Les mercenaires libériens qui ont endeuillé Taï, ne seraient pas à leur première incursion dans le département.
Le village de Pala situé non loin de la frontière ivoiro-libérienne entre Taï et Tabou a été le théâtre d’une attaque meurtrière dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 septembre dernier. Selon des villageois que nous avons rencontrés, des hommes en armes, parlant anglais, ont fait irruption dans le village tard dans la nuit. Ils ont commencé à s’attaquer à la population civile en les dépouillant de leurs biens. Celui qui refusait d’obtempérer est systématiquement abattu. Les soldats des forces républicaines en patrouille dans les environs n’ont pas tardé à intervenir pour repousser les assaillants. Dans les échanges de tirs, 2 assaillants non identifiés sont tombés. Dans leur fuite, les envahisseurs que les villageois désignent comme étant des mercenaires libériens tirent sur tout ce qui bouge. Le bilan de l’attaque fait état de 15 morts sur-le-champ, dans les rangs des populations civiles, majoritairement des allogènes planteurs, un élément des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et deux assaillants sont tués. Ce qui fait un total de 18 morts. Un bilan qui s’est entretemps alourdi, passant à 23. Selon des témoignages recueillis sur place, les soldats tombés ont eu le malheur de se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Les Frci se sont mises à la poursuite des assaillants jusqu’à la ligne frontalière avec le Libéria, où ils ont réussi à s’évanouir dans la nature.
« Ces gens (des mercenaires, ndlr) ont l’habitude de venir nous attaquer ici pour voler nos biens. Mais cette fois-ci, ils sont allés trop loin », s’indigne K. Moussa, parent d’une victime. Son constat est corroboré par G. E., un autre habitant de Pala, soucieux de trouver refuge ailleurs, en attendant que le calme revienne totalement. En effet, relève-t-il, cette dernière attaque meurtrière fait suite à l’allègement du dispositif sécuritaire des Frci. Toute chose que confirme un officier des forces républicaines qui a requis l’anonymat. De l’avis du soldat des Frci, l’armée ivoirienne se doit de renforcer son dispositif sécuritaire par la mise en place des points de contrôles afin de filtrer minutieusement les va-et-vient tout au long de la frontière ivoiro-libérienne. « Nous allons mettre la main sur tous les suspects et nous serons sans pitié à l’encontre des éventuels coupables. Notre pays n’a plus besoin de désordre », martèle l’officier.
Kindo Oussény à Man
Le village de Pala situé non loin de la frontière ivoiro-libérienne entre Taï et Tabou a été le théâtre d’une attaque meurtrière dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 septembre dernier. Selon des villageois que nous avons rencontrés, des hommes en armes, parlant anglais, ont fait irruption dans le village tard dans la nuit. Ils ont commencé à s’attaquer à la population civile en les dépouillant de leurs biens. Celui qui refusait d’obtempérer est systématiquement abattu. Les soldats des forces républicaines en patrouille dans les environs n’ont pas tardé à intervenir pour repousser les assaillants. Dans les échanges de tirs, 2 assaillants non identifiés sont tombés. Dans leur fuite, les envahisseurs que les villageois désignent comme étant des mercenaires libériens tirent sur tout ce qui bouge. Le bilan de l’attaque fait état de 15 morts sur-le-champ, dans les rangs des populations civiles, majoritairement des allogènes planteurs, un élément des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et deux assaillants sont tués. Ce qui fait un total de 18 morts. Un bilan qui s’est entretemps alourdi, passant à 23. Selon des témoignages recueillis sur place, les soldats tombés ont eu le malheur de se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Les Frci se sont mises à la poursuite des assaillants jusqu’à la ligne frontalière avec le Libéria, où ils ont réussi à s’évanouir dans la nature.
« Ces gens (des mercenaires, ndlr) ont l’habitude de venir nous attaquer ici pour voler nos biens. Mais cette fois-ci, ils sont allés trop loin », s’indigne K. Moussa, parent d’une victime. Son constat est corroboré par G. E., un autre habitant de Pala, soucieux de trouver refuge ailleurs, en attendant que le calme revienne totalement. En effet, relève-t-il, cette dernière attaque meurtrière fait suite à l’allègement du dispositif sécuritaire des Frci. Toute chose que confirme un officier des forces républicaines qui a requis l’anonymat. De l’avis du soldat des Frci, l’armée ivoirienne se doit de renforcer son dispositif sécuritaire par la mise en place des points de contrôles afin de filtrer minutieusement les va-et-vient tout au long de la frontière ivoiro-libérienne. « Nous allons mettre la main sur tous les suspects et nous serons sans pitié à l’encontre des éventuels coupables. Notre pays n’a plus besoin de désordre », martèle l’officier.
Kindo Oussény à Man