Afin de les aider à surmonter les difficultés liées à la crise post électorale et leur permettre de reprendre normalement leurs activités, l’Etat a consenti, à l’endroit des opérateurs économiques, une défiscalisation évaluée, aujourd’hui, à 32,4 milliards de CFA. Quant à l’apurement des arriérés intérieurs, il s’est poursuivit pour atteindre le montant de 144,9 milliards de paiement cash sur le stock à fin 2010. A la fin Juin 2011, le reglement des montants se chiffre à 28 milliards. L’Etat va également faire la revue du processus de remboursement des crédits TVA pour en améliorer l’efficacité ; recenser et auditer les passifs de l’administration publique en vue de proceder à la budgetisation et au paiement des prestations validées. Dans le secteur des infrastructures économiques en général et de l’énergie en particulier, la reprise des investissements publics permettra d’impulser une dynamique économique. Le dernier appui a porté sur l’aide directe de l’Etat au secteur d’un montant de 6 milliards qui porte à 12 milliards le montant global de l’appui. Par ailleurs, l’Etat veut privilegier la concertation avec le secteur privé à travers une apporoche inclusive dans la mise en œuvre de ces actions. Cette approche concernera particulièrement le reglement des crédits de TVA, l’audit des passifs, l’utilisation du fonds d’appui au secteur privé.
Priorités pour 2012
Pour l’année 2012, l’Etat entend consolider cette bonne collaboration avec le secteur privé.
Cela devrait se traduire par la mise en œuvre d’une réforme fiscale qui permettra de mettre en place un système fiscal à base élargie et équitable, la simplification et la rationalisation des procédures administratives, et également l’adoption de mesures spécifiques en direction des micro-entreprises, notamment du secteur des transports, en vue de les inciter à sortir de l’informel. Les autres priorités portent sur la reprise des réformes structurelles nécessaires à la mise en place d’un environnement des affaires attractif, la reprise des négociations avec les partenaires au développement pour conclure un programme triennal soutenu par la facilité elargie de crédit (FEC) avec en toile de fonds le processus d’allègement de la dette extérieure sous l’initiative PPTE dont le point d’achèvement est prévu en 2012. Enfin, dans le cadre de la gouvernance, l’Etat va mettre l’accent sur le dispositif de contrôle afin de veiller au bon fonctionnement des services. La création d’une brigade anti-corruption est prévue au sein de l’Inspection Generale des Finances.
Par Marius Nouza
lejournaldeleconomie@yahoo.fr
Priorités pour 2012
Pour l’année 2012, l’Etat entend consolider cette bonne collaboration avec le secteur privé.
Cela devrait se traduire par la mise en œuvre d’une réforme fiscale qui permettra de mettre en place un système fiscal à base élargie et équitable, la simplification et la rationalisation des procédures administratives, et également l’adoption de mesures spécifiques en direction des micro-entreprises, notamment du secteur des transports, en vue de les inciter à sortir de l’informel. Les autres priorités portent sur la reprise des réformes structurelles nécessaires à la mise en place d’un environnement des affaires attractif, la reprise des négociations avec les partenaires au développement pour conclure un programme triennal soutenu par la facilité elargie de crédit (FEC) avec en toile de fonds le processus d’allègement de la dette extérieure sous l’initiative PPTE dont le point d’achèvement est prévu en 2012. Enfin, dans le cadre de la gouvernance, l’Etat va mettre l’accent sur le dispositif de contrôle afin de veiller au bon fonctionnement des services. La création d’une brigade anti-corruption est prévue au sein de l’Inspection Generale des Finances.
Par Marius Nouza
lejournaldeleconomie@yahoo.fr