DAKAR, 13 sept 2011 (AFP) - L`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) est "préoccupée" par la crise financière frappant l`Europe et les Etats-Unis en raison de son "impact prévisible" pour la région, ont indiqué les ministres de ses huit pays membres à l`issue d`une rencontre au Sénégal.
Le Conseil des ministres des Finances de l`Uémoa s`est réuni lundi à Dakar au siège de la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO), institut d`émission des pays de cette région dont la Côte d`Ivoire est la principale puissance économique.
"Après examen de la situation économique et financière" dans la zone, le Conseil des ministres "s`est réjoui de l`amélioration des perspectives macroéconomiques de l`Union en relation avec la normalisation progressive de la situation économique en Côte d`Ivoire" qui a connu plus de quatre mois de crise post-électorale meurtrière entre 2010 et 2011, selon le communiqué de la
réunion publié par la BCEAO.
Ils ont également salué "l`accélération des investissements en infrastructures dans l`ensemble des Etats membres" qui, outre la Côte d`Ivoire, sont le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Tous ces pays utilisent pour monnaie le franc CFA, arrimé à l`euro.
"Toutefois, les ministres se sont préoccupés de l`impact prévisible des récentes turbulences financières internationales sur la croissance mondiale, et conséquemment sur l`aide publique au développement, les investissements directs étrangers et la demande extérieure adressée aux pays de l`Union", ajoute le communiqué.
Ils ont demandé aux organisations et autorités de la région "de suivre les manifestations de cette crise, avec une vigilance accrue, en vue d`anticiper et prévenir leur impact sur le système financier et les économies de l`Union".
En raison de la crise de la dette, l`Europe est confrontée à une nouvelle tourmente financière qui menace toute la zone euro et suscite la crainte de voir les Etats-Unis entrer en récession.
Le 7 septembre, les dirigeants de la BCEAO formant le "Comité de politique monétaire", réunis à Dakar, avaient fait état d`"incertitudes" concernant la croissance économique la région.
"Le Comité a estimé que les perspectives de croissance économique de l`Union demeurent empreintes d`incertitudes. Le taux de croissance de l`activité économique est projeté à 5,3% en 2012 contre 1,0% en 2011, en liaison avec l`apaisement de la situation socio-politique dans l`ensemble des pays" de la zone, selon un autre communiqué de la BCEAO.
"Cependant, la reprise reste fragile, en liaison avec la dégradation de l`outil de production en Côte d`Ivoire et l`ampleur des ressources nécessaires pour la relance des activités dans ce pays", affirme-t-il, en redoutant aussi "l`impact des récentes turbulences financières sur la croissance dans les pays industrialisés et émergents".
Le Conseil des ministres des Finances de l`Uémoa s`est réuni lundi à Dakar au siège de la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO), institut d`émission des pays de cette région dont la Côte d`Ivoire est la principale puissance économique.
"Après examen de la situation économique et financière" dans la zone, le Conseil des ministres "s`est réjoui de l`amélioration des perspectives macroéconomiques de l`Union en relation avec la normalisation progressive de la situation économique en Côte d`Ivoire" qui a connu plus de quatre mois de crise post-électorale meurtrière entre 2010 et 2011, selon le communiqué de la
réunion publié par la BCEAO.
Ils ont également salué "l`accélération des investissements en infrastructures dans l`ensemble des Etats membres" qui, outre la Côte d`Ivoire, sont le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Tous ces pays utilisent pour monnaie le franc CFA, arrimé à l`euro.
"Toutefois, les ministres se sont préoccupés de l`impact prévisible des récentes turbulences financières internationales sur la croissance mondiale, et conséquemment sur l`aide publique au développement, les investissements directs étrangers et la demande extérieure adressée aux pays de l`Union", ajoute le communiqué.
Ils ont demandé aux organisations et autorités de la région "de suivre les manifestations de cette crise, avec une vigilance accrue, en vue d`anticiper et prévenir leur impact sur le système financier et les économies de l`Union".
En raison de la crise de la dette, l`Europe est confrontée à une nouvelle tourmente financière qui menace toute la zone euro et suscite la crainte de voir les Etats-Unis entrer en récession.
Le 7 septembre, les dirigeants de la BCEAO formant le "Comité de politique monétaire", réunis à Dakar, avaient fait état d`"incertitudes" concernant la croissance économique la région.
"Le Comité a estimé que les perspectives de croissance économique de l`Union demeurent empreintes d`incertitudes. Le taux de croissance de l`activité économique est projeté à 5,3% en 2012 contre 1,0% en 2011, en liaison avec l`apaisement de la situation socio-politique dans l`ensemble des pays" de la zone, selon un autre communiqué de la BCEAO.
"Cependant, la reprise reste fragile, en liaison avec la dégradation de l`outil de production en Côte d`Ivoire et l`ampleur des ressources nécessaires pour la relance des activités dans ce pays", affirme-t-il, en redoutant aussi "l`impact des récentes turbulences financières sur la croissance dans les pays industrialisés et émergents".