Les hommes en armes de Ouattara qui écument la région des Lagunes continuent de persécuter les militants Fpi et Lmp de Irobo, dans le département de Grand-Lahou. Ceux-ci, à en croire les informations en provenance de la région, sont toujours l’objet de menaces de mort et d’intimidation de la part des Frci qui répètent, dit-on, à qui veut l’entendre qu’elles n’ont pas été dissoutes et qu’elles restent bel et bien actives sur le terrain. Il y a quelques jours, ces forces pro Ouattara ont mis à prix la tête du secrétaire général de la section Fpi de Irobo, Djohoré Ferdinand, qu’il recherche depuis plusieurs mois. Interpellé sur les nombreux méfaits à Irobo, les Frci auraient déclaré ne pas se sentir concernées par une quelconque « réconciliation ». Aussi Djohoré Ferdinand qui craint de se faire assassiner par la soldatesque de Ouattara est t-il contraint, jusqu’à ce jour, de vivre dans une cachette comme une bête traquée. On se rappelle que dans leur folie meurtrière, les Frci avaient systématiquement pillé sur leur passage les biens des militants Fpi à Irobo, mis leurs domiciles à sac, incendié plusieurs résidences avant de s’en prendre physiquement aux populations. Au terme de ses violences, on avait dénombré 18 morts et près de 50 blessés. Beaucoup de personnes avaient été contraintes de quitter leurs domiciles pour trouver refuge dans les champs, pendant plusieurs semaines. C’est cette série macabre que les Frci veulent rééditer à Irobo et dans le département de Grand-Lahou en général, au regard de leurs derniers agissements et surtout de la traque forcenée de militants Lmp.
K. Kouassi Maurice
K. Kouassi Maurice
