L’édition 2011 du concours national de beauté a vu, samedi, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, le sacre de Kouadio Betty. Elle succède à Da Silva Inès.
Da Silva Inès connaît, depuis samedi, celle qui lui succède sur la plus haute marche du concours national de beauté Miss Côte d’Ivoire. Au terme d’une compétition enlevée, Kouadio Betty, 18 ans, 1.76, en classe de Terminale D, a été sacrée reine de la beauté pour l’année 2011, après avoir obtenu la palme sous le Fromager lors des présélections. Elle remporte la couronne avec 193 points / 240. Angoua Aya Valérie, 22 ans, en maîtrise de Droit privé, a été classée 1ère dauphine avec 190 points / 240. N’Guessan Jessica, 20 ans, en 1ère année de Bts Communication, complète le trio gagnant de la soirée. Elle a été classée 2ème dauphine avec 174 points / 240. Les deux dauphines se sont illustrées lors des présélections en remportant respectivement les places de 1ère dauphine et de miss da la région d’Abengourou. Pour la présidente du jury, Claire Mulanga, représentante résidente de l’Onusida en Côte d’Ivoire, le choix porté sur les trois filles est révélateur de ce que la compétition a été serrée. La Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, qui a abrité la finale a rassemblé plusieurs centaines de spectateurs venus célébrer la beauté féminine. Des plus illustres aux plus anonymes, personne n’a voulu se faire conter la finale de cette édition placée sous le signe de la réconciliation nationale. C’est après trois passages que le jury s’est prononcé. Le 1er passage non noté, en maillot de bain une pièce, avait pour objectif de présenter les candidates au public. Elles ont été accueillies par des applaudissements frénétiques. Après deux passages, Claire Mulanga et son équipe font un 1er tri, sous le regard de Me Tiacoh Lambert, huissier de justice. Sur les 16 prétendantes à la succession de Da Silva Inès, huit sont retenues. Deux autres passages plus tard après les appels à l’union et à la réconciliation qu’elles ont lancés, les huit «survivantes» sont délivrées par le jury. La Miss 2011 remporte un véhicule Hyundai i20, la somme de dix millions de Fcfa offerte par le Comité Miss Côte d’Ivoire (Comici) et plusieurs autres lots des partenaires. Ses dauphines ne sont pas en reste. Elles rentrent chez elles les bras chargés de cadeaux. Présentant la première dame, Dominique Ouattara que représentait Mme Toungara comme «un exemple de beauté aux candidates à la beauté», le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandaman Kouakou Maurice, a profité de cette fête pour annoncer un assainissement du secteur des concours de beauté. «Désormais, tout concours de beauté sera soumis à une autorisation préalable du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et de celui de la Culture afin d’éviter les dérapages susceptibles de porter atteinte à l’honorabilité de la femme», a-t-il indiqué. L’objectif étant, in fine, à l’en croire, de «produire des femmes bonnes, intelligentes, dynamiques et généreuses, militantes de paix et d’amour». Bandaman Maurice n’entend pas s’arrêter aux canons physiques. Il entend lancer, dès la rentrée prochaine, «un concours dénommé Miss Lettres». A l’image de Miss Mathématiques, ce concours devra produire «le prototype de la femme ivoirienne du futur, celle qui saura allier la beauté à l’intelligence et à la volonté doté de moyens conséquents». Bandaman Maurice et Albert Mabri Toikeusse, ministre du Plan et du développement ont offert des lots aux miss.
M’Bah Aboubakar
Da Silva Inès connaît, depuis samedi, celle qui lui succède sur la plus haute marche du concours national de beauté Miss Côte d’Ivoire. Au terme d’une compétition enlevée, Kouadio Betty, 18 ans, 1.76, en classe de Terminale D, a été sacrée reine de la beauté pour l’année 2011, après avoir obtenu la palme sous le Fromager lors des présélections. Elle remporte la couronne avec 193 points / 240. Angoua Aya Valérie, 22 ans, en maîtrise de Droit privé, a été classée 1ère dauphine avec 190 points / 240. N’Guessan Jessica, 20 ans, en 1ère année de Bts Communication, complète le trio gagnant de la soirée. Elle a été classée 2ème dauphine avec 174 points / 240. Les deux dauphines se sont illustrées lors des présélections en remportant respectivement les places de 1ère dauphine et de miss da la région d’Abengourou. Pour la présidente du jury, Claire Mulanga, représentante résidente de l’Onusida en Côte d’Ivoire, le choix porté sur les trois filles est révélateur de ce que la compétition a été serrée. La Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, qui a abrité la finale a rassemblé plusieurs centaines de spectateurs venus célébrer la beauté féminine. Des plus illustres aux plus anonymes, personne n’a voulu se faire conter la finale de cette édition placée sous le signe de la réconciliation nationale. C’est après trois passages que le jury s’est prononcé. Le 1er passage non noté, en maillot de bain une pièce, avait pour objectif de présenter les candidates au public. Elles ont été accueillies par des applaudissements frénétiques. Après deux passages, Claire Mulanga et son équipe font un 1er tri, sous le regard de Me Tiacoh Lambert, huissier de justice. Sur les 16 prétendantes à la succession de Da Silva Inès, huit sont retenues. Deux autres passages plus tard après les appels à l’union et à la réconciliation qu’elles ont lancés, les huit «survivantes» sont délivrées par le jury. La Miss 2011 remporte un véhicule Hyundai i20, la somme de dix millions de Fcfa offerte par le Comité Miss Côte d’Ivoire (Comici) et plusieurs autres lots des partenaires. Ses dauphines ne sont pas en reste. Elles rentrent chez elles les bras chargés de cadeaux. Présentant la première dame, Dominique Ouattara que représentait Mme Toungara comme «un exemple de beauté aux candidates à la beauté», le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandaman Kouakou Maurice, a profité de cette fête pour annoncer un assainissement du secteur des concours de beauté. «Désormais, tout concours de beauté sera soumis à une autorisation préalable du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et de celui de la Culture afin d’éviter les dérapages susceptibles de porter atteinte à l’honorabilité de la femme», a-t-il indiqué. L’objectif étant, in fine, à l’en croire, de «produire des femmes bonnes, intelligentes, dynamiques et généreuses, militantes de paix et d’amour». Bandaman Maurice n’entend pas s’arrêter aux canons physiques. Il entend lancer, dès la rentrée prochaine, «un concours dénommé Miss Lettres». A l’image de Miss Mathématiques, ce concours devra produire «le prototype de la femme ivoirienne du futur, celle qui saura allier la beauté à l’intelligence et à la volonté doté de moyens conséquents». Bandaman Maurice et Albert Mabri Toikeusse, ministre du Plan et du développement ont offert des lots aux miss.
M’Bah Aboubakar