La période de tenue des élections législatives est désormais connue de tous, après le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 07 septembre dernier. Cependant, dans l’ensemble, tout porte à croire que l’opération ne se fera pas sans obstacles, selon le Premier ministre, Guillaume Soro.
Le communiqué sanctionnant le conseil des ministres du mercredi a levé un coin du voile sur la tenue des législatives en Côte d’Ivoire. « Le Premier ministre a informé le Conseil que les opérations de vote des prochaines élections législatives sont prévues pour se tenir, au plus tard le 15 décembre 2011. Un chronogramme plus précis d’organisation de ces élections sera rendu public, dans les prochains jours ». Telle est la quintessence d’une des grandes décisions prises par le gouvernement sur les législatives, dix mois après la tenue du scrutin présidentiel. A en croire ce communiqué, le Premier ministre, sauf cataclysme, entend réaliser un pari qui ne peut se gagner sans conséquences majeures, vu les enjeux de ces échéances électorales. En effet, le 15 décembre, c’est dans plus de quatre vingt dix jours (90 jours), soit un peu plus de trois mois. Dans le respect des textes portant organisation des élections en Côte d’Ivoire, les législatives sont prévues au moins trois mois après celle de la présidentielle. Mais, à cause du conflit de contestation des résultats, né du scrutin présidentiel dernier, le délai imparti n’a pu être tenu. Et voilà que tout est remis sur la table. Avec, cette fois-ci, une période bien connue. Loin du fétichisme des dates, le Premier ministre Guillaume Soro et son équipe comptent tout faire pour respecter le délai fixé, alors que beaucoup reste à faire. Les candidats aux législatives sont encore à pied-d’œuvre pour le dépôt des dossiers afférents, via leurs familles politiques, tandis que les tractations vont encore bon train dans le choix définitif des meilleurs chevaux. En sus, la redistribution des cartes nationale d’identité reste encore en suspens, bien que le Premier ministre ait ordonné la reprise de cette activité importante dans le processus électoral. En attendant, les yeux restent braqués sur cette opération qui concerne un grand nombre de personnes. Tout comme le cas de plus de 40.000 personnes qui attendent d’être situées sur leur sort. Au moins 41.000 personnes attendent d’être enrôlées de nouveau (au pire des cas), vu des erreurs constatées sur leur fichier. En plus de ces gros soucis à relever, il demeure que la réunification du pays est un casse-tête chinois pour Guillaume Soro et son équipe. Après cinq mois de prise du pouvoir par le président Ouattara, la réunification du pays est encore une vue d’esprit : l’unicité des caisses de l’Etat toujours dans l’impasse, l’existence paradoxale des Forces nouvelles (Fn) consacrent la partition encore du pays. Le régime en place peine à tenir ses promesses, vu les griefs relevés pendant le scrutin présidentiel. L’on a encore en mémoire les plaintes de La majorité présidentielle (Lmp, ex-régime au pouvoir) se résumant, dans l’essentiel, à l’influence négative des choix des électeurs par des ex-rebelles. De même que des aspects techniques ne manqueront pas de se dresser sur le chemin de la tenue des législatives. Le 15 décembre est loin d’être un pari facile à tenir. Guillaume Soro, probablement conscient de l’enjeu du processus, est attendu sur cette opération qui augure de la remise sur les rails des fondements juridiques de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Boris N’Gotta
(Lohboris @yahoo.fr)
Le communiqué sanctionnant le conseil des ministres du mercredi a levé un coin du voile sur la tenue des législatives en Côte d’Ivoire. « Le Premier ministre a informé le Conseil que les opérations de vote des prochaines élections législatives sont prévues pour se tenir, au plus tard le 15 décembre 2011. Un chronogramme plus précis d’organisation de ces élections sera rendu public, dans les prochains jours ». Telle est la quintessence d’une des grandes décisions prises par le gouvernement sur les législatives, dix mois après la tenue du scrutin présidentiel. A en croire ce communiqué, le Premier ministre, sauf cataclysme, entend réaliser un pari qui ne peut se gagner sans conséquences majeures, vu les enjeux de ces échéances électorales. En effet, le 15 décembre, c’est dans plus de quatre vingt dix jours (90 jours), soit un peu plus de trois mois. Dans le respect des textes portant organisation des élections en Côte d’Ivoire, les législatives sont prévues au moins trois mois après celle de la présidentielle. Mais, à cause du conflit de contestation des résultats, né du scrutin présidentiel dernier, le délai imparti n’a pu être tenu. Et voilà que tout est remis sur la table. Avec, cette fois-ci, une période bien connue. Loin du fétichisme des dates, le Premier ministre Guillaume Soro et son équipe comptent tout faire pour respecter le délai fixé, alors que beaucoup reste à faire. Les candidats aux législatives sont encore à pied-d’œuvre pour le dépôt des dossiers afférents, via leurs familles politiques, tandis que les tractations vont encore bon train dans le choix définitif des meilleurs chevaux. En sus, la redistribution des cartes nationale d’identité reste encore en suspens, bien que le Premier ministre ait ordonné la reprise de cette activité importante dans le processus électoral. En attendant, les yeux restent braqués sur cette opération qui concerne un grand nombre de personnes. Tout comme le cas de plus de 40.000 personnes qui attendent d’être situées sur leur sort. Au moins 41.000 personnes attendent d’être enrôlées de nouveau (au pire des cas), vu des erreurs constatées sur leur fichier. En plus de ces gros soucis à relever, il demeure que la réunification du pays est un casse-tête chinois pour Guillaume Soro et son équipe. Après cinq mois de prise du pouvoir par le président Ouattara, la réunification du pays est encore une vue d’esprit : l’unicité des caisses de l’Etat toujours dans l’impasse, l’existence paradoxale des Forces nouvelles (Fn) consacrent la partition encore du pays. Le régime en place peine à tenir ses promesses, vu les griefs relevés pendant le scrutin présidentiel. L’on a encore en mémoire les plaintes de La majorité présidentielle (Lmp, ex-régime au pouvoir) se résumant, dans l’essentiel, à l’influence négative des choix des électeurs par des ex-rebelles. De même que des aspects techniques ne manqueront pas de se dresser sur le chemin de la tenue des législatives. Le 15 décembre est loin d’être un pari facile à tenir. Guillaume Soro, probablement conscient de l’enjeu du processus, est attendu sur cette opération qui augure de la remise sur les rails des fondements juridiques de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Boris N’Gotta
(Lohboris @yahoo.fr)