L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) prépare son arsenal de certification à travers un atelier de réflexion sur la certification des élections législatives organisé récemment par la Cellule de certification de la mission.
Selon le porte-parole adjoint de l’ONUCI, Kenneth Blackman qui animait un point de presse, jeudi, au siège de la mission, l’atelier s’est penché sur des thèmes tels que les normes régissant l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, la gestion des contentieux, l’environnement sécuritaire et la gestion des procès-verbaux de dépouillement".
La certification, par le Représentant spécial YJ Choi, des résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) sur le second tour de la présidentielle de novembre 2010 avait soulevé diverses polémiques tant au niveau national qu’au niveau international, rappelle-t-on.
Pour prévenir d’éventuelles supputations liées à la certification des législatives, l’ONUCI affûte ses armes pour préparer l’opinion publique sur son rôle précis dans la validation des résultats définitifs des élections législatives prévues pour se tenir avant la fin de l’année en cours, estime-t-on.
Ainsi, en plus de cet atelier sur la certification, le Commandant de la Force de l’ONUCI, le général Gnakoudé Béréna, a échangé, mardi et mercredi, avec ses troupes sur les dispositions que celles-ci pourraient adopter dans l’accompagnement de ces élections législatives, a ajouté M. Blackman.
Selon lui, la tournée du patron des casques bleus onusiens dans les camps du district d’Abidjan, avait également pour but "de les sensibiliser sur les questions d’abus et d’exploitation sexuels, et la politique des Nations Unies, de tolérance-zéro, pour ce genre d’abus.
En effet, a expliqué Kenneth Blackman, des allégations d’exploitation et d’abus sexuels impliquant des éléments militaires et de police basés dans l’ouest du pays ont été rapportés à l’ONUCI qui a immédiatement saisi les services compétents au siège de l’ONU, à New York.
L’ONUCI a aussi déployé des fonctionnaires dans la région concernée, du 24 au 29 août, pour évaluer la situation et préciser les allégations, tout en informant les pays contributeurs de troupes et de police concernés ainsi que le gouvernement ivoirien, a rappelé M. Blackman, qui a annoncé que la campagne de sensibilisation du commandant de la Force de l’ONUCI se poursuivra, du 12 au 20 septembre, dans les camps de l’ONUCI à Daloa, Duékoué, Guiglo, Toulepleu, Zuénoula, Man, Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro, Bondoukou, Bouna, San Pedro, Tabou et Taï.
C’est la deuxième fois que des éléments militaires de l’ONUCI sont cités dans une affaire d’exploitation et d’abus sexuels depuis la création de la mission en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Selon le porte-parole adjoint de l’ONUCI, Kenneth Blackman qui animait un point de presse, jeudi, au siège de la mission, l’atelier s’est penché sur des thèmes tels que les normes régissant l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, la gestion des contentieux, l’environnement sécuritaire et la gestion des procès-verbaux de dépouillement".
La certification, par le Représentant spécial YJ Choi, des résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) sur le second tour de la présidentielle de novembre 2010 avait soulevé diverses polémiques tant au niveau national qu’au niveau international, rappelle-t-on.
Pour prévenir d’éventuelles supputations liées à la certification des législatives, l’ONUCI affûte ses armes pour préparer l’opinion publique sur son rôle précis dans la validation des résultats définitifs des élections législatives prévues pour se tenir avant la fin de l’année en cours, estime-t-on.
Ainsi, en plus de cet atelier sur la certification, le Commandant de la Force de l’ONUCI, le général Gnakoudé Béréna, a échangé, mardi et mercredi, avec ses troupes sur les dispositions que celles-ci pourraient adopter dans l’accompagnement de ces élections législatives, a ajouté M. Blackman.
Selon lui, la tournée du patron des casques bleus onusiens dans les camps du district d’Abidjan, avait également pour but "de les sensibiliser sur les questions d’abus et d’exploitation sexuels, et la politique des Nations Unies, de tolérance-zéro, pour ce genre d’abus.
En effet, a expliqué Kenneth Blackman, des allégations d’exploitation et d’abus sexuels impliquant des éléments militaires et de police basés dans l’ouest du pays ont été rapportés à l’ONUCI qui a immédiatement saisi les services compétents au siège de l’ONU, à New York.
L’ONUCI a aussi déployé des fonctionnaires dans la région concernée, du 24 au 29 août, pour évaluer la situation et préciser les allégations, tout en informant les pays contributeurs de troupes et de police concernés ainsi que le gouvernement ivoirien, a rappelé M. Blackman, qui a annoncé que la campagne de sensibilisation du commandant de la Force de l’ONUCI se poursuivra, du 12 au 20 septembre, dans les camps de l’ONUCI à Daloa, Duékoué, Guiglo, Toulepleu, Zuénoula, Man, Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro, Bondoukou, Bouna, San Pedro, Tabou et Taï.
C’est la deuxième fois que des éléments militaires de l’ONUCI sont cités dans une affaire d’exploitation et d’abus sexuels depuis la création de la mission en Côte d’Ivoire, rappelle-t-on.
(AIP)
kp