Alors que son parti, le Front populaire ivoirien, pose des conditions pour aller aux législatives, Lucas Guéhi Brissi, secrétaire général de l’Assemblée nationale, vient d’annoncer sa candidature à la députation.
Le secrétaire général de l’Assemblée nationale, Lucas Guéhi Brissi, vient d’ajouter son nom à la liste des candidats pour les prochaines élections législatives à Gagnoa. Il a lui-même fait l’annonce depuis le village de Logobia où il s’est entretenu avec les populations sur le thème ‘’démocratie, paix et développement‘’. Militant du Front populaire ivoirien (FPI), le secrétaire général dit compter sur les populations locales pour atteindre son but. «Je mets ma candidature à la disposition du peuple de Gagnoa. J’ai les ressources intellectuelles pour mener ce combat où il le faut. Je suis à l’Assemblée nationale et je connais certaines techniques qui pourront nous aider et aider la Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré pour solliciter le suffrage des populations. Le disant, il s’inscrit dans la droite ligne des frontistes qui ont fait le choix de participer aux législatives. Contrairement à ceux d’entre eux qui ont opté pour la politique de la chaise vide. « Je suis de ceux qui pensent que le Fpi doit participer aux législatives. Le parti a perdu le pouvoir d’Etat mais pas le pouvoir politique. Ce pouvoir-là se trouve à l’Assemblée nationale. Faisons en sorte que le parti ne meurt pas, que le parti ne s’arrête pas à une élection présidentielle», a-t-il plaidé à l’endroit des militants réfractaires. Afin qu’ils comprennent l’enjeu des législatives pour l’ancien parti au pouvoir. L’orateur a expliqué que c’est par une majorité à l’hémicycle que le Fpi pourra être efficace pour la libération de son leader. Mais ce rêve ne deviendra réalité sur le terrain que lorsque, les militants se mobilisent et sortent de leur torpeur. «C’est en tuant la peur que nous pouvons instaurer un Etat démocratique. Nous devons prendre notre place dans l’Etat de Côte d’Ivoire. De ce fait, à la base nous devons travailler pour ne pas être surpris. Je demande aux cadres du Fpi de descendre dans leurs régions pour faire la mobilisation des populations, de sorte que le moment venu, nous soyons prêts», a-t-il souhaité. Le candidat aux législatives n’a pas manqué d’éclairer son auditoire sur ce qui se raconte concernant ses accointances avec Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER). «J’ai beaucoup de respect pour Mamadou Koulibaly et je respecte sa décision, mais elle ne me concerne pas. Je ne suis pas obligé de le suivre. J’ai ma personnalité et je l’exprime», a-t-il tranché pour mettre définitivement un terme aux rumeurs.
Alain Kpapo à Gagnoa
Le secrétaire général de l’Assemblée nationale, Lucas Guéhi Brissi, vient d’ajouter son nom à la liste des candidats pour les prochaines élections législatives à Gagnoa. Il a lui-même fait l’annonce depuis le village de Logobia où il s’est entretenu avec les populations sur le thème ‘’démocratie, paix et développement‘’. Militant du Front populaire ivoirien (FPI), le secrétaire général dit compter sur les populations locales pour atteindre son but. «Je mets ma candidature à la disposition du peuple de Gagnoa. J’ai les ressources intellectuelles pour mener ce combat où il le faut. Je suis à l’Assemblée nationale et je connais certaines techniques qui pourront nous aider et aider la Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré pour solliciter le suffrage des populations. Le disant, il s’inscrit dans la droite ligne des frontistes qui ont fait le choix de participer aux législatives. Contrairement à ceux d’entre eux qui ont opté pour la politique de la chaise vide. « Je suis de ceux qui pensent que le Fpi doit participer aux législatives. Le parti a perdu le pouvoir d’Etat mais pas le pouvoir politique. Ce pouvoir-là se trouve à l’Assemblée nationale. Faisons en sorte que le parti ne meurt pas, que le parti ne s’arrête pas à une élection présidentielle», a-t-il plaidé à l’endroit des militants réfractaires. Afin qu’ils comprennent l’enjeu des législatives pour l’ancien parti au pouvoir. L’orateur a expliqué que c’est par une majorité à l’hémicycle que le Fpi pourra être efficace pour la libération de son leader. Mais ce rêve ne deviendra réalité sur le terrain que lorsque, les militants se mobilisent et sortent de leur torpeur. «C’est en tuant la peur que nous pouvons instaurer un Etat démocratique. Nous devons prendre notre place dans l’Etat de Côte d’Ivoire. De ce fait, à la base nous devons travailler pour ne pas être surpris. Je demande aux cadres du Fpi de descendre dans leurs régions pour faire la mobilisation des populations, de sorte que le moment venu, nous soyons prêts», a-t-il souhaité. Le candidat aux législatives n’a pas manqué d’éclairer son auditoire sur ce qui se raconte concernant ses accointances avec Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER). «J’ai beaucoup de respect pour Mamadou Koulibaly et je respecte sa décision, mais elle ne me concerne pas. Je ne suis pas obligé de le suivre. J’ai ma personnalité et je l’exprime», a-t-il tranché pour mettre définitivement un terme aux rumeurs.
Alain Kpapo à Gagnoa
