Abidjan, Invité lundi aux ‘Matinales du gouvernement’, une plateforme d’échanges et d’informations initiée par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly a déployé la vision du pouvoir, sur le thème ‘’Quelles réformes pour la relance du secteur agricole ?’’.
Le ministre a d’emblée affirmé que l’agriculture est partie prenante des grands chantiers du Président Alassane Ouattara, comme elle a été l’un des leviers de la politique économique et sociale du Père de la Nation, Félix Houphouët-Boigny.
Faisant observer que M. Ouattara a instruit, pour cette raison, le Premier ministre Guillaume Soro d’accorder une place prioritaire au secteur agricole, il a rappelé l’évolution, d’abord honorable dans les années 1960-1980 du secteur, puis décroissante de 1980 à 1990, et enfin en stagnation de 1990 à 2000. Le ministre a déduit que « de 2000 à nos jours (…), le secteur n’a pas tiré profit du désengagement de l’Etat et de la libéralisation des filières ».
Aussi, pour relancer le secteur agricole qui englobe les végétaux, les ressources animales, les forêts et les eaux, Sangafowa Coulibaly juge-t-il urgent d’engager des réformes, déjà entamées, pour assurer le développement du pays.
Ces réformes, tant organisationnelles que structurelles, concernent le système de représentativité et de professionnalisation dans le secteur, le système de gestion des principales filières et l’harmonisation du système de communication agricole.
« Le but ultime que nous poursuivons est une agriculture performante et compétitive en coût de production et en qualité pour répondre aux exigences du marché national, sous-régional et international (et), une agriculture rentable pour les producteurs, mécanisée avec une bonne maîtrise de l’eau et capable de procurer aux producteurs des revenus substantiels et durables », a noté le ministre.
Il s’agit également, a-t-il dit, d’atteindre une agriculture maîtrisée par des producteurs formés, organisés et jouant pleinement leur rôle auprès de l’Etat dans les orientations de développement, une agriculture organisée en filières maîtrisant l’ensemble de la chaîne des valeurs et une agriculture qui s’inscrit dans un développement durable et soucieuse de la préservation de l’environnement.
Le secteur agricole qui contribue à quelque 35% du produit intérieur brut (PIB), est paradoxalement celui où se compte le plus de pauvres. En outre, 1,7% du budget national est accordé aujourd’hui à ce secteur (contre 25% au début des années 80), un chiffre que le Président Alassane Ouattara veut porter à au moins 15%, a révélé Sangafowa Coulibaly.
(AIP)
Le ministre a d’emblée affirmé que l’agriculture est partie prenante des grands chantiers du Président Alassane Ouattara, comme elle a été l’un des leviers de la politique économique et sociale du Père de la Nation, Félix Houphouët-Boigny.
Faisant observer que M. Ouattara a instruit, pour cette raison, le Premier ministre Guillaume Soro d’accorder une place prioritaire au secteur agricole, il a rappelé l’évolution, d’abord honorable dans les années 1960-1980 du secteur, puis décroissante de 1980 à 1990, et enfin en stagnation de 1990 à 2000. Le ministre a déduit que « de 2000 à nos jours (…), le secteur n’a pas tiré profit du désengagement de l’Etat et de la libéralisation des filières ».
Aussi, pour relancer le secteur agricole qui englobe les végétaux, les ressources animales, les forêts et les eaux, Sangafowa Coulibaly juge-t-il urgent d’engager des réformes, déjà entamées, pour assurer le développement du pays.
Ces réformes, tant organisationnelles que structurelles, concernent le système de représentativité et de professionnalisation dans le secteur, le système de gestion des principales filières et l’harmonisation du système de communication agricole.
« Le but ultime que nous poursuivons est une agriculture performante et compétitive en coût de production et en qualité pour répondre aux exigences du marché national, sous-régional et international (et), une agriculture rentable pour les producteurs, mécanisée avec une bonne maîtrise de l’eau et capable de procurer aux producteurs des revenus substantiels et durables », a noté le ministre.
Il s’agit également, a-t-il dit, d’atteindre une agriculture maîtrisée par des producteurs formés, organisés et jouant pleinement leur rôle auprès de l’Etat dans les orientations de développement, une agriculture organisée en filières maîtrisant l’ensemble de la chaîne des valeurs et une agriculture qui s’inscrit dans un développement durable et soucieuse de la préservation de l’environnement.
Le secteur agricole qui contribue à quelque 35% du produit intérieur brut (PIB), est paradoxalement celui où se compte le plus de pauvres. En outre, 1,7% du budget national est accordé aujourd’hui à ce secteur (contre 25% au début des années 80), un chiffre que le Président Alassane Ouattara veut porter à au moins 15%, a révélé Sangafowa Coulibaly.
(AIP)