Votre tutelle a informé par des communiqués dans la presse des nouvelles dispositions du code CIMA relatives au paiement des primes. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une réforme importante qui vise à réaffirmer le principe de la vente comptant de l’assurance. Jusqu’à présent, dans tous les pays de la CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance), il y a un genre de « gentleman agreement », c’est-à-dire une entente « cordiale » entre les assureurs, les intermédiaires et les assurés pour consacrer la vente à crédit de l’assurance comme la situation normale ; le paiement cash étant considéré comme une exception, alors que c’est le contraire qui doit prévaloir.
Il faut retenir que la vente à crédit a « plombé » la trésorerie de la plupart de nos entreprises et a ainsi contribué à la dégradation de leur solvabilité, et partant de leur crédibilité aux yeux du public, en raison des difficultés éprouvées dans le règlement des sinistres et qui engendrent les comportements non orthodoxes adoptés vis-à-vis des assurés, victimes et bénéficiaires de contrats.
Les communiqués de presse du Ministre de l’Economie et des Finances, Ministre de tutelle des Assurances dont l’une des missions est de veiller à la protection des intérêts des assurés, victimes et bénéficiaires de contrats d’assurance, ont pour but de porter à la connaissance de tous l’entrée en vigueur de la réforme portant sur le paiement cash de la prime d’assurance au moment de la souscription afin que chacun s’y prépare et s’y adapte.
Il faut se dire que cette réforme vient bousculer une habitude de paiement à crédit fortement ancrée dans l’esprit des assurés depuis des décennies et une large diffusion en matière de communication est nécessaire et les Assureurs remercient sincèrement le Ministre pour cette campagne de presse.
Pourquoi une telle disposition maintenant ?
La réforme s’inscrit dans la logique de la restauration de la solvabilité des entreprises d’assurances, notamment au niveau de la trésorerie disponible pour faire face aux engagements réglementés, surtout en matière de règlement de sinistres.
Lire la suite dans PME Spécial Banques & Assurances 2011
Il s’agit d’une réforme importante qui vise à réaffirmer le principe de la vente comptant de l’assurance. Jusqu’à présent, dans tous les pays de la CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance), il y a un genre de « gentleman agreement », c’est-à-dire une entente « cordiale » entre les assureurs, les intermédiaires et les assurés pour consacrer la vente à crédit de l’assurance comme la situation normale ; le paiement cash étant considéré comme une exception, alors que c’est le contraire qui doit prévaloir.
Il faut retenir que la vente à crédit a « plombé » la trésorerie de la plupart de nos entreprises et a ainsi contribué à la dégradation de leur solvabilité, et partant de leur crédibilité aux yeux du public, en raison des difficultés éprouvées dans le règlement des sinistres et qui engendrent les comportements non orthodoxes adoptés vis-à-vis des assurés, victimes et bénéficiaires de contrats.
Les communiqués de presse du Ministre de l’Economie et des Finances, Ministre de tutelle des Assurances dont l’une des missions est de veiller à la protection des intérêts des assurés, victimes et bénéficiaires de contrats d’assurance, ont pour but de porter à la connaissance de tous l’entrée en vigueur de la réforme portant sur le paiement cash de la prime d’assurance au moment de la souscription afin que chacun s’y prépare et s’y adapte.
Il faut se dire que cette réforme vient bousculer une habitude de paiement à crédit fortement ancrée dans l’esprit des assurés depuis des décennies et une large diffusion en matière de communication est nécessaire et les Assureurs remercient sincèrement le Ministre pour cette campagne de presse.
Pourquoi une telle disposition maintenant ?
La réforme s’inscrit dans la logique de la restauration de la solvabilité des entreprises d’assurances, notamment au niveau de la trésorerie disponible pour faire face aux engagements réglementés, surtout en matière de règlement de sinistres.
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