Les banques ivoiriennes ont subi de plein fouet les pillages, casses, et combats lors du dénouement de la crise postélectorale. Beaucoup en sont sorties très affaiblies et la lutte pour la survie est engagée depuis leur retour aux affaires fin avril 2011. Certaines opérations de compensations restent à dénouer et certaines banques n’auront pas les moyens de le faire. Au-delà de toutes ces difficultés, l’on se souvient que la BCEAO a fixé pour chacune d’entre elle, l’obligation d’atteindre les 5 milliards de fcfa de capital au plus tard le 31 décembre 2010. Combien de banques ivoiriennes sont-elles en règle au regard de ces dispositions ? Comment la BCEAO réagira t’elle dans les prochains jours, vu que le délai semble déjà caduc ? Sans compter que le président de la république a ouvertement énoncé sa désapprobation dans la gestion des entreprises publiques et son vœu de les voir diminuer. Ce qui implique que les cinq banques nationales de Côte d’Ivoire courent le risque de se voir privatiser ou pourraient subir des opérations de fusion.
En somme, face aux difficultés nées de la dernière crise, aux dispositions réglementaires de la BCEAO et à la volonté de réduction du portefeuille de sociétés d’état, le secteur bancaire ivoirien fonce inéluctablement vers une profonde mutation : qui va survivre, qui sera vendu et qui va disparaître, semble être la question du moment.
Lire la suite de l’article dans PME Spécial Banques & Assurances 2011
En somme, face aux difficultés nées de la dernière crise, aux dispositions réglementaires de la BCEAO et à la volonté de réduction du portefeuille de sociétés d’état, le secteur bancaire ivoirien fonce inéluctablement vers une profonde mutation : qui va survivre, qui sera vendu et qui va disparaître, semble être la question du moment.
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