que le messager de Dieu nous a recommandées. Et il nous appartient de suivre cet exemple. C’est pourquoi je déplore que des gens de notre communauté, parce que leurs commerces qui occupaient les trottoirs, ont été cassés dans le cadre de l’opération pays propre s’adonnent à des propos de malédiction à l’égard de nos autorités. Tout changement entraîne des mécontentements. Mais cela ne doit pas nous amener à nous écarter de la voie de Dieu avec la calomnie, la médisance, l’irrespect des lois et l’appel à la malédiction contre des autorités. Il faut plutôt prier pour que les gouvernants trouvent des sites d’accueil et non les maudire. Soyons tolérants, patients et conjuguons nos efforts et nos prières pour éviter de nouveaux fitinan (calamités) à notre pays. Il faut pardonner aux bourreaux d’hier pour ne pas être les bourreaux d’aujourd’hui et de demain. Toutefois, la justice doit faire son travail pour soulager les victimes qui ne doivent pas être les sacrifiés de la réconciliation nationale».
Yopougon /Idriss Koudouss: «La réconciliation doit commencer par Alassane Ouattara lui-même»
A l’occasion de la fête de l’Aïd el Fitr ou de Ramadan marquant la rupture du jeûne, l’Imam Idriss Koudouss lors de son sermon prononcé dans son fief de Yopougon Port-Bouët II, a lancé un appel au Président Ouattara, l’exhortant en tant qu’initiateur, garant et bénéficiaire de la réconciliation, à s’impliquer personnellement à sa réussite. Pour lui, cet acte d’immense amour doit se faire nécessairement entre deux personnes. « Le sens de la réconciliation se fera entre deux entités, mais concernera tous les Ivoiriens», a indiqué le Cheick. Il y a toutefois, précise-t-il, des conditions. Il s’agit d’abord pour la personne qui veut la réconciliation, de se réconcilier surtout avec elle- même. « Enlève la haine, la jalousie, la colère et la rancœur de ton cœur avant de vouloir réconcilier les autres», a dit Koudouss à l’endroit de tous ceux qui sont chargés de promouvoir ce concept. « La réconciliation doit commencer par Alassane Ouattara lui-même, car c’est lui qui en est l’initiateur », a-t-il conseillé. Il sera ensuite question pour les initiateurs de se réconcilier avec Allah et après quoi, ils pourront le faire avec tous les Etres. Et d’assurer que si les Ivoiriens y mettent du sien, la réconciliation se fera aisément, à condition de pardonner. Selon lui, le ramadan a trois sens : le spirituel comme devoir obligatoire, car 4ème pilier de l’Islam ; l’humanitaire où le fidèle se doit de partager avec les pauvres et les nécessiteux ; et le social, car il est recommandé d’avoir de bonnes œuvres envers tout le monde. Pour finir, il a remercié les autorités et autres anonymes qui ont contribué à la réussite de ce mois de pénitence».
Yopougon / Cheikh Ibrahim Brédji, Imam de la MACA: «Que l’esprit de paix du Ramadan habite tous les cœurs»
«Le ramadan est le mois de grâces par excellence de Dieu. En sortant de ce mois, chaque musulman s’est imposé une discipline spirituelle. J’ai l’habitude de dire que chaque fidèle a rechargé sa batterie de foi. Il ne faut pas que la recharge spirituelle diminue.
Il faut toujours l’alimenter de prières, de zikr, de compassion pour les nécessiteux. En ce jour saint, nous formulons des prières pour que Dieu éloigne de nous les esprits du mal. Il faut que l’esprit du Ramadan, qui est l’ouverture à son prochain, la réconciliation avec soi-même, avec Dieu et son semblable habite tous les cœurs des Ivoiriens. J’en appelle à la réconciliation vraie. Brisons le mur de méfiance et de défiance entre nous».
Abobo / Imam Cheick Sylla Aboubacar à ses fidèles: «Ayez la crainte de Dieu»
Le terrain de football de la gare de train d’Abobo a, le mardi 30 août 2011, abrité la prière marquant la fin du ramadan. Après les deux rakats, le Cheick Sylla Aboubacar, imam principal de la mosquée Adja Mariam Sangaré, a saisi l’occasion pour prier pour la Côte d’Ivoire ainsi que de ses dirigeants. A la communauté musulmane ainsi qu’aux autres confessions religieuses, il a dit ceci : «Ayez la crainte de Dieu et priez conformément à ses préceptes car cela vous épargnera de l’enfer». Aussi, s’est-il appesanti sur la portée positive du pèlerinage qui fait du musulman un homme nouveau, débarrassé de tout péché antérieur. L’imam Sylla a formulé des bénédictions de mariage pour les célibataires, réussite scolaire pour les élèves et étudiants, prospérité et santé pour tout le monde et surtout paix pour toute la Côte d’Ivoire. Après la prière, les musulmans se sont salués fraternellement et ont formulé des vœux pour une année 2011 plus prospère et paisible».
Olivier Guédé, M. Ouattara, et MTT