La bataille pour la conquête des sièges à l'hémicycle sera âpre. Sous- représentées jusque- là à l'assemblée nationale, les femmes n'entendent plus y faire piètre figure. A l'initiative des femmes leaders, elles ont décidé de « sortir du bois ».
Le dimanche 18 septembre 2011, la Coordination des Femmes Leaders de Côte d'Ivoire (CFELCI) a organisé un déjeuner- débat au cours duquel elle a clairement affiché ses ambitions pour les prochaines législatives. Cette rencontre qui s'inscrit dans le programme: « Pourquoi pas une femme députée » initié par l'association, a permis à la trentaine de femmes présentes ce jour: juristes, enseignants- chercheurs, diplomates, ingénieurs et bien d'autres hauts cadres, d'évaluer la situation sur le terrain politique, avant ces joutes qui s'annoncent très serrées. Dans la présentation du plan d'action de la CFELCI, la présidente de la Coordination Mme Mariam Dao Gabala, initiatrice de ce « séminaire », a d'emblée planté un décor de défi à travers ce slogan qui sera bientôt véhiculé dans tous les médias: « Femmes, osez vous présenter maintenant! ». L'oratrice a appelé les femmes à « sortir du bois et à annoncer ouvertement leur candidature ». L'objectif de la Coordination est d'avoir cette année au moins 30% de femmes élues et 30% nommées. Pour gagner ce pari, les femmes leaders ont élaboré des stratégies. Il s'agit avant tout de préparer les potentielles candidates à affronter ces élections. Outre la formation des candidates, les femmes entendent aussi préparer les esprits au changement, c'est-à-dire « inciter les populations à oser voter une femme ». Le lobbying et la pression font également partie des moyens que les femmes veulent se donner pour ces futures compétitions. Faisant un état des lieux, la Cfelci a estimé que le moment est favorable pour une meilleure représentativité des femmes aux différents postes électifs. L'engagement du chef de l'Etat à donner aux femmes la place qu'elles méritent, constitue pour elles un véritable espoir. Toutefois, elles ont quelques appréhensions. La situation sécuritaire du pays exigerait que les femmes candidates soient davantage protégées, surtout dans les zones à risque. C'est gonflées à bloc que les femmes leaders se sont séparées, en attendant leur prochaine rencontre. Déjà, plusieurs d'entre elles ont clairement affiché leurs intentions de briguer un poste lors des prochaines élections.
Charles d'Almeida
Le dimanche 18 septembre 2011, la Coordination des Femmes Leaders de Côte d'Ivoire (CFELCI) a organisé un déjeuner- débat au cours duquel elle a clairement affiché ses ambitions pour les prochaines législatives. Cette rencontre qui s'inscrit dans le programme: « Pourquoi pas une femme députée » initié par l'association, a permis à la trentaine de femmes présentes ce jour: juristes, enseignants- chercheurs, diplomates, ingénieurs et bien d'autres hauts cadres, d'évaluer la situation sur le terrain politique, avant ces joutes qui s'annoncent très serrées. Dans la présentation du plan d'action de la CFELCI, la présidente de la Coordination Mme Mariam Dao Gabala, initiatrice de ce « séminaire », a d'emblée planté un décor de défi à travers ce slogan qui sera bientôt véhiculé dans tous les médias: « Femmes, osez vous présenter maintenant! ». L'oratrice a appelé les femmes à « sortir du bois et à annoncer ouvertement leur candidature ». L'objectif de la Coordination est d'avoir cette année au moins 30% de femmes élues et 30% nommées. Pour gagner ce pari, les femmes leaders ont élaboré des stratégies. Il s'agit avant tout de préparer les potentielles candidates à affronter ces élections. Outre la formation des candidates, les femmes entendent aussi préparer les esprits au changement, c'est-à-dire « inciter les populations à oser voter une femme ». Le lobbying et la pression font également partie des moyens que les femmes veulent se donner pour ces futures compétitions. Faisant un état des lieux, la Cfelci a estimé que le moment est favorable pour une meilleure représentativité des femmes aux différents postes électifs. L'engagement du chef de l'Etat à donner aux femmes la place qu'elles méritent, constitue pour elles un véritable espoir. Toutefois, elles ont quelques appréhensions. La situation sécuritaire du pays exigerait que les femmes candidates soient davantage protégées, surtout dans les zones à risque. C'est gonflées à bloc que les femmes leaders se sont séparées, en attendant leur prochaine rencontre. Déjà, plusieurs d'entre elles ont clairement affiché leurs intentions de briguer un poste lors des prochaines élections.
Charles d'Almeida
