Le FPI organise ce dimanche 4 septembre 2011, son premier meeting depuis le renversement du président Gbagbo et sa déportation dans le nord du pays.
Le député de Koumassi Jules Yao Yao, membre de la direction du Front populaire ivoirien (FPI), invite, demain dimanche 4 septembre, en accord avec la fédération d’Abidjan, les militants de son parti, à un grand meeting au stade de la Soghefia de Koumassi à partir de 14 heures. Ce grand meeting est élargi aux autres partis et organisations membres de La Majorité Présidentielle (LMP), qui a soutenu la candidature du président Laurent Gbagbo pendant les élections présidentielles.
Cette réunion politique, la première du genre après la crise armée d’après élection, a un caractère historique pour diverses raisons. La première raison tient au fait que ce meeting est le tout premier du genre qu’organise une structure du FPI, depuis le renversement du président Gbagbo par l’armée française, et sa déportation dans le nord du pays où il est tenu en détention, dans des conditions inhumaines, loin de tout regard indiscret. Même ses avocats ont mille et une difficultés pour lui rendre visite.
Ce meeting se tient au moment où le président du FPI, le premier ministre Pascal Affi Nguessan, se trouve également incarcéré, dans des conditions tout aussi inhumaines, dans le nord du pays, avec ses premiers et deuxième vice-présidents que sont Sangaré Abou Drahamane et Simone Ehivet Gbagbo.
Pour tout dire, le meeting du dimanche a lieu à un moment où le FPI se trouve dans la tourmente après l’ouragan qui s’est abattu sur la Côte d’Ivoire le 11 avril 2011. Dès lors, il se présente comme un moment de remobilisation des militants du FPI, et au-delà, des militants des partis et organisations membres de La majorité présidentielle. Il s’agira donc pour les militants du FPI, de vaincre la peur pour démontrer que leur parti n’a pas été emporté par l’ouragan, au désarroi des oiseaux de mauvais augure, nostalgiques de la pensée unique, qui conseillent même sa dissolution. Mais bien au contraire, il reste et demeure debout et déterminé pour conduire le combat pour la souveraineté, la justice et la démocratie.
L’autre raison pour laquelle le meeting du dimanche qui se tient au stade de la Soghefia de Koumassi est historique, c’est qu’il constitue une occasion de tester une fois encore la bonne foi des nouveaux tenants du pouvoir d’Etat quand ceux-ci parlent de réconciliation alors qu’ils refusent d’accepter de vivre avec ceux qui ne pensent pas comme eux. Le meeting du dimanche situera, en définitive, l’opinion nationale et internationale sur la volonté d’Alassane Dramane Ouattara, dont le pouvoir est issu d’un coup d’Etat perpétré par l’armée française, d’accepter une opposition responsable, forte et républicaine. Pourra-t-il souffrir d’une opposition véritable ? C’est à cette question centrale que le meeting de ce dimanche va répondre.
L’organisateur de ce meeting a indiqué dans un entretien qu’il a eu avec nous, avoir écrit au commissariat dont dépend le lieu où il va se tenir. Et qu’au moment où nous mettions sous presse, il n’avait pas encore le retour.
En tout état de cause, en Côte d’Ivoire l’organisation de manifestations politiques n’est pas soumise à un régime d’autorisation. Il est soumis à un régime de déclaration. Le courrier adressé à la police par l’honorable député, vaut information en la matière. Et donc le meeting devrait se tenir sans problème. Surtout que le FPI n’est pas dissous.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
Le député de Koumassi Jules Yao Yao, membre de la direction du Front populaire ivoirien (FPI), invite, demain dimanche 4 septembre, en accord avec la fédération d’Abidjan, les militants de son parti, à un grand meeting au stade de la Soghefia de Koumassi à partir de 14 heures. Ce grand meeting est élargi aux autres partis et organisations membres de La Majorité Présidentielle (LMP), qui a soutenu la candidature du président Laurent Gbagbo pendant les élections présidentielles.
Cette réunion politique, la première du genre après la crise armée d’après élection, a un caractère historique pour diverses raisons. La première raison tient au fait que ce meeting est le tout premier du genre qu’organise une structure du FPI, depuis le renversement du président Gbagbo par l’armée française, et sa déportation dans le nord du pays où il est tenu en détention, dans des conditions inhumaines, loin de tout regard indiscret. Même ses avocats ont mille et une difficultés pour lui rendre visite.
Ce meeting se tient au moment où le président du FPI, le premier ministre Pascal Affi Nguessan, se trouve également incarcéré, dans des conditions tout aussi inhumaines, dans le nord du pays, avec ses premiers et deuxième vice-présidents que sont Sangaré Abou Drahamane et Simone Ehivet Gbagbo.
Pour tout dire, le meeting du dimanche a lieu à un moment où le FPI se trouve dans la tourmente après l’ouragan qui s’est abattu sur la Côte d’Ivoire le 11 avril 2011. Dès lors, il se présente comme un moment de remobilisation des militants du FPI, et au-delà, des militants des partis et organisations membres de La majorité présidentielle. Il s’agira donc pour les militants du FPI, de vaincre la peur pour démontrer que leur parti n’a pas été emporté par l’ouragan, au désarroi des oiseaux de mauvais augure, nostalgiques de la pensée unique, qui conseillent même sa dissolution. Mais bien au contraire, il reste et demeure debout et déterminé pour conduire le combat pour la souveraineté, la justice et la démocratie.
L’autre raison pour laquelle le meeting du dimanche qui se tient au stade de la Soghefia de Koumassi est historique, c’est qu’il constitue une occasion de tester une fois encore la bonne foi des nouveaux tenants du pouvoir d’Etat quand ceux-ci parlent de réconciliation alors qu’ils refusent d’accepter de vivre avec ceux qui ne pensent pas comme eux. Le meeting du dimanche situera, en définitive, l’opinion nationale et internationale sur la volonté d’Alassane Dramane Ouattara, dont le pouvoir est issu d’un coup d’Etat perpétré par l’armée française, d’accepter une opposition responsable, forte et républicaine. Pourra-t-il souffrir d’une opposition véritable ? C’est à cette question centrale que le meeting de ce dimanche va répondre.
L’organisateur de ce meeting a indiqué dans un entretien qu’il a eu avec nous, avoir écrit au commissariat dont dépend le lieu où il va se tenir. Et qu’au moment où nous mettions sous presse, il n’avait pas encore le retour.
En tout état de cause, en Côte d’Ivoire l’organisation de manifestations politiques n’est pas soumise à un régime d’autorisation. Il est soumis à un régime de déclaration. Le courrier adressé à la police par l’honorable député, vaut information en la matière. Et donc le meeting devrait se tenir sans problème. Surtout que le FPI n’est pas dissous.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr