Le compte à rebours a commencé au Bureau Ivoirien du Droit d'Auteur (Burida). Le 8 septembre prochain, "la maison du droit des artistes", conformément aux textes portant reforme du Burida devra, « après trois mois d'intérim », se choisir un Directeur général de plein- exercice. C'est dans cette optique que le cabinet "Global Search" a été coopté pour réceptionner, du 23 au 30 août dernier, les candidatures des aspirants au poste et proposer, au Conseil d'Administration, le profil du futur DG. A ce stade du processus, des sources proches de "la maison orange et blanche" susurrent que le directeur intérimaire, Florent Michel Assiélou, candidat à sa propre succession, au nombre des postulants, est en passe d'être confirmé. Car, ayant à son actif, entre autres actions, le retour au calme dans cette maison habituée aux remous pour des problèmes de salaires. En plus de cela, l'opération d'identification des usagers des oeuvres des artistes (maquis, bars, restaurants…) en leur apposant des stickers, sur le territoire national; "la remotivation" du personnel par le paiement de quatre mois d'arriérés de salaires sont à mettre au compte de lui et son équipe. A cela s'ajoutent l'acquisition de logiciels de récupération des programmes et de répartition des droits ; la mise en route d'une assurance maladie, la réouverture des agences régionales, en commençant par Bouaké. Des avancées obtenues ayant ravi le ministre Maurice Bandaman, qui n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction face au travail fait « en si peu de temps ». « Si au Burkina Faso et au Ghana, les artistes vivent de leur art, il n'est pas question qu'en Côte d'Ivoire, nous restions dans cette situation de non loi, pour que les artistes de Côte d'Ivoire meurent à chaque instant », a expliqué Michel Florent qui croit que « l'industrie culturelle pourvoyeuse d'emplois peut aider au développement économique du pays».
JAD
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