L’agriculteur ivoirien aura bientôt un statut dans le cadre de la professionnalisation du secteur agricole.
Secteur stratégique de l’économie ivoirienne, avec le café-cacao, le secteur agricole bénéficie de l’attention du gouvernement. De grandes réformes sont annoncées pour redynamiser le secteur. Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa, était, hier, l’invité du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg). Il a esquissé les grands axes de ces réformes. Pour le ministre Sangafowa, les conditions d’une relance du secteur existent. Les 75% de terres arables sur le territoire national, la clémence du climat favorable à la diversification agricole, la tradition agricole fortement implantée dans les zones rurales, la place de premier producteur mondial du cacao, sont entre autres des acquis pour une réforme agricole. Sur la question du détournement dans la filière café-caco, Sangafowa pense qu’il faut regarder de l’avant. ‘’Laissons la justice s’en charger. Il faut dépassionner ce débat pour aller de l’avant. Nous allons pas rester à toujours revenir sur cette affaire », a-t-il souligné. Et d’ajouter que les choses ne seront plus comme par le passé. Il n’y aura plus de fuite des produits vers les pays limitrophes, les structures qui souffrent de représentativité, telle que l’Intercajou, seront mises aux pas. Et leur gestion confiée à des personnes expérimentées. Il a ensuite ajouté que le Programme national d’investissement agricole (Pnia) va servir de cadre à la reforme. L’administration agricole sera renforcée en termes de diagnostic des missions pour l’allocation proportionnelle des moyens humains, matériels et financiers. Le Centre national de recherche agronomique verra son département pédagogique et de préservation des sols renforcé, et son encrage institutionnel réformé. A côté de ces mesures, la lutte contre la fuite des produits vers les ports des pays limitrophes sera renforcée. Toutes ces actions seront menées, selon le premier responsable de l’Agriculture ivoirienne, de concert avec les ministres de l’Economie et des Finances et des Infrastructures Economiques.
K. Anderson
Secteur stratégique de l’économie ivoirienne, avec le café-cacao, le secteur agricole bénéficie de l’attention du gouvernement. De grandes réformes sont annoncées pour redynamiser le secteur. Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa, était, hier, l’invité du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg). Il a esquissé les grands axes de ces réformes. Pour le ministre Sangafowa, les conditions d’une relance du secteur existent. Les 75% de terres arables sur le territoire national, la clémence du climat favorable à la diversification agricole, la tradition agricole fortement implantée dans les zones rurales, la place de premier producteur mondial du cacao, sont entre autres des acquis pour une réforme agricole. Sur la question du détournement dans la filière café-caco, Sangafowa pense qu’il faut regarder de l’avant. ‘’Laissons la justice s’en charger. Il faut dépassionner ce débat pour aller de l’avant. Nous allons pas rester à toujours revenir sur cette affaire », a-t-il souligné. Et d’ajouter que les choses ne seront plus comme par le passé. Il n’y aura plus de fuite des produits vers les pays limitrophes, les structures qui souffrent de représentativité, telle que l’Intercajou, seront mises aux pas. Et leur gestion confiée à des personnes expérimentées. Il a ensuite ajouté que le Programme national d’investissement agricole (Pnia) va servir de cadre à la reforme. L’administration agricole sera renforcée en termes de diagnostic des missions pour l’allocation proportionnelle des moyens humains, matériels et financiers. Le Centre national de recherche agronomique verra son département pédagogique et de préservation des sols renforcé, et son encrage institutionnel réformé. A côté de ces mesures, la lutte contre la fuite des produits vers les ports des pays limitrophes sera renforcée. Toutes ces actions seront menées, selon le premier responsable de l’Agriculture ivoirienne, de concert avec les ministres de l’Economie et des Finances et des Infrastructures Economiques.
K. Anderson