L’enseignement des arts et de la culture connaîtra des aménagements. Depuis hier, la Direction de la formation artistique et culturelle (Dfac) organise un atelier de réflexion à l’Institut national des arts et de la culture (Insaac), à Cocody. Les travaux permettront de revisiter les programmes et les maquettes pédagogiques de l’enseignement des arts et de la culture, mais aussi dégagera une politique objective d’insertion de jeunes diplômés. « Il est important que le contenu des enseignements réponde aux besoins du marché et ouvre des perspectives d’insertion professionnelle aux apprenants ainsi qu’aux formateurs », a indiqué Fausséni Dembélé, directeur de cabinet, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman à l’ouverture de l’atelier. Selon lui, plus que jamais, le ministère du maire de Taabo dans sa vision pour la période 2011-2015 entend passer au peigne fin tous les problèmes qui minent le secteur de l’éducation-formation dans le domaine des arts et de la culture. Ce, « pour que les jeunes soient des auto-employés, des créateurs d’emploi ». Pour le directeur de l’Insaac, Bini Kouakou, ces trois jours de travaux « apporteront sans doute la lumière ». M. Camille Amouzou, président du comité scientifique, promet que les objectifs des travaux seront atteints. A savoir, l’analyse des maquettes et des programmes, la progression des programmes, les stratégies de formation aux politiques d’emploi, l’apprentissage à l’entreprenariat. Sept commissions (arts plastiques, arts appliqués, musique, théâtre et danse, cinéma et audiovisuel, action culturelle, formation des formateurs) sont à pied d’œuvre pour produire un document final qui sera remis au ministre à la fin des travaux.
S.A.
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