L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), a organisé jeudi dernier, au centre culturel de Divo, un atelier d’échanges et de sensibilisation sur la cohésion sociale et le désarmement à l’intention des leaders des jeunes des départements de Lakota et de Divo.
Cet atelier inscrit dans le cadre de la contribution de l’ONUCI dans la sensibilisation de la jeunesse pour le processus de réconciliation nationale et le désarmement. Il s’est déroulé en présence du Préfet du Sud-Bandama, Joseph Kpan Droh, des autorités de la police et de la gendarmerie, ainsi que des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI)
Guy Munana, de la Division Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Réforme du Système de Sécurité de l’ONUCI, initiatrice de cette sensibilisation, a expliqué que, au delà de la sensibilisation, l’atelier était également un espace de discussions sur l’apport des leaders de la jeunesse aux problèmes de la cohésion sociale et de la prolifération des armes, en vue d’y apporter des solutions. « L’ONUCI est disponible à apporter sa contribution pour faire avancer cette question de la collecte d’armes, qui seraient encore en circulation, et qui constituent une menace pour la sécurité de toutes les populations».
Le Capitaine Jean Ifa, Commandant de compagnie du bataillon béninois de Divo, a attiré l’attention des participants et des autorités sur la nécessité de lutter contre la prolifération des armes qui constitue une menace pour la sécurité. Tout en notant certains progrès, il a fait remarquer que de nombreux défis demeurent pour une normalisation de la situation sécuritaire. « Ne ratez pas ce tournant de votre histoire qui s’écrit en ce moment ! Impliquez-vous dans la mise en place d’un climat de confiance avec l’autorité, et le dépôt volontaire des armes en circulation, seul gage de la sécurité », a-t-il souligné à l’endroit de la jeunesse.
Ensuite, le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie, le Capitaine Anoma Hugues Anselme et le Commandant adjoint du District de la Police, le commissaire Aka Laurent Jean-Marc, ont évoqué le risque de détenir des armes sans la formation requise pour leur utilisation. Le Cdt Anoma a donné une série d’exemples où la mauvaise manipulation des armes a semé la désolation et la mort dans beaucoup de familles chez des civils et même au sein des forces de l’ordre. Reconnaissant que le problème de l’insécurité constitue un motif d’inquiétude, le commissaire Aka a fait un plaidoyer à l’endroit des autorités, afin que celles-ci mettent à la disposition de la police et de la gendarmerie, les moyens d’action qui leur permettront de faire face efficacement au défi de l’insécurité.
Avant les échanges, le Préfet Kpan Droh avait rassuré les jeunes qu’aucune poursuite ne sera engagée contre ceux qui accepteront de remettre volontairement les armes en leur possession. A ceux qui sont encore en fuite, il a demandé de regagner leur domicile, la guerre étant finie. Il a réitéré la reconnaissance du gouvernement et des populations vis-à-vis de la mission en disant : « Merci à l’ONUCI pour l’occasion que vous nous donnez de parler avec les jeunes. Continuez à nous aider afin de sortir définitivement de la crise ! ».
Les leaders de la jeunesse ont accueilli favorablement cette initiative de l’ONUCI et se sont engagés à s’investir dans la sensibilisation pour la cohésion sociale et le désarment. Ils ont également soulevé quelques préoccupations, dont le souhait que l’appel des autorités au dépôt des armes cible non seulement les communautés autochtones mais également les chasseurs dozos présents dans la région.
Source: ONUCI
Cet atelier inscrit dans le cadre de la contribution de l’ONUCI dans la sensibilisation de la jeunesse pour le processus de réconciliation nationale et le désarmement. Il s’est déroulé en présence du Préfet du Sud-Bandama, Joseph Kpan Droh, des autorités de la police et de la gendarmerie, ainsi que des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI)
Guy Munana, de la Division Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Réforme du Système de Sécurité de l’ONUCI, initiatrice de cette sensibilisation, a expliqué que, au delà de la sensibilisation, l’atelier était également un espace de discussions sur l’apport des leaders de la jeunesse aux problèmes de la cohésion sociale et de la prolifération des armes, en vue d’y apporter des solutions. « L’ONUCI est disponible à apporter sa contribution pour faire avancer cette question de la collecte d’armes, qui seraient encore en circulation, et qui constituent une menace pour la sécurité de toutes les populations».
Le Capitaine Jean Ifa, Commandant de compagnie du bataillon béninois de Divo, a attiré l’attention des participants et des autorités sur la nécessité de lutter contre la prolifération des armes qui constitue une menace pour la sécurité. Tout en notant certains progrès, il a fait remarquer que de nombreux défis demeurent pour une normalisation de la situation sécuritaire. « Ne ratez pas ce tournant de votre histoire qui s’écrit en ce moment ! Impliquez-vous dans la mise en place d’un climat de confiance avec l’autorité, et le dépôt volontaire des armes en circulation, seul gage de la sécurité », a-t-il souligné à l’endroit de la jeunesse.
Ensuite, le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie, le Capitaine Anoma Hugues Anselme et le Commandant adjoint du District de la Police, le commissaire Aka Laurent Jean-Marc, ont évoqué le risque de détenir des armes sans la formation requise pour leur utilisation. Le Cdt Anoma a donné une série d’exemples où la mauvaise manipulation des armes a semé la désolation et la mort dans beaucoup de familles chez des civils et même au sein des forces de l’ordre. Reconnaissant que le problème de l’insécurité constitue un motif d’inquiétude, le commissaire Aka a fait un plaidoyer à l’endroit des autorités, afin que celles-ci mettent à la disposition de la police et de la gendarmerie, les moyens d’action qui leur permettront de faire face efficacement au défi de l’insécurité.
Avant les échanges, le Préfet Kpan Droh avait rassuré les jeunes qu’aucune poursuite ne sera engagée contre ceux qui accepteront de remettre volontairement les armes en leur possession. A ceux qui sont encore en fuite, il a demandé de regagner leur domicile, la guerre étant finie. Il a réitéré la reconnaissance du gouvernement et des populations vis-à-vis de la mission en disant : « Merci à l’ONUCI pour l’occasion que vous nous donnez de parler avec les jeunes. Continuez à nous aider afin de sortir définitivement de la crise ! ».
Les leaders de la jeunesse ont accueilli favorablement cette initiative de l’ONUCI et se sont engagés à s’investir dans la sensibilisation pour la cohésion sociale et le désarment. Ils ont également soulevé quelques préoccupations, dont le souhait que l’appel des autorités au dépôt des armes cible non seulement les communautés autochtones mais également les chasseurs dozos présents dans la région.
Source: ONUCI