Niégré, localité située à 25 kilomètres sur l’axe Taï-Tabou, à la lisière du fleuve Cavally, a été la cible d’une attaque qui a fait au moins dix-sept morts parmi la population, dont un soldat des Frci.
Une attaque perpétrée par des hommes inconnus a eu lieu tard dans la nuit du jeudi à hier vendredi, dans ladite localité, précisément à Niégré, faisant, selon des sources concordantes, 17 morts parmi la population. Située sur l’axe Taï-Tabou, à la lisière du fleuve Taï, Niégré se trouve à une trentaine de kilomètres de la frontière du Liberia. Cette bourgade qui est, dit-on, située en pleine forêt classée, n’a de cesse manquer d’être la cible de quelques individus indélicats, puisque ce n’est pas la première fois qu’elle est attaquée. Joint au téléphone hier, le député Déhé Paul, de la Sous-préfecture de Taï-Zahin, a confirmé l’attaque. Qui, selon lui, a fait effectivement 17 morts dont une victime au sein des Frci locales, sans pour autant donner assez d’informations sur l’identité des assaillants. Cette information a été soutenue par le Sous- préfet de Taï, Yao Etienne, qui n’a pu aussi dévoiler l’identité des tueurs et le mobile de cette attaque. « Nous n’avons, pour le moment, aucune idée des assaillants », a-t-il confié. En tout état de cause, selon d’autres indiscrétions, les bourreaux des habitants de Niégré seraient venus du Libéria voisin. Quand nous mettions sous presse, la zone, nous a-t-on dit, était hermétiquement bouclée par des soldats des Frci et de l’Onuci. Avec cette attaque meurtrière, les inquiétudes sont grandes dans l’Ouest du pays. Depuis les événements de septembre 2002 et ceux de la crisepostélectorale, l’insécurité va crescendo dans cette partie du pays. L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), dans sa lutte contre le mal, a pris la mesure d’y construire des camps militaires pour parer au plus pressé au problème. « C’est terrible ! La zone de Taï est dans une insécurité totale. Je lance donc un appel au gouvernement pour la prise des mesures urgentes, à savoir le déploiement d’un contingent de militaires pour rassurer la population. Sinon, les fonctionnaires menacent de quitter la localité », a indiqué le Sous-préfet de TaÏ. Qui a précisé que l’attaque a eu lieu aux environs d’une heure du matin. A la demande des Chefs d’Etat, les chefs d’état-majors et de police de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedéao) se sont rencontrés mard dernieri, à Monrovia (Liberia), pour évaluer la situation sécuritaire de la sous-région. Notamment, aux frontières Côte d’Ivoire-Libéria et Guinée, où M. Yao Etienne souligne que les Frci sont en nombre insuffisant.
BORIS N’GOTTA
Une attaque perpétrée par des hommes inconnus a eu lieu tard dans la nuit du jeudi à hier vendredi, dans ladite localité, précisément à Niégré, faisant, selon des sources concordantes, 17 morts parmi la population. Située sur l’axe Taï-Tabou, à la lisière du fleuve Taï, Niégré se trouve à une trentaine de kilomètres de la frontière du Liberia. Cette bourgade qui est, dit-on, située en pleine forêt classée, n’a de cesse manquer d’être la cible de quelques individus indélicats, puisque ce n’est pas la première fois qu’elle est attaquée. Joint au téléphone hier, le député Déhé Paul, de la Sous-préfecture de Taï-Zahin, a confirmé l’attaque. Qui, selon lui, a fait effectivement 17 morts dont une victime au sein des Frci locales, sans pour autant donner assez d’informations sur l’identité des assaillants. Cette information a été soutenue par le Sous- préfet de Taï, Yao Etienne, qui n’a pu aussi dévoiler l’identité des tueurs et le mobile de cette attaque. « Nous n’avons, pour le moment, aucune idée des assaillants », a-t-il confié. En tout état de cause, selon d’autres indiscrétions, les bourreaux des habitants de Niégré seraient venus du Libéria voisin. Quand nous mettions sous presse, la zone, nous a-t-on dit, était hermétiquement bouclée par des soldats des Frci et de l’Onuci. Avec cette attaque meurtrière, les inquiétudes sont grandes dans l’Ouest du pays. Depuis les événements de septembre 2002 et ceux de la crisepostélectorale, l’insécurité va crescendo dans cette partie du pays. L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), dans sa lutte contre le mal, a pris la mesure d’y construire des camps militaires pour parer au plus pressé au problème. « C’est terrible ! La zone de Taï est dans une insécurité totale. Je lance donc un appel au gouvernement pour la prise des mesures urgentes, à savoir le déploiement d’un contingent de militaires pour rassurer la population. Sinon, les fonctionnaires menacent de quitter la localité », a indiqué le Sous-préfet de TaÏ. Qui a précisé que l’attaque a eu lieu aux environs d’une heure du matin. A la demande des Chefs d’Etat, les chefs d’état-majors et de police de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedéao) se sont rencontrés mard dernieri, à Monrovia (Liberia), pour évaluer la situation sécuritaire de la sous-région. Notamment, aux frontières Côte d’Ivoire-Libéria et Guinée, où M. Yao Etienne souligne que les Frci sont en nombre insuffisant.
BORIS N’GOTTA