Le ministre de l’Industrie, Dosso Moussa, a présenté officiellement, hier vendredi 2 juillet 2011, au cours d’un déjeuner de presse, dans un hôtel à Abidjan, le Ccesp, un organe de relance des activités économiques en Côte d’Ivoire. Cette rencontre a permis au ministre d’évaluer l’impact de la crise postélectorale sur l’économie ivoirienne qui se chiffre à environ 650 milliards FCFA de perte .En revanche, le ministre de l’Economie et des Finances ainsi que toute l’administration et le secteur privé ont été invités à réfléchir ensemble pour en trouver une solution idoine. Par ailleurs, pour ce comité dirigé par Mme Mariam Fadiga, en collaboration avec un certain nombre de structures dont, le Bnetd (Bureau national d’étude technique et Développement), le ministère de l’Economie et des finances, le ministère du Plan et du développement, il sera question « d’aider à recenser toutes les entreprises qui ont subi des dommages lors de la récente crise que nous avons connue». Le Ccesp doit également permettre d’être le maillon entre l’administration et le secteur privé ; et de porter devant le gouvernement, « un certain nombre de préoccupations majeures pour que des solutions soient examinées par le gouvernement ». Pour des solutions durables, il a entrepris des concertations avec des banques régionales dont la Boad, la Bad, appuyées et aidées par la région. Et ce, « afin de trouver des solutions régionales au regard des difficultés que la Côte d’Ivoire a eues ». A ce titre, une tournée est prévue au mois d’octobre afin de rencontrer toutes ces banques. L’innovation dans cet environnement, c’est le centre de formalité qui doit se situer au Plateau, centre des affaires et « réaliser, en 24h, la totalité des formalités ». Le dernier chantier, c’est une étude confiée au Bnetd sur la réhabilitation de trois zones. « A côté de cela, une étude a démarré, d’ailleurs, pour retrouver un site approprié pour la création d’une nouvelle zone industrielle », a indiqué le ministre prenant à témoin le partenaire. Les trois sites identifiés sont sur la route d’Agboville, à l’île Bouley et le long de l’Autoroute du nord, où il faut, selon le ministre de l’Industrie, dégager à peu près 1000 à 2000 hectares de terrain. C’est Mme Mariam Fadiga qui assure l’exécutif de ce comité qui a présenté, d’entrée, les objectifs, les missions et quelques réalisations réalisées grâces au secteur privé.
Sériba Koné
Sériba Koné