Elles ne baissent pas les bras. Elles, ce sont les balayeuses de Watch My World (WWW).
Hier, elles ont encore donné de la voix, à Marcory, pour réclamer quatre mois de salaires
impayés à cette structure. Manquant même de lyncher un des responsables de cette société qui ne voulait pas se faire photographier par notre photographe. Toute chose qui a fait monter la tension d'un cran. « Ce sont des voleurs. Ils nous ont fait travailler quatre mois sans salaire.
Lorsque nous venons réclamer notre argent, ils nous demandent de repasser la semaine
prochaine. A chaque fois, c'est comme ça. Ce sont des voleurs », ne cessaient de scander
les femmes en colère. Ces dernières ont promis manifester jusqu'à ce que les responsables
de WWW paient ce qu'il leur doit. Plus de 100 femmes sont concernées par cette situation.
A la fin de la crise postélectorale, ces braves dames ont été recrutées par cette société pour
balayer les rues d'Abidjan. Une tâche qu'elles ont accomplie avec abnégation, donnant ainsi
un nouveau visage à la capitale économique ivoirienne. Aujourd'hui, elles ne demandent qu'à
rentrer en possession de leur salaire. Du côté de WWW, on a toujours argué que c'est l'Etat
qui n'a pas encore fait les virements pour payer les balayeuses. Au ministère de la Salubrité
urbaine, on rétorque que le recrutement des balayeuses incombe aux mairies.
Dao Maïmouna
Hier, elles ont encore donné de la voix, à Marcory, pour réclamer quatre mois de salaires
impayés à cette structure. Manquant même de lyncher un des responsables de cette société qui ne voulait pas se faire photographier par notre photographe. Toute chose qui a fait monter la tension d'un cran. « Ce sont des voleurs. Ils nous ont fait travailler quatre mois sans salaire.
Lorsque nous venons réclamer notre argent, ils nous demandent de repasser la semaine
prochaine. A chaque fois, c'est comme ça. Ce sont des voleurs », ne cessaient de scander
les femmes en colère. Ces dernières ont promis manifester jusqu'à ce que les responsables
de WWW paient ce qu'il leur doit. Plus de 100 femmes sont concernées par cette situation.
A la fin de la crise postélectorale, ces braves dames ont été recrutées par cette société pour
balayer les rues d'Abidjan. Une tâche qu'elles ont accomplie avec abnégation, donnant ainsi
un nouveau visage à la capitale économique ivoirienne. Aujourd'hui, elles ne demandent qu'à
rentrer en possession de leur salaire. Du côté de WWW, on a toujours argué que c'est l'Etat
qui n'a pas encore fait les virements pour payer les balayeuses. Au ministère de la Salubrité
urbaine, on rétorque que le recrutement des balayeuses incombe aux mairies.
Dao Maïmouna