Mme Assa Anny Irène Epse Vieira, directeur général par intérim, nommée le 8 septembre dernier, a pris fonction au Burida hier mercredi. Dans le calme. Un dispositif sécuritaire impressionnant mis en place, a coupé tout accès menant au Burida créant un remarquable bouchon dans la matinée d’hier, dans le périmètre dudit établissement. Le sit-in annoncé la veille n’a pu avoir lieu et le personnel du Burida a assisté à une cérémonie simple et sobre de passation de charges (entre Assiélou Florent Michel, directeur sortant et Mme Vieira, l’entrant) conduite par James Houra, l’inspecteur général du travail au ministère de la Culture et de la Francophonie.
Face au challenge et aux attentes dans la mission de Mme Vieira, l’inspecteur général James Houra lui a rappelé son devoir de «faire en sorte que l’argent rentre… que la maison soit bien géré» de sorte que les artistes puissent percevoir leur droit d’auteur. «Nous serons intraitables pour un certain nombre de choses. Le ministre attend de vous que vous portiez plus haut la maison. Faites en sorte que le ministre ne soit pas déçu de vous», s’est-il fait entendre. Recevant les dossiers qui ont été commentés par son prédécesseur, Mme Vieira a dit «signer sous réserve». Le temps pour elle d’avoir connaissance de l’entièreté de ceux-ci. «Une prudence de juriste», a expliqué la magistrate – directeur général par intérim. Les dossiers présentés par Assiélou Florent sont d’ordre comptable. Car, a-t-il fait savoir, le compte dédié au droit d’auteur par le passé domicilié à la Bsic a été transféré à Versus Bank. Quand celui de la Bni est un compte de fonctionnement. Si celui logé à la Sgbci était «au rouge» au moment de sa prise de fonction, il se réjouit – avec l’appui de son équipe et du personnel qu’il a remercié – d’avoir pu «remonter la pente». «Nous avons un chèque d’un (1) million à la RTI», a-t-il informé son successeur. Le DG sortant qui a salué le choix de sa tutelle «d’apporter une nouvelle touche» à la tête du Burida, a cependant traduit sa disponibilité au service de la culture. «Nous avons été heureux d’être là. Nous avons pu apporter ce que nous pouvions…Nous avons pour ambition d’aider. Nous allons aider les artistes pour qu’ils puissent vivre de leur art»,a-t-il dit, sans toutefois oublier l’audit en cours.
L’adresse de Mme Vieira au DG sortant : «Ainsi vont les choses dans le monde…Vous avez fait votre travail. Par la force des choses, je suis appelée à poursuivre. J’essaierai d’apporter ma petite pierre à l’endroit des droits d’auteurs». Cependant, sur son retour au Burida, Mme Vieira précise que «ce n’était pas évident compte tenu de l’histoire de la maison». Autre facteur, Mme Vieira soutient qu’elle devait d’ici la fin de l’année «enfiler une robe de magistrat». Mais, le nouveau DG par intérim rassure qu’elle n’est pas «venue dans un esprit revanchard». Aussi a-t-elle confié son «amour profond pour la matière qu’elle a laissée», en allant du Burida, au point d’approfondir davantage ses connaissances sur la maîtrise des droits d’auteurs. Précisant que le «challenge n’est pas dans les personnes»,Mme Vieira invite les artistes à réfléchir sur ce qui doit être leurs préoccupations. C’est-à-dire, comment faire pour maîtriser la technologie, comment parvenir à percevoir ce qui leur est dû (droit d’auteur), ce que la loi leur reconnaît. «Asseyons-nous et maîtrisons l’utilisation de nos œuvres. Que les techniciens mettent tout en œuvre pour que vous puissiez vivre de votre art», a-t-elle souhaité. Déterminée à mener à bien la mission à elle confiée, Mme Vieira (pour qui la «seule chose qui compte est l’honnêteté et le travail – détestant le vol et la méchanceté »)annonce les couleurs : «contre vents et marées, je ferai avancer la maison».Le directeur de cabinet, Dembélé Fousseni, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie, a dit attendre du nouveau directeur et son équipe, des résultats. «Tout le monde y compris votre équipe – tous les services – sera jugé au résultat. Nous pensons que le ministre ne s’est pas trompé en vous faisant revenir», s’est-il adressé au DG entrant. Quant à Assiélou Florent «qui a obtenu des résultats probants», le directeur de cabinet lui a rendu hommage (au nom du ministre). Pour lui, quitter la tête d’une structure n’est pas une sanction. «Vous gardez toute la confiance du ministre. Vous serez au service de la culture ici où ailleurs», a fait remarquer Dembélé Fousseni. En plus du personnel, étaient présents les artistes Marie-Louise Asseu et Johnny La Fleur, Coulibaly Zié, Mme Egué-Kraidy Marie-Laure de l’OIF. Après la cérémonie, Mme Vieira a eu une réunion de prise de contact avec le personnel, à la salle de conférence du Burida.
Koné Saydoo
Face au challenge et aux attentes dans la mission de Mme Vieira, l’inspecteur général James Houra lui a rappelé son devoir de «faire en sorte que l’argent rentre… que la maison soit bien géré» de sorte que les artistes puissent percevoir leur droit d’auteur. «Nous serons intraitables pour un certain nombre de choses. Le ministre attend de vous que vous portiez plus haut la maison. Faites en sorte que le ministre ne soit pas déçu de vous», s’est-il fait entendre. Recevant les dossiers qui ont été commentés par son prédécesseur, Mme Vieira a dit «signer sous réserve». Le temps pour elle d’avoir connaissance de l’entièreté de ceux-ci. «Une prudence de juriste», a expliqué la magistrate – directeur général par intérim. Les dossiers présentés par Assiélou Florent sont d’ordre comptable. Car, a-t-il fait savoir, le compte dédié au droit d’auteur par le passé domicilié à la Bsic a été transféré à Versus Bank. Quand celui de la Bni est un compte de fonctionnement. Si celui logé à la Sgbci était «au rouge» au moment de sa prise de fonction, il se réjouit – avec l’appui de son équipe et du personnel qu’il a remercié – d’avoir pu «remonter la pente». «Nous avons un chèque d’un (1) million à la RTI», a-t-il informé son successeur. Le DG sortant qui a salué le choix de sa tutelle «d’apporter une nouvelle touche» à la tête du Burida, a cependant traduit sa disponibilité au service de la culture. «Nous avons été heureux d’être là. Nous avons pu apporter ce que nous pouvions…Nous avons pour ambition d’aider. Nous allons aider les artistes pour qu’ils puissent vivre de leur art»,a-t-il dit, sans toutefois oublier l’audit en cours.
L’adresse de Mme Vieira au DG sortant : «Ainsi vont les choses dans le monde…Vous avez fait votre travail. Par la force des choses, je suis appelée à poursuivre. J’essaierai d’apporter ma petite pierre à l’endroit des droits d’auteurs». Cependant, sur son retour au Burida, Mme Vieira précise que «ce n’était pas évident compte tenu de l’histoire de la maison». Autre facteur, Mme Vieira soutient qu’elle devait d’ici la fin de l’année «enfiler une robe de magistrat». Mais, le nouveau DG par intérim rassure qu’elle n’est pas «venue dans un esprit revanchard». Aussi a-t-elle confié son «amour profond pour la matière qu’elle a laissée», en allant du Burida, au point d’approfondir davantage ses connaissances sur la maîtrise des droits d’auteurs. Précisant que le «challenge n’est pas dans les personnes»,Mme Vieira invite les artistes à réfléchir sur ce qui doit être leurs préoccupations. C’est-à-dire, comment faire pour maîtriser la technologie, comment parvenir à percevoir ce qui leur est dû (droit d’auteur), ce que la loi leur reconnaît. «Asseyons-nous et maîtrisons l’utilisation de nos œuvres. Que les techniciens mettent tout en œuvre pour que vous puissiez vivre de votre art», a-t-elle souhaité. Déterminée à mener à bien la mission à elle confiée, Mme Vieira (pour qui la «seule chose qui compte est l’honnêteté et le travail – détestant le vol et la méchanceté »)annonce les couleurs : «contre vents et marées, je ferai avancer la maison».Le directeur de cabinet, Dembélé Fousseni, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie, a dit attendre du nouveau directeur et son équipe, des résultats. «Tout le monde y compris votre équipe – tous les services – sera jugé au résultat. Nous pensons que le ministre ne s’est pas trompé en vous faisant revenir», s’est-il adressé au DG entrant. Quant à Assiélou Florent «qui a obtenu des résultats probants», le directeur de cabinet lui a rendu hommage (au nom du ministre). Pour lui, quitter la tête d’une structure n’est pas une sanction. «Vous gardez toute la confiance du ministre. Vous serez au service de la culture ici où ailleurs», a fait remarquer Dembélé Fousseni. En plus du personnel, étaient présents les artistes Marie-Louise Asseu et Johnny La Fleur, Coulibaly Zié, Mme Egué-Kraidy Marie-Laure de l’OIF. Après la cérémonie, Mme Vieira a eu une réunion de prise de contact avec le personnel, à la salle de conférence du Burida.
Koné Saydoo
