L’ambition de certains ministres à briguer des postes électifs lors des prochaines élections locales, pourrait les éloigner du gouvernement.
C’est un secret de Polichinelle que plusieurs ministres du gouvernement du 1er juin, sont en ordre de bataille, pour les élections locales à venir. Qu’ils soient du parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (Rdr) ou des partis alliés tels que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) ou du Mouvement des forces d’avenir (Mfa), ces ministres affichent clairement leur intention de solliciter le suffrage des électeurs. « Je serai candidat aux législatives dans ma région à Fresco », n’a pas hésité à lâcher le ministre des Sports et loisirs, Philippe Légré, au détour d’une interview qu’il nous a accordée le 29 août dernier. Selon toute vraisemblance, ses autres collègues qui affichent les mêmes ambitions que lui ne devraient plus tarder à se dévoiler ; question de ne pas trop se laisser distancer sur le terrain. De sources proches de leurs états-majors respectifs, on annonce la probable candidature de Charles Diby Koffi (Bouaflé), Gilbert Kafana Koné (Yopougon), Gnamien Konan (Yamoussoukro), Adama Bictogo (Agboville), Cissé Ibrahim (Koumassi)…Ils espèrent rejoindre les Jeannot Ahoussou Kouadio, Rémi Alla Kouadio et autres Albert Toikeusse à l’hémicycle. Certainement pas encore tous au parfum de la mesure, plusieurs ministres d’Alassane Ouattara, en choisissant de briguer un poste d’élu local, escomptent assurer leurs arrières. En définitive, ils seront contraints de rester au parlement pour remplir le rôle pour lequel leurs concitoyens leur auront accordé leurs suffrages. Si elle se concrétise, cette autre mesure d’Alassane Ouattara pourrait aussi faire tâche d’huile. C’est que, pour allier efficacité et bonne gouvernance, le chef de l’Etat nourrirait le projet de mettre un terme au cumul des postes. C’est un très proche conseiller du président de la République qui dévoile ces intentions du nouveau chef de l’exécutif sur la question. Si la nouvelle mesure est appliquée, au terme des élections législatives attendues d’ici la fin de l’année, il y a peu de chances de voir des parlementaires cumuler leur poste de député et celui de membre du prochain gouvernement. La conséquence qu’offre déjà à constater cette mesure, c’est que très peu seront les membres de l’équipe gouvernementale sortante qui seraient reconduits à leur poste ministériel, au prochain remaniement. Il faut donc s’attendre à voir beaucoup de nouvelles têtes dans la prochaine équipe gouvernementale. Car, aux ministres qui veulent briguer un poste de député, il faudrait sans doute ajouter ceux qui vont compétir pour les élections municipales et de conseils généraux. Une équipe dans laquelle les technocrates feront ainsi leur grand retour comme ce fut le cas lorsque M. Ouattara était Premier ministre.
Marc Dossa
C’est un secret de Polichinelle que plusieurs ministres du gouvernement du 1er juin, sont en ordre de bataille, pour les élections locales à venir. Qu’ils soient du parti présidentiel, le Rassemblement des républicains (Rdr) ou des partis alliés tels que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) ou du Mouvement des forces d’avenir (Mfa), ces ministres affichent clairement leur intention de solliciter le suffrage des électeurs. « Je serai candidat aux législatives dans ma région à Fresco », n’a pas hésité à lâcher le ministre des Sports et loisirs, Philippe Légré, au détour d’une interview qu’il nous a accordée le 29 août dernier. Selon toute vraisemblance, ses autres collègues qui affichent les mêmes ambitions que lui ne devraient plus tarder à se dévoiler ; question de ne pas trop se laisser distancer sur le terrain. De sources proches de leurs états-majors respectifs, on annonce la probable candidature de Charles Diby Koffi (Bouaflé), Gilbert Kafana Koné (Yopougon), Gnamien Konan (Yamoussoukro), Adama Bictogo (Agboville), Cissé Ibrahim (Koumassi)…Ils espèrent rejoindre les Jeannot Ahoussou Kouadio, Rémi Alla Kouadio et autres Albert Toikeusse à l’hémicycle. Certainement pas encore tous au parfum de la mesure, plusieurs ministres d’Alassane Ouattara, en choisissant de briguer un poste d’élu local, escomptent assurer leurs arrières. En définitive, ils seront contraints de rester au parlement pour remplir le rôle pour lequel leurs concitoyens leur auront accordé leurs suffrages. Si elle se concrétise, cette autre mesure d’Alassane Ouattara pourrait aussi faire tâche d’huile. C’est que, pour allier efficacité et bonne gouvernance, le chef de l’Etat nourrirait le projet de mettre un terme au cumul des postes. C’est un très proche conseiller du président de la République qui dévoile ces intentions du nouveau chef de l’exécutif sur la question. Si la nouvelle mesure est appliquée, au terme des élections législatives attendues d’ici la fin de l’année, il y a peu de chances de voir des parlementaires cumuler leur poste de député et celui de membre du prochain gouvernement. La conséquence qu’offre déjà à constater cette mesure, c’est que très peu seront les membres de l’équipe gouvernementale sortante qui seraient reconduits à leur poste ministériel, au prochain remaniement. Il faut donc s’attendre à voir beaucoup de nouvelles têtes dans la prochaine équipe gouvernementale. Car, aux ministres qui veulent briguer un poste de député, il faudrait sans doute ajouter ceux qui vont compétir pour les élections municipales et de conseils généraux. Une équipe dans laquelle les technocrates feront ainsi leur grand retour comme ce fut le cas lorsque M. Ouattara était Premier ministre.
Marc Dossa