La cérémonie de lancement des activités de lutte contre le racket s’est déroulée le mercredi 14 septembre 2011, à l’auditorium de la Caistab, au Plateau. Le ministre des Transports, Gaoussou Touré, a saisi l’occasion pour interpeller les uns et les autres sur la nécessité de lutter contre ce fléau qui fragilise l’économie ivoirienne. Le 15ème rapport de l’UEMOA classe la Côte d’Ivoire en tête des pays, où le racket prospère, devant le Mali et le Sénégal. « Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire perd 350 milliards de FC FA par an du fait des rackets et des tracasseries routières », a déploré le ministre Gaoussou Touré. Face à ce tableau sombre, dira-t-il, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour éradiquer le racket, sanctionner et radier tous les contrevenants des effectifs des Forces Républicaines. Tout en indiquant la volonté ferme de l’Etat d’instaurer l’ordre et la discipline sur les routes, dans les gares routières, … le ministre Gaoussou Touré a invité les transporteurs à se mettre en règle au niveau de tous les documents de transport. Puis d’instruire l’OFT (Observatoire de la fluidité des transports) à mener immédiatement des actions de démantèlement des barrages illicites sur l’ensemble du territoire national. Venu apporter la solidarité de son département, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, a annoncé qu’une unité de lutte contre le racket sera bientôt mise en place pour aider l’OFT. Pour lui, le temps de la sensibilisation est terminé. L’heure est arrivée, précise-t-il, pour sanctionner tous ceux qui feront prospérer le phénomène de racket. Un fléau, déclare Paul Koffi Koffi, qui conduit à la cherté de la vie et par ricochet à la paupérisation grandissante des populations.
R.Dibi
R.Dibi