Direction générale du Burida : Mme Viera installée dans le calme

Un calme relatif a régné, hier, dans le périmètre du siège du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), aux Deux-Plateaux. La forte présence de Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) a dissuadé toute tentative de protestation contre la décision du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, de faire de Mme Anny Irène Assa épouse Viéra, directrice générale de la structure. Son installation a eu lieu sans heurt, sous la présidence de James Kadio Houra, inspecteur général au ministère de la Culture et de la Francophonie. Dans une ambiance conviviale, la fermeté du ton du collaborateur du ministre a démontré tout l’intérêt qu’il porte à la maison du droit d’auteur. Il a promis d’être très regardant sur la gestion de la nouvelle équipe et ne laisser aucun moment de répit à celle qui est à sa deuxième gestion de la maison orange. « Faites en sorte que l’argent rentre. Que la maison soit bien gérée de sorte que les artistes puissent percevoir leurs droits d’auteurs. Nous serons intraitables pour un certain nombre de choses. Le ministre attend de vous que vous portiez plus haut la maison. Faites en sorte qu’il ne soit pas déçu de vous. Nous ne tarderons pas à regarder dans la bouche des grilleurs d’arachides », a-t-il averti. A l’inspecteur, la nouvelle maîtresse du Burida a donné des assurances. « Nous ne décevrons pas le ministre », a-t-elle garanti. Car, a-t-elle rappelé, que c’est son amour pour cette maison qui l’a amenée à abandonner sa toge (après son passage) pour aller se former en gestion des droits d’auteurs (titulaire d’un master). « Je me battrai contre vents et marées pour conduire le navire Burida à bon port », s’est-elle engagée. Fausséni Dembélé, directeur de cabinet représentant Maurice Bandaman, a salué le travail du Dg sortant, Michel Florent Assiélou. « Vous gardez toute la confiance du ministre. Vous serez au service de la culture ici ou ailleurs. Ce n’est pas une sanction », a-t-il observé tout en applaudissant la gestion du Dg sortant durant le laps de temps qu’il a conduit le Burida.
S.A.