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Art et Culture Publié le mercredi 27 novembre 2013 | Ivoire-Presse

Droits de l’Homme: clôture de la 2ème Session de formation en droit international humanitaire et pénal d’Abidjan

© Ivoire-Presse
Justice: Abidjan abrite un important séminaire de formation sur le Droit international humanitaire et pénal
Pendant une semaine, Abidjan abritera un important séminaire de formation sur le Droit international humanitaire et pénal. Photo: la cérémonie d`ouverture
L’Institut international des droits de l’homme de Strasbourg (Institut René Cassin - France) et la Représentation en Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, en partenariat avec l’Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (l’ONUCI) et la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), ont clôturé, ce jeudi 21 novembre 2013 au CERAO, leur 2ème Session de formation en Droit international humanitaire et pénal.
Cette manifestation, qui s’est déroulée du 16 au 21 novembre 2013, a réuni une centaine d’avocats, de magistrats, d’officiels gouvernementaux et d’acteurs de la société civile d’Afrique de l’Ouest et Centrale. La formation a été dispensée par des experts du droit international issus du monde institutionnel, judiciaire, universitaire et de la société civile.
Les formations de haut niveau, telles que la présente session – ces lieux où l’on échange ensemble – sont toujours l’occasion de nouer des contacts entre personnes animées par la même passion des droits humains. Le programme même de cette rencontre promettait, au-delà du renforcement des connaissances, des débats passionnants et d’une grande richesse. Au regard du bilan nous constatons que la promesse a été tenue. Les principes fondamentaux du droit international humanitaire et pénal et ses défis actuels ont été au cœur des échanges. « Au terme de cette lecture croisée entre répression internationale et nationale des crimes internationaux, on ne peut que souligner les avancées considérables dans l’érosion de la culture de l’impunité à laquelle une culture de responsabilisation des juridictions internationales et surtout nationales s’est progressivement substituée. Au-delà des obstacles qui s’opposent toujours au fonctionnement effectif de la justice pénale internationale et nationale, il reste à espérer que l’action commune et complémentaire des juridictions internationales et des juridictions nationales - qui constituent les principaux artisans de la répression des crimes internationaux - permettra enfin la mise en place d’un « État de justice universelle » chère au célèbre criminaliste italien Q. Saldana » a souligné Madame Isabelle Moulier, Maître de conférences à l’Université de Clermont Ferrand et intervenante à la Session.

La session de formation a été clôturée par Monsieur Eugène Nindorera, Chef de la Division des droits de l'homme de l’ONUCI et Représentant du Haut-commissariat aux droits de l'homme de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Monsieur Werner Nowak, Directeur pour l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, Madame Delphine Leneutre, Chargée de programmes de l’Institut international des droits de l’homme et Madame Paulette Ezouehu Badjo, Présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI).

Enfin, une brillante conférence de clôture, consacrée au thème de la justice en Droit international pénal entre ordre et désordre, donnée par le Professeur Aboudramane Ouattara de l’Université de Cocody d’Abidjan, a permis de mieux comprendre la situation de la Côte d’Ivoire au regard de la Cour pénale internationale.

Strasbourg, le 13 novembre 2013
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