Ce que dit la mairie de Port-Bouët, Adou Ebierey (chef de cabinet du maire): «C'est avec beaucoup de social que le maire suit l'évolution de la vie à Adjouffou, Jean Folly et Gonzagueville». Adjouffou, Jean Folly et Gonzagueville seront déguerpis
A la mairie de Port-Bouët, on ne dissocie pas forcément les problèmes de Jean Folly de ceux des quartiers Adjouffou et Gonzagueville de la même commune. La raison, selon Adou Ebierey (chef de cabinet du maire de Port-Bouët), interrogé le lundi dernier 29 août 2011 dans les locaux de la mairie, est que ces trois quartiers sont installés sur le domaine privé de l'Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Et, depuis des années, les populations qui viennent s'installer en construisant des maisons sont informées de ce que, relativement à l'extension de l'Aéroport international, elles seront déguerpies tôt ou tard. Sans dédommagement. « Les populations qui sont dans la zone de l'aéroport qui s'étend sur environ 14 kilomètres savent qu'elles sont dans l'illégalité, mais elles continuent de s'installer. A l'époque, dans les années 80, feu le Président Félix Houphouët-Boigny avait ordonné le ratissage de toute la zone parce que l'aéroport était ouvert à toutes ces populations et aux animaux errants. Un danger donc pour l'activité aéroportuaire. Le maire, Mme Hortense Aka-Anghui, a su négocier la construction de la clôture de l'aéroport pour éviter ce déguerpissement général. Aujourd'hui encore plus qu'hier, elle est consciente de la situation et c'est avec beaucoup de social qu'elle suit l'évolution de la vie à Adjouffou, Jean Folly et Gonzagueville. Avec le Conseil municipal, elle a créé des conditions améliorées de vie pour ces populations en ouvrant des voies dans ces quartiers crées sans aucun plan de construction. Ça a été aussi le cas des quartiers Vridi Canal et Zimbabwé. Bien que les populations soient informées sur leur installation précaire, le Conseil ne pouvait pas laisser ces habitants qui sont venus s'installer sans son avis dans ces conditions de vie. A Abidjan, quand on déguerpit dans les autres communes, les gens viennent s'installer à Port-Bouët dans la précarité. Il fallait ensuite penser à l'eau et à l'électricité pour ces populations. En 1997, il y a eu une première opération d'électrification à Jean Folly. A l'époque, le quartier avait une profondeur d'environ 200 mètres. Par la suite, le monde est venu en grand nombre. Aujourd'hui, on est passé à une profondeur de plus d'un kilomètre. L'opération d'électrification s'est poursuivie en 2005 et en 2007. C'est la mairie et les contribuables qui ont financé ces opérations. Relativement à l'eau, avec la Société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire (Sodeci), la mairie de Port-Bouët avait mis en place des bornes fontaines dans la zone, mais elles ont fait long feu. Les forages installés par des individus dans la zone sont un souci pour le Conseil municipal à cause de l'hygiène de vie. A Abidjan, il y a un problème général d'eau du fait de l'augmentation de la population et certainement de la sous capacité des équipements du district. On a déjà saisi la Sodeci qui a évoqué des investissements colossaux à effectuer par l'État», nous a confié le chef de cabinet de Mme Hortense Aka-Anghui.
H.K--N
A la mairie de Port-Bouët, on ne dissocie pas forcément les problèmes de Jean Folly de ceux des quartiers Adjouffou et Gonzagueville de la même commune. La raison, selon Adou Ebierey (chef de cabinet du maire de Port-Bouët), interrogé le lundi dernier 29 août 2011 dans les locaux de la mairie, est que ces trois quartiers sont installés sur le domaine privé de l'Aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Et, depuis des années, les populations qui viennent s'installer en construisant des maisons sont informées de ce que, relativement à l'extension de l'Aéroport international, elles seront déguerpies tôt ou tard. Sans dédommagement. « Les populations qui sont dans la zone de l'aéroport qui s'étend sur environ 14 kilomètres savent qu'elles sont dans l'illégalité, mais elles continuent de s'installer. A l'époque, dans les années 80, feu le Président Félix Houphouët-Boigny avait ordonné le ratissage de toute la zone parce que l'aéroport était ouvert à toutes ces populations et aux animaux errants. Un danger donc pour l'activité aéroportuaire. Le maire, Mme Hortense Aka-Anghui, a su négocier la construction de la clôture de l'aéroport pour éviter ce déguerpissement général. Aujourd'hui encore plus qu'hier, elle est consciente de la situation et c'est avec beaucoup de social qu'elle suit l'évolution de la vie à Adjouffou, Jean Folly et Gonzagueville. Avec le Conseil municipal, elle a créé des conditions améliorées de vie pour ces populations en ouvrant des voies dans ces quartiers crées sans aucun plan de construction. Ça a été aussi le cas des quartiers Vridi Canal et Zimbabwé. Bien que les populations soient informées sur leur installation précaire, le Conseil ne pouvait pas laisser ces habitants qui sont venus s'installer sans son avis dans ces conditions de vie. A Abidjan, quand on déguerpit dans les autres communes, les gens viennent s'installer à Port-Bouët dans la précarité. Il fallait ensuite penser à l'eau et à l'électricité pour ces populations. En 1997, il y a eu une première opération d'électrification à Jean Folly. A l'époque, le quartier avait une profondeur d'environ 200 mètres. Par la suite, le monde est venu en grand nombre. Aujourd'hui, on est passé à une profondeur de plus d'un kilomètre. L'opération d'électrification s'est poursuivie en 2005 et en 2007. C'est la mairie et les contribuables qui ont financé ces opérations. Relativement à l'eau, avec la Société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire (Sodeci), la mairie de Port-Bouët avait mis en place des bornes fontaines dans la zone, mais elles ont fait long feu. Les forages installés par des individus dans la zone sont un souci pour le Conseil municipal à cause de l'hygiène de vie. A Abidjan, il y a un problème général d'eau du fait de l'augmentation de la population et certainement de la sous capacité des équipements du district. On a déjà saisi la Sodeci qui a évoqué des investissements colossaux à effectuer par l'État», nous a confié le chef de cabinet de Mme Hortense Aka-Anghui.
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