Superbement sanglés dans leurs plus beaux boubous, chantant des cantiques religieux et des louanges à la gloire d'Allah, ou psalmodiant le Saint Coran, les musulmans de la Riviera
Golf, à l'instar de leurs coreligionnaires d'autres pays, ont célébré dans la gaieté et le
recueillement, hier sur l'esplanade de la grande mosquée de cette cité, la « fête-prière » de la
rupture du jeûne appelée l'Aïd El-Fitr. Une fête importante dans la vie du musulman qui lui
donne l'occasion de se recueillir sur soi et d'exprimer à la fois son infinie reconnaissance à
Allah qui lui a permis d'atteindre le mois de Ramadan et de le vivre pieusement. Sortis
massivement pour accomplir le rituel de « rakat » qui ponctue cette célébration, les
musulmans de la Riviera Golf, avec à leur tête le Président de la République, Alassane
Ouattara, ont écouté religieusement le sermon de l'imam principal de cette mosquée, El hadj
Mamadou Traoré. Le guide religieux, comme il est de tradition, a, d'entrée, expliqué le sens
profond que revêt la célébration de la fête de la rupture du jeûne : « la joie du jeûneur
aujourd'hui s'explique d'une part, par le sentiment qui l'habite d'avoir accompli son devoir de
musulman qui lui vaut de bénéficier de l'agrément d'Allah et de son pardon qui l'affranchit
également du feu et lui ouvre les portes du Paradis. Elle s'explique d'autre part, par la liberté
retrouvée de faire les choses licites que le jeûne lui interdisait durant le Ramadan ». L'imam
n'a pas oublié de préciser que « bienheureux sont ceux et celles des croyants, qui, pendant et après le Ramadan intègrent ces qualités dans leur comportement au quotidien ». Poursuivant, l'homme de Dieu a indiqué que « la célébration de l'Aïd El-Fitr cette année, intervient à un moment où la Côte d'Ivoire est résolument engagée dans un processus de réconciliation nationale, après avoir connu la plus grave crise postélectorale qui a sérieusement mis à mal la cohésion sociale ». Dans un tel contexte, l'imam Mamadou Traoré a exhorté les fidèles musulmans à s'inscrire résolument dans le processus de réconciliation en cours, mais également a invité les bourreaux à se repentir sincèrement : « Je demande à nos frères auteurs d'exactions et d'actes répréhensibles, de se repentir et de demander pardon aux Ivoiriens».
Cet acte de courage et d'humilité, a précisé l'Imam Mamadou Traoré, est nécessaire pour une réconciliation vraie et sincère. «Votre pardon, dans l'humilité, libérera à coup sûr les
consciences et apaisera les cœurs des victimes» a conclu, avec insistance, l'imam Traoré.
Moussa Keita
Golf, à l'instar de leurs coreligionnaires d'autres pays, ont célébré dans la gaieté et le
recueillement, hier sur l'esplanade de la grande mosquée de cette cité, la « fête-prière » de la
rupture du jeûne appelée l'Aïd El-Fitr. Une fête importante dans la vie du musulman qui lui
donne l'occasion de se recueillir sur soi et d'exprimer à la fois son infinie reconnaissance à
Allah qui lui a permis d'atteindre le mois de Ramadan et de le vivre pieusement. Sortis
massivement pour accomplir le rituel de « rakat » qui ponctue cette célébration, les
musulmans de la Riviera Golf, avec à leur tête le Président de la République, Alassane
Ouattara, ont écouté religieusement le sermon de l'imam principal de cette mosquée, El hadj
Mamadou Traoré. Le guide religieux, comme il est de tradition, a, d'entrée, expliqué le sens
profond que revêt la célébration de la fête de la rupture du jeûne : « la joie du jeûneur
aujourd'hui s'explique d'une part, par le sentiment qui l'habite d'avoir accompli son devoir de
musulman qui lui vaut de bénéficier de l'agrément d'Allah et de son pardon qui l'affranchit
également du feu et lui ouvre les portes du Paradis. Elle s'explique d'autre part, par la liberté
retrouvée de faire les choses licites que le jeûne lui interdisait durant le Ramadan ». L'imam
n'a pas oublié de préciser que « bienheureux sont ceux et celles des croyants, qui, pendant et après le Ramadan intègrent ces qualités dans leur comportement au quotidien ». Poursuivant, l'homme de Dieu a indiqué que « la célébration de l'Aïd El-Fitr cette année, intervient à un moment où la Côte d'Ivoire est résolument engagée dans un processus de réconciliation nationale, après avoir connu la plus grave crise postélectorale qui a sérieusement mis à mal la cohésion sociale ». Dans un tel contexte, l'imam Mamadou Traoré a exhorté les fidèles musulmans à s'inscrire résolument dans le processus de réconciliation en cours, mais également a invité les bourreaux à se repentir sincèrement : « Je demande à nos frères auteurs d'exactions et d'actes répréhensibles, de se repentir et de demander pardon aux Ivoiriens».
Cet acte de courage et d'humilité, a précisé l'Imam Mamadou Traoré, est nécessaire pour une réconciliation vraie et sincère. «Votre pardon, dans l'humilité, libérera à coup sûr les
consciences et apaisera les cœurs des victimes» a conclu, avec insistance, l'imam Traoré.
Moussa Keita