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Politique Publié le jeudi 8 septembre 2011 | Nord-Sud

CEI, législatives… - Le FPI, dos au mur

© Nord-Sud Par DR
Sortie de crise: les accords politiques de Ouagadougou mis à rude épreuve
Photo d`archives. Le président Pascal Affi N`Guessan (FPI)
Maigre moisson pour le Front populaire ivoirien (Fpi). Fiasco à la présidentielle, direction éparpillée pour cause de guerre. Et, aucune satisfaction à ce jour du chapelet de conditions qu’il a égrenées pour resurgir. Pourtant, les législatives pointent à l’horizon.

Les choses semblent évoluer de mal en pis pour l’ex-parti au pouvoir. Le Front populaire ivoirien (Fpi) n’a pas véritablement eu gain de cause à l’une de ses multiples conditions, pour qu’il aille aux législatives. Et, à moins de trois mois de cet important rendez-vous, probable pour début décembre, il en est encore à hésiter. Sinon, à enttendre que sa voix soit attendue par le chef de l’Etat. Le parti fondé par Laurent Gbagbo espère, selon son président par intérim, que le président de la République accède incessamment à sa requête. Celle de lui accorder une audience en vue de discuter. Mais là encore, toujours rien. « Nous avons écrit au président de la République depuis le 1er août. Nous attendons qu’il nous réponde pour discuter de toutes ces questions », disait Miaka Oureto, l’air désolé. Il y a de quoi. C’est que le processus de paix dont le Fpi est un acteur majeur ne l’attend pas. Il vient même d’être réactivé avec la première réunion post-crise qu’a tenue, lundi, le Premier ministre avec les techniciens des élections. Guillaume Soro a remis en marche la machine électorale. Etat des lieux des structures techniques, Cei, Ins, Cnsi et Sagem-Sécurité impliquées dans l’organisation des élections, préparation d’un chronogramme et fixation d’une date. Ce sont là, les premières démarches que le chef de gouvernent a initiées. D’ici une semaine, ce sera bouclé et une date sera connue pour que tous les partis politiques se mettent véritablement en branle. Déjà, les préparatifs vont bon train en interne. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), le Rassemblement des républicains (Rdr), l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci), pour ne citer que ces formations politiques cherchent la meilleure formule pour aborder le rendez-vous des députations. Alors qu’au Fpi, les “frontistes’’ cherchent toujours leurs marques. Pis, le parti s’empêtre dans des revendications qui ne font pas forcément l’unanimité. Recomposition de la Cei ou rien, libération des assignés en résidence ou pas de législatives, retour sécurisé des exilés… Voilà autant de griefs auxquels est agrippée une frange du Front populaire ivoirien. Sans que l’exigence de cette dernière n’arrange véritablement la situation du parti. Or, la pression monte puisqu’il faut y aller pour retrouver un nouveau souffle politique. L’enjeu, c’est la bataille pour le contrôle de l’Assemblée nationale ou tout au moins la représentation dans l’hémicycle. « Si nos conditions ne sont pas satisfaites, nous n’irons pas aux législatives », confiait, hier, un membre de la direction du Fpi. Si on doit aussi s’en tenir à cette position radicale, autant dire que les chances du Fpi d’être aux législatives s’amenuisent gravement.

Kouakou Lisa
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