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Société Publié le mercredi 31 août 2011 | Nord-Sud

Aïd el fitr : Alassane Ouattara prône le pardon

© Nord-Sud Par Prisca
Activités des institutions: le Président de la Cour suprême, Mamadou Koné a prêté serment devant le chef de l`Etat
Mardi 24 mai 2011. Abidjan. Salle des pas perdus du Palais présidentiel, Plateau. Le Président de la Cour suprême, Mamadou Koné a prêté serment devant le chef de l`Etat, SEM Alassane Dramane Ouattara
Le président de la République a célébré, hier, le premier ramadan de son ère à la mosquée de la Riviera-Golf.


L’Aïd-el-fitr a été célébré, hier, sur tout le territoire ivoirien. A cette occasion, le président de la République a fait la prière du matin avec les musulmans à la mosquée de la Riviera-Golf. Vêtu d’un boubou éclatant et accompagné d’une forte délégation dont Cissé Bacongo, le ministre de l’Enseignement supérieur, Alassane Dramane Ouattara a commémoré le tout premier Aïd-el-fitr de son ère dans un climat de réconciliation et de reconstruction. Après avoir souhaité une bonne fête de Ramadan aux musulmans de Côte d’Ivoire, il les a exhortés au pardon et à la réconciliation. C’est au prix de cela que cette nation d’hospitalité retrouvera la paix, après la crise post-électorale. Les musulmans ont traversé de lourdes épreuves pendant la crise, selon l’imam el hadj Mamadou Traoré qui a dirigé la prière. « La célébration de l’Aïd-et-fitr 2011 intervient à un moment où notre pays, la Côte d’Ivoire, est résolument engagé dans un processus de réconciliation nationale, après une grave crise post-électorale qui a mis à mal la cohésion sociale », a-t-il indiqué dans sa prière de sermon. Si cette crise a été éprouvante pour tous les Ivoiriens, selon lui, elle l’a été davantage pour la communauté musulmane « qui a vu plusieurs de ses imams et leurs fidèles froidement et injustement abattus, et beaucoup de ses mosquées profanées et incendiées ». Malgré tout, ses frères et sœurs musulmans ont fait preuve de retenue. Ce qu’il a salué. « Je vous exhorte à vous inscrire tous et toutes dans le processus de réconciliation en cours », a-t-il terminé son propos.

Raphaël Tanoh
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