C’est le premier conclave post crise des forces nouvelles des ex-rebelles qui veulent réfléchir, certainement, sur leur avenir. Après que leur chef, Guillaume Soro, Premier ministre ait réussi à organiser la présidentielle. Les élections législatives se profilent à l’horizon. Quelle sera l’attitude à tenir face à ces enjeux électoraux ?
Un communiqué du secrétariat général des Forces Nouvelles invite les membres de l’ex-rébellion à un conclave, à Bouaké, du 10 au 11 août prochain. Selon celui-ci, cette première rencontre post-crise va porter sur les « questions urgentes » liées à l’organisation des élections législatives et sur «l’annonce de décisions très attendues». Guillaume Soro va-t-il franchir le rubicon et transformer son mouvement en force politique ? Cette question revient, de façon récurrente, sur toutes les lèvres des observateurs de la scène politique ivoirienne. Se référant au communiqué des Forces nouvelles qui annonce des décisions inattendues, une telle initiative n’est pas exclue. Pour le moment, des sources proches du secrétaire général des Forces nouvelles déclarent que les ex-rebelles veulent faire leur mue. Une mutation en force politique ? En un mot, comme en mille, l’appétit politique chez les Forces nouvelles se fait de plus en plus sentir. Après avoir passé quatre ans à la primature, Guillaume Soro veut un point de chute. Puisque, selon les accords de campagne, la primature devrait revenir au Pdci-Rda. Récemment, un confrère l’a annoncé à l’hémicycle. Des sources indiquent que Guillaume Soro veut être député dans son village natal, Ferkessédougou, dans le nord du pays. De leader estudiantin qu’il était, il y a quelques années, avant de diriger l’aile politique de l’ex-rébellion puis d’atterrir à la primature, à la faveur des accords politiques de Ouagadougou et ensuite confirmé par le président Ouattara, Guillaume Soro s’est fait un nom dans la sphère politique ivoirienne. L’homme est devenu une personnalité qui compte dans ce pays. Le poste de député qui lui donnera une immunité parlementaire est, pour lui, une aubaine à saisir. Si l’occasion se présente, il ne crachera pas dessus. Mais, il ne veut pas mener cette aventure en solo.
Lobognon, Méité , Sidiki Konaté, Fatoumata Traoré… dans la course?
Ses compagnons de lutte veulent l’accompagner. On annonce le ministre de la Jeunesse et du Service civique, Alain Lobognon, un fidèle parmi les fidèles. Cet ancien secrétaire général du Rjr veut se lancer dans la course à la députation, à Fresco. Il dirige actuellement le club local de football de cette localité. Parmi les hommes de Soro, il y a Sidiki Konaté, ministre de l’Artisanat et des Pme, natif de Man, qui pointe le nez. Il veut mettre son expérience et son carnet d’adresses au service de la population de sa région. On annonce aussi Fatoumata Traoré. Discrète depuis un moment, la secrétaire nationale chargée des victimes de guerre voudra aussi briguer le poste de parlementaire à Bouaké. Il faut compter avec Méité Sindou, secrétaire national à la bonne gouvernance. Des langues annoncent aussi le positionnement de la très dynamique Affoussy Bamba. Soro n’est pas un politicien qui baille aux corneilles. A l’image des stratèges politiques, il sait manœuvrer pour asseoir sa légitimité. Rien ne l’empêche donc de tenter, demain, un destin politique encore plus glorieux en passant par l’Assemblée nationale. Une hypothèse longtemps refoulée mais qui, de plus en plus, s’impose comme une évidence. Il est vrai que « ce jeune homme de 39 ans » a l’intelligence souriante et sait changer quand il faut. Il a des hommes qui partagent ses idées pour la Côte d’Ivoire. Il a aussi les moyens; c’est ça aussi un leader. Et Guillaume Soro en est un. La concertation des 10 et 11 septembre prochains nous en dira plus et les oreilles restent tendues vers la capitale de la région du Bandama.
Patrick N’Guessan
Un communiqué du secrétariat général des Forces Nouvelles invite les membres de l’ex-rébellion à un conclave, à Bouaké, du 10 au 11 août prochain. Selon celui-ci, cette première rencontre post-crise va porter sur les « questions urgentes » liées à l’organisation des élections législatives et sur «l’annonce de décisions très attendues». Guillaume Soro va-t-il franchir le rubicon et transformer son mouvement en force politique ? Cette question revient, de façon récurrente, sur toutes les lèvres des observateurs de la scène politique ivoirienne. Se référant au communiqué des Forces nouvelles qui annonce des décisions inattendues, une telle initiative n’est pas exclue. Pour le moment, des sources proches du secrétaire général des Forces nouvelles déclarent que les ex-rebelles veulent faire leur mue. Une mutation en force politique ? En un mot, comme en mille, l’appétit politique chez les Forces nouvelles se fait de plus en plus sentir. Après avoir passé quatre ans à la primature, Guillaume Soro veut un point de chute. Puisque, selon les accords de campagne, la primature devrait revenir au Pdci-Rda. Récemment, un confrère l’a annoncé à l’hémicycle. Des sources indiquent que Guillaume Soro veut être député dans son village natal, Ferkessédougou, dans le nord du pays. De leader estudiantin qu’il était, il y a quelques années, avant de diriger l’aile politique de l’ex-rébellion puis d’atterrir à la primature, à la faveur des accords politiques de Ouagadougou et ensuite confirmé par le président Ouattara, Guillaume Soro s’est fait un nom dans la sphère politique ivoirienne. L’homme est devenu une personnalité qui compte dans ce pays. Le poste de député qui lui donnera une immunité parlementaire est, pour lui, une aubaine à saisir. Si l’occasion se présente, il ne crachera pas dessus. Mais, il ne veut pas mener cette aventure en solo.
Lobognon, Méité , Sidiki Konaté, Fatoumata Traoré… dans la course?
Ses compagnons de lutte veulent l’accompagner. On annonce le ministre de la Jeunesse et du Service civique, Alain Lobognon, un fidèle parmi les fidèles. Cet ancien secrétaire général du Rjr veut se lancer dans la course à la députation, à Fresco. Il dirige actuellement le club local de football de cette localité. Parmi les hommes de Soro, il y a Sidiki Konaté, ministre de l’Artisanat et des Pme, natif de Man, qui pointe le nez. Il veut mettre son expérience et son carnet d’adresses au service de la population de sa région. On annonce aussi Fatoumata Traoré. Discrète depuis un moment, la secrétaire nationale chargée des victimes de guerre voudra aussi briguer le poste de parlementaire à Bouaké. Il faut compter avec Méité Sindou, secrétaire national à la bonne gouvernance. Des langues annoncent aussi le positionnement de la très dynamique Affoussy Bamba. Soro n’est pas un politicien qui baille aux corneilles. A l’image des stratèges politiques, il sait manœuvrer pour asseoir sa légitimité. Rien ne l’empêche donc de tenter, demain, un destin politique encore plus glorieux en passant par l’Assemblée nationale. Une hypothèse longtemps refoulée mais qui, de plus en plus, s’impose comme une évidence. Il est vrai que « ce jeune homme de 39 ans » a l’intelligence souriante et sait changer quand il faut. Il a des hommes qui partagent ses idées pour la Côte d’Ivoire. Il a aussi les moyens; c’est ça aussi un leader. Et Guillaume Soro en est un. La concertation des 10 et 11 septembre prochains nous en dira plus et les oreilles restent tendues vers la capitale de la région du Bandama.
Patrick N’Guessan
