Réunis du 1er au 2 septembre 2011, les militaires ivoiriens ont longuement réfléchi sur ce que doit être la nouvelle armée nationale, plus de quatre mois après la prise de fonction du nouveau président ivoirien, Alassane Ouattara. A l'issue de toutes les réflexions menées, la grande muette ivoirienne a souhaité ne plus s’appeler Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) mais plutôt Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI), son appellation
originelle. « Relativement à la dénomination, des propositions ont été faites. Il s’agit des dénominations suivantes Armées ivoiriennes (AI), Armées nationales de Côte d’Ivoire (ANCI), Armées républicaines de Côte d’Ivoire (ARCI), Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI). Au terme d’échanges et d’argumentations soutenus, la dénomination de Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) a été retenue tout en laissant éventuellement la possibilité de recourir aux dénominations suivantes par ordre de préférence : FACI et AI », a lu le capitaine de vaisseau Martin Gnonsékan, au nom du comité d’organisation et des 50 experts militaires qui ont réfléchi au cours de cet atelier dit de mise en œuvre de la matrice d’actions des forces armées de Côte d’Ivoire. Deux thèmes ont sous-tendu les travaux, à savoir la matrice d’actions et le projet d’ordonnance portant organisation des FRCI. Ainsi, au titre de la matrice d’actions, les militaires ont souhaité la mise en place des FRCI, de leur
fonctionnement, de la reconstruction du patrimoine de l’armée, de la sécurisation du scrutin législatif, de la révision des accords de coopération militaire avec la France, de la consolidation de la cohésion au sein des FRCI et la lutte contre le racket. Et pour y arriver, ils ont recommandé que leurs conditions de vie et de travail soient améliorées à travers la réhabilitation des infrastructures, l’amélioration de l’image des forces armées. Tout cela passe, selon eux, par la multiplication des actions civilo-militaires (ACM) à travers les
opérations de nomadisation, la prise d’un décret pour réactualiser la zone opérationnelle ouest (ZOO) en vue d’y déployer des militaires. Les experts ont noté la création par ordonnance des FRCI et les Forces spéciales par décret, apportant des amendements sur la formulation de certains articles et la prise en compte dans l’ordonnance des services administratifs et de soutien. Mieux, ils ont préconisé, pour que la fonction de chef d’Etat-major général des armées ait sa raison d’être, de créer les Etats-majors des armées de terre, de l’air et de la marine. En présence du ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, le capitaine de vaisseau Martin Gnonsékan a annoncé qu’un rapport a été rédigé et
sera remis au Premier ministre Guillaume Soro. Le ministre Koffi a salué l’initiative des militaires, assurant que tous les moyens pourront être mis en place pour faciliter la mission des nouvelles ''FANCI''.
Hervé KPODION
originelle. « Relativement à la dénomination, des propositions ont été faites. Il s’agit des dénominations suivantes Armées ivoiriennes (AI), Armées nationales de Côte d’Ivoire (ANCI), Armées républicaines de Côte d’Ivoire (ARCI), Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI). Au terme d’échanges et d’argumentations soutenus, la dénomination de Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) a été retenue tout en laissant éventuellement la possibilité de recourir aux dénominations suivantes par ordre de préférence : FACI et AI », a lu le capitaine de vaisseau Martin Gnonsékan, au nom du comité d’organisation et des 50 experts militaires qui ont réfléchi au cours de cet atelier dit de mise en œuvre de la matrice d’actions des forces armées de Côte d’Ivoire. Deux thèmes ont sous-tendu les travaux, à savoir la matrice d’actions et le projet d’ordonnance portant organisation des FRCI. Ainsi, au titre de la matrice d’actions, les militaires ont souhaité la mise en place des FRCI, de leur
fonctionnement, de la reconstruction du patrimoine de l’armée, de la sécurisation du scrutin législatif, de la révision des accords de coopération militaire avec la France, de la consolidation de la cohésion au sein des FRCI et la lutte contre le racket. Et pour y arriver, ils ont recommandé que leurs conditions de vie et de travail soient améliorées à travers la réhabilitation des infrastructures, l’amélioration de l’image des forces armées. Tout cela passe, selon eux, par la multiplication des actions civilo-militaires (ACM) à travers les
opérations de nomadisation, la prise d’un décret pour réactualiser la zone opérationnelle ouest (ZOO) en vue d’y déployer des militaires. Les experts ont noté la création par ordonnance des FRCI et les Forces spéciales par décret, apportant des amendements sur la formulation de certains articles et la prise en compte dans l’ordonnance des services administratifs et de soutien. Mieux, ils ont préconisé, pour que la fonction de chef d’Etat-major général des armées ait sa raison d’être, de créer les Etats-majors des armées de terre, de l’air et de la marine. En présence du ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, le capitaine de vaisseau Martin Gnonsékan a annoncé qu’un rapport a été rédigé et
sera remis au Premier ministre Guillaume Soro. Le ministre Koffi a salué l’initiative des militaires, assurant que tous les moyens pourront être mis en place pour faciliter la mission des nouvelles ''FANCI''.
Hervé KPODION
