Un sujet d’actualité, qui interpelle une bonne partie des populations vivant en Côte d’Ivoire. Vendredi dernier, à l’espace CRRAE-UMOA, l’Association des Usagers des Banques et Etablissements financiers de Côte d’Ivoire(AUBEF) a initié un petit-déjeuner débat, meublé par une conférence sur le thème, « l’indemnisation des victimes en cas de crise : cas de la Côte d’Ivoire » animée par M. Gnizako Euloge, commissaire contrôleur à la Direction des Assurances.
De lui, les participants attendaient avec impatience qu’il explique comment les populations qui ont perdu beaucoup ou tous leurs biens durant la crise postélectorale peuvent se faire indemniser. « En cas de guerre civile, émeute et mouvements populaires, c’est à l’assuré de prouver que le sinistre résulte de tout ça », a fait savoir M. Gnizako. Toutefois, précisera t-il, « il faut que l’Etat se prononce, détermine si la guerre (qu’a vécue la Côte d’Ivoire) est civile ou étrangère. Sans cela, l’assureur attend ». Aussi a-t-il noté que la datation de l’événement doit être signifiée. « Ça a commencé quand et c’est fini à quelle heure », a poursuivi M. Gnizako, tout en indiquant qu’il n’appartient à la Direction des Assurances, en tant que structure technique de définir la nature de la récente crise (postélectorale). On retiendra également de son exposé, la nécessité pour les populations de s’assurer, histoire de prévenir les sinistres de grande ampleur. De même, M. Gnizako a enseigné que l’assurance joue un double rôle : social (la protection des personnes et des biens contre les coups du sort) et économique (investissement des fonds qu’elle a en gestion). A l’en croire, un certain nombre d’événements sont exclus des champs d’indemnisation des sociétés d’assurances. « Il s’agit d’une guerre civile ou étrangère, un mouvement populaire, d’actes de sabotage ou de vandalisme, de grèves », a-t-il fait remarquer, avant d’ajouter : « ces événements sont néanmoins rachetables moyennant une surprime ». S’agissant de l’indemnisation en assurance vie, M. Gnizako a relevé qu’elle prend la forme du paiement d’un capital ou d’une rente soit en cas de vie ou de décès de l’assuré. Pour ce qui est des autres branches de l’assurance, a-t-il poursuivi, l’indemnisation ne cause en général aucun problème. Il suffit de réunir les documents y afférents. Peu avant, M. Koffi Kouadio Jean-Baptiste, Président de l’AUBEF, avait rappelé que sa structure vise entre autres à promouvoir les droits et défendre les intérêts de ses membres.
Y. Sangaré
De lui, les participants attendaient avec impatience qu’il explique comment les populations qui ont perdu beaucoup ou tous leurs biens durant la crise postélectorale peuvent se faire indemniser. « En cas de guerre civile, émeute et mouvements populaires, c’est à l’assuré de prouver que le sinistre résulte de tout ça », a fait savoir M. Gnizako. Toutefois, précisera t-il, « il faut que l’Etat se prononce, détermine si la guerre (qu’a vécue la Côte d’Ivoire) est civile ou étrangère. Sans cela, l’assureur attend ». Aussi a-t-il noté que la datation de l’événement doit être signifiée. « Ça a commencé quand et c’est fini à quelle heure », a poursuivi M. Gnizako, tout en indiquant qu’il n’appartient à la Direction des Assurances, en tant que structure technique de définir la nature de la récente crise (postélectorale). On retiendra également de son exposé, la nécessité pour les populations de s’assurer, histoire de prévenir les sinistres de grande ampleur. De même, M. Gnizako a enseigné que l’assurance joue un double rôle : social (la protection des personnes et des biens contre les coups du sort) et économique (investissement des fonds qu’elle a en gestion). A l’en croire, un certain nombre d’événements sont exclus des champs d’indemnisation des sociétés d’assurances. « Il s’agit d’une guerre civile ou étrangère, un mouvement populaire, d’actes de sabotage ou de vandalisme, de grèves », a-t-il fait remarquer, avant d’ajouter : « ces événements sont néanmoins rachetables moyennant une surprime ». S’agissant de l’indemnisation en assurance vie, M. Gnizako a relevé qu’elle prend la forme du paiement d’un capital ou d’une rente soit en cas de vie ou de décès de l’assuré. Pour ce qui est des autres branches de l’assurance, a-t-il poursuivi, l’indemnisation ne cause en général aucun problème. Il suffit de réunir les documents y afférents. Peu avant, M. Koffi Kouadio Jean-Baptiste, Président de l’AUBEF, avait rappelé que sa structure vise entre autres à promouvoir les droits et défendre les intérêts de ses membres.
Y. Sangaré