Abidjan, Des casques bleus de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) seraient impliqués de nouveau dans des questions d`exploitation et d`abus sexuels à l’ouest du pays, après ceux du contingent marocain basé à Bouaké en 2007, indique un communiqué de l’ONUCI parvenu à l’AIP
Selon ce communiqué, des services compétents au siège de l’ONU ont été saisis à New York, afin que les pays contributeurs de troupes concernées soient informés de ces allégations d’exploitation et d’abus sexuels,en vue de mener des investigations se rapportant à leurs éléments qui seraient mis en cause.
"Si ces allégations s’avéraient fondées, il reviendrait aux pays dont sont originaires les casques bleus de prendre les actions appropriées à l’encontre des personnes impliquées", précise l’ONUCI qui dit avoir informé les autorités ivoiriennes et déployé des fonctionnaires dans la région concernée pour évaluer la situation relative auxdites allégations.
Cette mission de l’ONUCI qui s’est déroulée, du 24 au 29 août, avec l’appui de l’UNICEF et de Save The Children, avait également pour objectif de faire une inspection des camps, afin de recommander des mesures additionnelles dans le but d’empêcher des membres de la mission de s’impliquer dans des actes inappropriés.
"D’ores et déjà, des actions de prévention recommandées par cette mission sont entrain d’être mises en œuvre avec une campagne de sensibilisation renforcée", rassure l’ONUCI tout en réaffirmant sa volonté de poursuivre l’application de la politique des Nations Unies de "tolérance zéro" concernant l’exploitation et les abus sexuels.
Par ailleurs, dans son point de presse hebdomadaire tenu jeudi à Abidjan, le porte-parole de la mission, Hamadoun Touré, a annoncé l’envoi d’équipes de reconnaissance à l’Ecole de gendarmerie, à Abidjan, et aux environs de la Basilique, à Yamoussoukro, qui abriteraient des engins explosifs, un véritable danger pour les populations.
"S’ils venaient à exploser, cela constituerait un véritable danger", s’est inquiété M. Touré, précisant que ces équipes seraient à mesure de prendre en charge les explosifs localisés sur ces sites.
En outre, à en croire le porte-parole de l’ONUCI, des rencontres régulières sont tenues entre les généraux des Forces impartiales et ceux des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), en vue de trouver des solutions aux problèmes sécuritaires actuels du pays.
(AIP)
Selon ce communiqué, des services compétents au siège de l’ONU ont été saisis à New York, afin que les pays contributeurs de troupes concernées soient informés de ces allégations d’exploitation et d’abus sexuels,en vue de mener des investigations se rapportant à leurs éléments qui seraient mis en cause.
"Si ces allégations s’avéraient fondées, il reviendrait aux pays dont sont originaires les casques bleus de prendre les actions appropriées à l’encontre des personnes impliquées", précise l’ONUCI qui dit avoir informé les autorités ivoiriennes et déployé des fonctionnaires dans la région concernée pour évaluer la situation relative auxdites allégations.
Cette mission de l’ONUCI qui s’est déroulée, du 24 au 29 août, avec l’appui de l’UNICEF et de Save The Children, avait également pour objectif de faire une inspection des camps, afin de recommander des mesures additionnelles dans le but d’empêcher des membres de la mission de s’impliquer dans des actes inappropriés.
"D’ores et déjà, des actions de prévention recommandées par cette mission sont entrain d’être mises en œuvre avec une campagne de sensibilisation renforcée", rassure l’ONUCI tout en réaffirmant sa volonté de poursuivre l’application de la politique des Nations Unies de "tolérance zéro" concernant l’exploitation et les abus sexuels.
Par ailleurs, dans son point de presse hebdomadaire tenu jeudi à Abidjan, le porte-parole de la mission, Hamadoun Touré, a annoncé l’envoi d’équipes de reconnaissance à l’Ecole de gendarmerie, à Abidjan, et aux environs de la Basilique, à Yamoussoukro, qui abriteraient des engins explosifs, un véritable danger pour les populations.
"S’ils venaient à exploser, cela constituerait un véritable danger", s’est inquiété M. Touré, précisant que ces équipes seraient à mesure de prendre en charge les explosifs localisés sur ces sites.
En outre, à en croire le porte-parole de l’ONUCI, des rencontres régulières sont tenues entre les généraux des Forces impartiales et ceux des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), en vue de trouver des solutions aux problèmes sécuritaires actuels du pays.
(AIP)