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Politique Publié le mardi 13 septembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Situation sociopolitique / Participation des Forces nouvelles aux législatives : Le Rdr et le Fpi réagissent

Au terme de leur conclave à Bouaké, le dimanche 11 septembre 2011, les Forces nouvelles ont décidé de ne pas se constituer en parti politique. Elles ambitionnent plutôt de conjuguer leurs forces avec leurs alliés du Rhdp pour conquérir l’Assemblée nationale. Le Rassemblement des républicains (Rdr) et le Front populaire ivoirien (Fpi) ont jeté un regard sur la question le lundi 12 septembre 2011 au micro de Onuci-Fm.

Le secrétaire général par intérim du Rdr, Amadou Soumahoro, s’est félicité de la décision prise par les Forces nouvelles de prendre part aux prochaines législatives et ce, en alliance avec les partis politiques regroupés au sein du Rhdp. « Je voudrais rassurer nos frères les Forces nouvelles. Ils doivent prendre leur part dans la construction de ce pays. Le Rhdp et le Rdr leur sont ouverts. Le Rassemblement des Républicains, attend qu’ils partagent notre projet de société », a-t-il soutenu. Arguant qu’il ne peut avoir une quelconque concurrence entre les formations politiques regroupées au sein du Rhdp étant donné qu’elles luttent pour la même cause. A savoir, permettre au Président de la République d’acquérir une majorité parlementaire. Mieux, « il y a simplement une organisation. Il appartient à chaque cadre des Forces nouvelles de regarder l’ensemble des partis du Rhdp et de dire ‘‘moi je préfère aller dans tel ou tel parti ». Pour sa part, le Fpi par la voix de son secrétaire national à la communication, Augustin Guéhoun, souligne n’avoir accordé aucune importance aux résolutions qui ont sanctionné le conclave, notamment celles portant sur la restructuration des Forces nouvelles et l’unicité des caisses de l’Etat. « C’est un non événement puisque en soi, ça n’apporte rien de sécurisant, de démocratique et en termes d’amélioration des conditions de vie des gens », a fait remarquer Augustin Guéhoun. En revanche, l’ex-parti au pouvoir, dit être « concerné » par les questions relatives aux élections législatives. « Les conditions que nous avons posées sont encore d’actualité. Ce sont le désarmement, la liste électorale et la recomposition de la Cei puisque le contexte a complètement changé», a-t-il relevé.
T.Abdoulaye
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